Le Secrétaire Général National du Syndicat National des Enseignants de l'Élémentaire (SNEEL) regrette la crise scolaire qui prévaut ces derniers temps dans le système éducatif sénégalais. Une crise dont seul le gouvernement détient la clé de la solution à en croire Cheikh Alassane Sène qui estime qu'il n'y a pas de volonté politique du gouvernement qui tarde toujours à mettre en application les accords ayant été signés.
Il invite le Chef de l'État à aller très rapidement vers la nomination d'un Premier Ministre et la formation d'un nouveau gouvernement afin que les nouveaux ministres impliqués puissent se familiariser avec les accords signés. Le syndicaliste Cheikh Alassane Sène s'est insurgé également contre les lenteurs et lourdeurs administratives, la remise en cause des acquis par rapport aux crédits DMC bloqués depuis 2011, la non-éradication des abris provisoires dans les écoles, entre autres.
Le G 20 est en train d'exécuter son deuxième plan d'action avec un débrayage le 08 février et une grève totale les 09 et 10 février 2022 pour exiger du Gouvernement le respect des accords qu'il a signés avec les syndicats de l'enseignement le 17 avril 2017. Ces accords tournent autour de divers points à savoir l'éradication des lenteurs et lourdeurs administratives, la formation diplomante, le payement des rappels qui s'élèvent à environ 100 millions FCFA, le dégel des crédits DMC bloqués depuis l'année 2011, la fin des abris provisoires dans les écoles et établissements scolaires, la création du corps des admistrateurs scolaires, la révision du système de rémunération des agents de l'État, la viabilisation des 6100 parcelles octroyées dans les zacs des régions entre autres.
"Des rencontres ont eu lieu entre l'État et le G 7, le SNEEL membre du G 20 considère que l'heure est grave. Ces mouvements de grève risquent de compromettre l'année scolaire et de creuser dangereusement le quantum horaire. L'heure n'est pas à la mise sur pied de commission technique, où de faire des propositions et contre propositions afin de nous plonger dans des négociations", a renseigné Cheikh Alassane Sène, Secrétaire Général National du SNEEL par ailleurs membre du G 20. Il s'agit en réalité, a-t-il préconisé, d'aller vers la matérialisation des accords de 2014 qui sont réalistes et réalisables signés en présence du Premier Ministre Mouhamed Boune Abdalah Dione, de 7 ministres de la République, de tous les cadres de l'enseignement et de tous les partenaires de l'école. "Ces accords englobent ceux de 2018. Depuis la suppression du poste de Premier Ministre, les choses bougent timidement. Il n'a aucun contrôle hiérarchique en ce qui concerne l'application des accords. Lors de la dernière rencontre entre l'État et le G 7, rendez vous à été donné dans 15 jours au moment où les plans d'actions des cadres se poursuivent et se succèdent", a soutenu le syndicaliste.
Pour une solution de sortie de crise, le SNEEL recommande au Chef de l'État d'aller rapidement vers la nomination d'un Premier Ministre et la formation d'un nouveau gouvernement afin d'aller rapidement vers la matérialisation des accords ayant été signés. "Il n'y a pas une question nouvelle et les accords sont signés pour être respectés", a conclu Cheikh Alassane Sène.
NdarINFO
Il invite le Chef de l'État à aller très rapidement vers la nomination d'un Premier Ministre et la formation d'un nouveau gouvernement afin que les nouveaux ministres impliqués puissent se familiariser avec les accords signés. Le syndicaliste Cheikh Alassane Sène s'est insurgé également contre les lenteurs et lourdeurs administratives, la remise en cause des acquis par rapport aux crédits DMC bloqués depuis 2011, la non-éradication des abris provisoires dans les écoles, entre autres.
Le G 20 est en train d'exécuter son deuxième plan d'action avec un débrayage le 08 février et une grève totale les 09 et 10 février 2022 pour exiger du Gouvernement le respect des accords qu'il a signés avec les syndicats de l'enseignement le 17 avril 2017. Ces accords tournent autour de divers points à savoir l'éradication des lenteurs et lourdeurs administratives, la formation diplomante, le payement des rappels qui s'élèvent à environ 100 millions FCFA, le dégel des crédits DMC bloqués depuis l'année 2011, la fin des abris provisoires dans les écoles et établissements scolaires, la création du corps des admistrateurs scolaires, la révision du système de rémunération des agents de l'État, la viabilisation des 6100 parcelles octroyées dans les zacs des régions entre autres.
"Des rencontres ont eu lieu entre l'État et le G 7, le SNEEL membre du G 20 considère que l'heure est grave. Ces mouvements de grève risquent de compromettre l'année scolaire et de creuser dangereusement le quantum horaire. L'heure n'est pas à la mise sur pied de commission technique, où de faire des propositions et contre propositions afin de nous plonger dans des négociations", a renseigné Cheikh Alassane Sène, Secrétaire Général National du SNEEL par ailleurs membre du G 20. Il s'agit en réalité, a-t-il préconisé, d'aller vers la matérialisation des accords de 2014 qui sont réalistes et réalisables signés en présence du Premier Ministre Mouhamed Boune Abdalah Dione, de 7 ministres de la République, de tous les cadres de l'enseignement et de tous les partenaires de l'école. "Ces accords englobent ceux de 2018. Depuis la suppression du poste de Premier Ministre, les choses bougent timidement. Il n'a aucun contrôle hiérarchique en ce qui concerne l'application des accords. Lors de la dernière rencontre entre l'État et le G 7, rendez vous à été donné dans 15 jours au moment où les plans d'actions des cadres se poursuivent et se succèdent", a soutenu le syndicaliste.
Pour une solution de sortie de crise, le SNEEL recommande au Chef de l'État d'aller rapidement vers la nomination d'un Premier Ministre et la formation d'un nouveau gouvernement afin d'aller rapidement vers la matérialisation des accords ayant été signés. "Il n'y a pas une question nouvelle et les accords sont signés pour être respectés", a conclu Cheikh Alassane Sène.
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