Les organisations de défense des droits de l’homme s’inquiètent et dénoncent les arrestations récurrentes des activistes. Les responsable de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme ( Lsdh) et d’Amnesty International estiment que ces arrestations n’honorent pas le Sénégal et sa démocratie.
« Si on estime qu’il s’agit d’une volonté du pouvoir politique d’endiguer la liberté d’expression, on peut dire que la démocratie est malade parce que dans une démocratie, tout le monde doit pouvoir s’exprimer sans courir le risque d’une arrestation ou d’une répression quelconque ou de représailles de la part du pouvoir, cette situation n’honore pas le Sénégal », a déclaré Me Assane Ndioma Ndiaye, président de la LSDH , interrogé par L’Observateur.
Dans le même ordre d’idées, le Directeur exécutif d’Amnesty international Sénégal estime qu’on ne doit plus envoyer des gens en prison pour des délits tels que la diffamation. « Il faut que le président se rende compte que nous sommes dans un Etat démocratique, martèle Seydi Gassama, Macky Sall n’est pas la reine Elisabeth, il est président et chef de parti politique. Il est dans l’arène politique et très souvent, ceux qui l’attaquent le font en tant que chef de parti. Et il ne peut pas, dans un contexte comme celui-là, procéder à des arrestations tous azimuts, comme il le fait en ce moment».
En moins d’un moins, trois activistes ont été arrêtés dont deux ont été placés en détention provisoire pour les délits d’opinion. Il s’agit de Guy Marius Sagna, du journaliste Adama Gaye et d'Idrissa Fall Cissé.
LERAL
« Si on estime qu’il s’agit d’une volonté du pouvoir politique d’endiguer la liberté d’expression, on peut dire que la démocratie est malade parce que dans une démocratie, tout le monde doit pouvoir s’exprimer sans courir le risque d’une arrestation ou d’une répression quelconque ou de représailles de la part du pouvoir, cette situation n’honore pas le Sénégal », a déclaré Me Assane Ndioma Ndiaye, président de la LSDH , interrogé par L’Observateur.
Dans le même ordre d’idées, le Directeur exécutif d’Amnesty international Sénégal estime qu’on ne doit plus envoyer des gens en prison pour des délits tels que la diffamation. « Il faut que le président se rende compte que nous sommes dans un Etat démocratique, martèle Seydi Gassama, Macky Sall n’est pas la reine Elisabeth, il est président et chef de parti politique. Il est dans l’arène politique et très souvent, ceux qui l’attaquent le font en tant que chef de parti. Et il ne peut pas, dans un contexte comme celui-là, procéder à des arrestations tous azimuts, comme il le fait en ce moment».
En moins d’un moins, trois activistes ont été arrêtés dont deux ont été placés en détention provisoire pour les délits d’opinion. Il s’agit de Guy Marius Sagna, du journaliste Adama Gaye et d'Idrissa Fall Cissé.
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