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Le 5 avril dernier, des éléments de la brigade de Recherches de la gendarmerie de Dakar a saisi dans un entrepôt 22 690 tonnes de riz impropre à la consommation humaine. Il s’agit de riz brisé indien de différentes marques : «Rambo», «Dou Doy», «Darou Salam», «The Queen-La Reine».
Cette opération a été possible, renseigne le service de communication de la gendarmerie, grâce à une alerte de la brigade de Mbirkilane qui, le 2 avril, avait saisi dans le marché hebdomadaire de cette ville 40 tonnes de riz impropre. Alertée, le bureau de Dakar a pris le relais et réussi à situer le lieu où été stocké la marchandise douteuse. Les analyses montreront que le riz était périmé.
Selon la gendarmerie, le mode opératoire des fraudeurs consiste à reconditionner du riz déjà déclaré impropre à la consommation humaine, déprécié et proposé à la consommation animale. Ils achètent le riz impropre à 20 francs CFA le kilo avec l’engagement, sous la supervision du ministère du Commerce, de le reconditionner dans des sacs neutres pour les animaux et la volaille. Une fois cette étape franchie, les malfrats stockent le riz dans un autre entrepôt situé à Zac Mbao avant de procéder à un deuxième reconditionnement.
Cette fois ils utilisent des sacs neufs de couleur bleue avec l’inscription « Riz Samouraï » et une date de péremption portée au mois d’avril 2017. Ces falsifications effectuées, le riz était prêt à être mis sur le marché avant d’atterrir dans nos plats. La gendarmerie s’y est opposée. Comme elle l’avait fait au mois de mars dernier avec la saisie par la brigade de Thiaroye de 464,75 tonnes de riz impropre.
Auteur: seneweb
Cette opération a été possible, renseigne le service de communication de la gendarmerie, grâce à une alerte de la brigade de Mbirkilane qui, le 2 avril, avait saisi dans le marché hebdomadaire de cette ville 40 tonnes de riz impropre. Alertée, le bureau de Dakar a pris le relais et réussi à situer le lieu où été stocké la marchandise douteuse. Les analyses montreront que le riz était périmé.
Selon la gendarmerie, le mode opératoire des fraudeurs consiste à reconditionner du riz déjà déclaré impropre à la consommation humaine, déprécié et proposé à la consommation animale. Ils achètent le riz impropre à 20 francs CFA le kilo avec l’engagement, sous la supervision du ministère du Commerce, de le reconditionner dans des sacs neutres pour les animaux et la volaille. Une fois cette étape franchie, les malfrats stockent le riz dans un autre entrepôt situé à Zac Mbao avant de procéder à un deuxième reconditionnement.
Cette fois ils utilisent des sacs neufs de couleur bleue avec l’inscription « Riz Samouraï » et une date de péremption portée au mois d’avril 2017. Ces falsifications effectuées, le riz était prêt à être mis sur le marché avant d’atterrir dans nos plats. La gendarmerie s’y est opposée. Comme elle l’avait fait au mois de mars dernier avec la saisie par la brigade de Thiaroye de 464,75 tonnes de riz impropre.
Auteur: seneweb
