Le gouvernement malien a déposé deux recours auprès de la Cour de Justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) pour contester les sanctions financières qui lui ont été imposées le 9 janvier dernier par l’organisation sous-régionale.
L’annonce a été faite par Me Moustapha Cissé, un des six avocats de l’Etat malien. «Le premier recours tend à obtenir l’annulation des décisions sus visée. Le deuxième recours tend à demander la suspension de l’exécution des sanctions eu égard aux effets gravement préjudiciables à l’Etat du Mali, aux populations maliennes et africaines vivant au Mali», a précisé Me Cissé, avocat au Barreau de Bamako, la capitale malienne, et bâtonnier de l’Ordre des avocats du Mali. Il a indiqué que les deux recours ont été déposés et enregistrés mardi 15 février, au greffe de la Cour de justice de l’Uemoa, une juridiction qui siège à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Le gouvernement malien ne cesse de dénoncer les sanctions conjointement prises à son égard le 9 janvier dernier par l’Uemoa et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Pour contraindre la junte à respecter ses engagements d’organiser les élections présidentielles initialement prévue dimanche prochain, le 27 février, les deux organisations ont gelé les avoirs financiers du pays logés à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), suspendu ses transactions financières avec les autres pays membres et fermé ses frontières.
Le 7 février, le gouvernement malien avait demandé «avec insistance» à l’Uemoa de lever ses sanctions financières «inopportunes» qui «auront de graves conséquences» sur le pays et sa population. A cette occasion, il avait appelé à l’organisation sous-régionale à faire preuve d’un «esprit de justice, d’égalité et de solidarité».
L’annonce a été faite par Me Moustapha Cissé, un des six avocats de l’Etat malien. «Le premier recours tend à obtenir l’annulation des décisions sus visée. Le deuxième recours tend à demander la suspension de l’exécution des sanctions eu égard aux effets gravement préjudiciables à l’Etat du Mali, aux populations maliennes et africaines vivant au Mali», a précisé Me Cissé, avocat au Barreau de Bamako, la capitale malienne, et bâtonnier de l’Ordre des avocats du Mali. Il a indiqué que les deux recours ont été déposés et enregistrés mardi 15 février, au greffe de la Cour de justice de l’Uemoa, une juridiction qui siège à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Le gouvernement malien ne cesse de dénoncer les sanctions conjointement prises à son égard le 9 janvier dernier par l’Uemoa et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Pour contraindre la junte à respecter ses engagements d’organiser les élections présidentielles initialement prévue dimanche prochain, le 27 février, les deux organisations ont gelé les avoirs financiers du pays logés à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), suspendu ses transactions financières avec les autres pays membres et fermé ses frontières.
Le 7 février, le gouvernement malien avait demandé «avec insistance» à l’Uemoa de lever ses sanctions financières «inopportunes» qui «auront de graves conséquences» sur le pays et sa population. A cette occasion, il avait appelé à l’organisation sous-régionale à faire preuve d’un «esprit de justice, d’égalité et de solidarité».