Alors que le pays est secoué depuis plusieurs jours par des tensions institutionnelles autour de l'organisation de l'élection présidentielle du 25 février prochain, le président Macky Sall a pris une décision radicale ce samedi 3 février pour tenter d'apaiser la situation.
Dans une adresse à la nation, le chef de l'Etat a annoncé avoir signé le décret abrogeant celui du 20 novembre 2023 portant convocation des électeurs. Cette mesure exceptionnelle intervient alors que l'Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel s'opposent sur la régularité du processus électoral.
Le parlement a en effet décidé de créer une commission d'enquête parlementaire sur le travail du Conseil constitutionnel, accusé d'irrégularités dans la validation des candidatures. Le Conseil a lui rejeté ces allégations tout en souhaitant faire la lumière sur les faits dans le respect des procédures légales.
Pour Macky Sall, ces dissensions entre institutions créent "des conditions troubles" susceptibles de "nuire à la crédibilité du scrutin". En abrogeant le décret convoquant les électeurs à quelques jours du vote, il entend laisser le temps au dialogue de s'installer.
Le président a en effet promis l'ouverture d'un "dialogue national" afin de réunir "les conditions d'une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé". Cette concertation devra réunir l'ensemble des acteurs politiques et institutionnels pour sortir de la crise et trouver un consensus sur l'organisation du scrutin.
Reste à voir si cette médiation prônée par Macky Sall aboutira à désamorcer les tensions. Car pour l'heure, l'abrogation du décret électoral jette le doute sur le calendrier et les modalités de l'élection présidentielle dans ce pays réputé pour sa stabilité démocratique.
Dans une adresse à la nation, le chef de l'Etat a annoncé avoir signé le décret abrogeant celui du 20 novembre 2023 portant convocation des électeurs. Cette mesure exceptionnelle intervient alors que l'Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel s'opposent sur la régularité du processus électoral.
Le parlement a en effet décidé de créer une commission d'enquête parlementaire sur le travail du Conseil constitutionnel, accusé d'irrégularités dans la validation des candidatures. Le Conseil a lui rejeté ces allégations tout en souhaitant faire la lumière sur les faits dans le respect des procédures légales.
Pour Macky Sall, ces dissensions entre institutions créent "des conditions troubles" susceptibles de "nuire à la crédibilité du scrutin". En abrogeant le décret convoquant les électeurs à quelques jours du vote, il entend laisser le temps au dialogue de s'installer.
Le président a en effet promis l'ouverture d'un "dialogue national" afin de réunir "les conditions d'une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé". Cette concertation devra réunir l'ensemble des acteurs politiques et institutionnels pour sortir de la crise et trouver un consensus sur l'organisation du scrutin.
Reste à voir si cette médiation prônée par Macky Sall aboutira à désamorcer les tensions. Car pour l'heure, l'abrogation du décret électoral jette le doute sur le calendrier et les modalités de l'élection présidentielle dans ce pays réputé pour sa stabilité démocratique.