Les étudiants des Universités de Dakar et de Saint-Louis sont si proches de la mort à cause de trois mois d’arriérés de bourses et la police se mêle à la danse en réprimant violemment les manifestations.
Depuis le début du mois de décembre, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) comme à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), les cours sont perturbés par les étudiants qui réclament trois mois de bourses (octobre, novembre et le trousseau).
Ainsi, ils affrontent chaque jour la police qui n’hésite pas à réprimer les manifestations communément appelées «fronts» dans le jargon estudiantin sénégalais.
«Malgré notre galère, nous sommes réprimés par la police. C’est pourquoi, nous sommes si proches de la mort. Toutefois, nous ne baisserons pas les bras», confie Khadim, une pierre (prête à être lancée aux policiers) à la main droite.
L’air triste et visage froissé, il est parmi ces centaines d’étudiants qui partent tous les jours au front pour exiger le paiement de leur dû. «Quelle que soit la violence de la police, nous irons jusqu’au bout. Nous mourons s’il le faut. Chaque année, le paiement débuté dans la 1ère quinzaine de novembre. Donc, rien n’explique ce retard», ajoute Aïcha, une fille aussi du lot des manifestants.
Le bilan des fronts est souvent lourd pour les étudiants, comme c’est le cas hier (mercredi), quand les forces de l’ordre ont violemment réprimé une manifestation des élèves-professeurs de la faculté des sciences et technologie de l’éducation et de la formation (FASTEF, ex-école normale supérieure) qui réclament aussi leur bourse, occasionnant de nombreux blessés parmi les manifestants.
«Dix étudiants ont été blessés par les forces de l’ordre et ils sont actuellement admis à l’hôpital», a déclaré a la presse Mame Cheikh Ndiaye, président de la commission des finances de l’amicale des étudiants de la FASTEF.
Le contestataire accuse la police d’avoir pénétré dans leurs chambres pour les mater en blessant beaucoup.
De son côté, la Direction des bourses a promis hier soir de débuter le paiement ce jeudi matin.
Au Sénégal, il y a trois types de bourses d’étudiant. Il s’agit d’une demi-bourse (18.000 F CFA), d’une bourse entière (36.000 F CFA) et d’une bourse de 3ème cycle (60.000 F CFA). Pour le trousseau, il est à 35.000 F CFA et commun à tous les étudiants.
Depuis 2010, le paiement a été bancarisé. Un système décrié par les étudiants qui dénoncent souvent les lenteurs notés dans cette opération.
Ndiack FAYE
http://koaci.com
Depuis le début du mois de décembre, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) comme à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), les cours sont perturbés par les étudiants qui réclament trois mois de bourses (octobre, novembre et le trousseau).
Ainsi, ils affrontent chaque jour la police qui n’hésite pas à réprimer les manifestations communément appelées «fronts» dans le jargon estudiantin sénégalais.
«Malgré notre galère, nous sommes réprimés par la police. C’est pourquoi, nous sommes si proches de la mort. Toutefois, nous ne baisserons pas les bras», confie Khadim, une pierre (prête à être lancée aux policiers) à la main droite.
L’air triste et visage froissé, il est parmi ces centaines d’étudiants qui partent tous les jours au front pour exiger le paiement de leur dû. «Quelle que soit la violence de la police, nous irons jusqu’au bout. Nous mourons s’il le faut. Chaque année, le paiement débuté dans la 1ère quinzaine de novembre. Donc, rien n’explique ce retard», ajoute Aïcha, une fille aussi du lot des manifestants.
Le bilan des fronts est souvent lourd pour les étudiants, comme c’est le cas hier (mercredi), quand les forces de l’ordre ont violemment réprimé une manifestation des élèves-professeurs de la faculté des sciences et technologie de l’éducation et de la formation (FASTEF, ex-école normale supérieure) qui réclament aussi leur bourse, occasionnant de nombreux blessés parmi les manifestants.
«Dix étudiants ont été blessés par les forces de l’ordre et ils sont actuellement admis à l’hôpital», a déclaré a la presse Mame Cheikh Ndiaye, président de la commission des finances de l’amicale des étudiants de la FASTEF.
Le contestataire accuse la police d’avoir pénétré dans leurs chambres pour les mater en blessant beaucoup.
De son côté, la Direction des bourses a promis hier soir de débuter le paiement ce jeudi matin.
Au Sénégal, il y a trois types de bourses d’étudiant. Il s’agit d’une demi-bourse (18.000 F CFA), d’une bourse entière (36.000 F CFA) et d’une bourse de 3ème cycle (60.000 F CFA). Pour le trousseau, il est à 35.000 F CFA et commun à tous les étudiants.
Depuis 2010, le paiement a été bancarisé. Un système décrié par les étudiants qui dénoncent souvent les lenteurs notés dans cette opération.
Ndiack FAYE
http://koaci.com