Il s’agit notamment de la Télévision Futur Médias, de la Sen TV et de Walfadjri, souligne, dans un mémorandum remis au préfet, le collectif des journalistes de Saint-Louis, notant que ‘’ces tentatives d’intimidation et de musellement des médias ne sauraient prospérer au 21ème siècle’’.
‘’Des sociétés de presse (…) ont été attaquées par des manifestants, [et] ont fait l’objet d’intimidations lors des événements de mars de la part de l’organe de régulation de l’audio-visuel qui a suspendu leur signal pendant plusieurs heures’’, déplorent ces professionnels des médias.
Ils ont organisé cette manifestation à l’appel de la Coordination des associations de la presse (CAP), pour commémorer la journée internationale de la liberté de la presse.
Dans le mémorandum, ils interpellent l’autorité administrative sur la nécessité de traiter cette corporation ‘’avec plus de respect et de considération dans l’exercice de sa fonction’’.
Sur les doléances soulevées, les hommes de médias souhaitent ‘’la création d’un organe de régulation plus indépendant à la place du CNRA, l’adoption de la loi d’accès universel à l’information, l’application de la convention collective des journalistes, etc.’’.
Ils interpellent aussi l’Etat et les patrons de presse sur la situation des correspondants régionaux qui, ‘’mal traités, sont exposés à des maux comme la corruption et à toute sorte de comportements dégradants pour la profession de journaliste’’.
"Ces techniciens de l’information méritent plus de respect et de considération de la part de leurs employeurs qui, à la limite, les exploitent’’, lit-on dans ce mémorandum qui prend en charge également les besoins de formation de certains professionnels des médias qui veulent ainsi ‘’mieux maîtriser les ficelles du métier’’.
Avec l'APS
Avec l'APS