Le 22 juin 2011, des assemblées générales se sont tenues sur l’ensemble du territoire national. Elles étaient organisées par les partis de l’opposition, des organisations de la société civile et par des citoyens indépendants sous le nom de Mouvement des Forces Vives.
L’objectif de ces assemblées générales était de lutter contre le projet de loi instaurant un ticket président/vice-président avec seulement 25% des suffrages exprimés.
Le 23 juin, sur l’ensemble du territoire national, les sénégalais sont sortis simultanément pour dire non à ce projet de dévolution monarchique.
A Dakar particulièrement, la résistance fut épique et poussa Me Abdoulaye Wade à retirer son projet de loi antidémocratique.
Le lendemain, le 24 juin 2011, ce vaste mouvement fut baptisé Mouvement des Forces Vives du 23 juin (M23). Depuis cette date jusqu’ au 25 mars 2012, le M23 a combattu sans répit la candidature anticonstitutionnelle de Me Abdoulaye Wade et a contribué de façon décisive à la débâcle du régime libéral.
Donc le M23 est un mouvement spontané, circonstanciel et populaire, formé par des citoyens sénégalais de toutes les catégories socioprofessionnelles, pour lutter contre un abus de pouvoir.
Vous conviendrez sans doute avec nous que la rencontre initiée par Alioune Tine le 12 janvier 2013 ne reflète pas le M23 que nous avons connu.
Des ministres et des partis politiques de la mouvance présidentielle n’inviteront jamais la population à manifester contre une décision d’un gouvernement qu’ils ont mis en place.
Ce qui importe aujourd’ hui, c’ est que chacun fasse son travail. Que le gouvernement exécute la politique définie par le chef de l’État, que l’opposition s’oppose et que la société civile continue d’exercer le contrôle citoyen.
Si cette tentative de transformer le M23 en une association est une volonté de le neutraliser, ce n’est que peine perdue, car le M23 est déjà mort. Il est mort en même temps que le régime libéral.
Mais ce qu’il ne faut jamais perdre de vue, c’est que le M23 est un phénix.
Il naîtra de ses cendres le jour où l’État actuel abusera de son pouvoir. Il portera sûrement un autre nom : M26, M7 ou que sais-je encore.
Notre processus de démocratisation est irréversible, que chacun se le tienne pour dit.
Fait à Dakar, le 16 janvier 2013.
L’objectif de ces assemblées générales était de lutter contre le projet de loi instaurant un ticket président/vice-président avec seulement 25% des suffrages exprimés.
Le 23 juin, sur l’ensemble du territoire national, les sénégalais sont sortis simultanément pour dire non à ce projet de dévolution monarchique.
A Dakar particulièrement, la résistance fut épique et poussa Me Abdoulaye Wade à retirer son projet de loi antidémocratique.
Le lendemain, le 24 juin 2011, ce vaste mouvement fut baptisé Mouvement des Forces Vives du 23 juin (M23). Depuis cette date jusqu’ au 25 mars 2012, le M23 a combattu sans répit la candidature anticonstitutionnelle de Me Abdoulaye Wade et a contribué de façon décisive à la débâcle du régime libéral.
Donc le M23 est un mouvement spontané, circonstanciel et populaire, formé par des citoyens sénégalais de toutes les catégories socioprofessionnelles, pour lutter contre un abus de pouvoir.
Vous conviendrez sans doute avec nous que la rencontre initiée par Alioune Tine le 12 janvier 2013 ne reflète pas le M23 que nous avons connu.
Des ministres et des partis politiques de la mouvance présidentielle n’inviteront jamais la population à manifester contre une décision d’un gouvernement qu’ils ont mis en place.
Ce qui importe aujourd’ hui, c’ est que chacun fasse son travail. Que le gouvernement exécute la politique définie par le chef de l’État, que l’opposition s’oppose et que la société civile continue d’exercer le contrôle citoyen.
Si cette tentative de transformer le M23 en une association est une volonté de le neutraliser, ce n’est que peine perdue, car le M23 est déjà mort. Il est mort en même temps que le régime libéral.
Mais ce qu’il ne faut jamais perdre de vue, c’est que le M23 est un phénix.
Il naîtra de ses cendres le jour où l’État actuel abusera de son pouvoir. Il portera sûrement un autre nom : M26, M7 ou que sais-je encore.
Notre processus de démocratisation est irréversible, que chacun se le tienne pour dit.
Fait à Dakar, le 16 janvier 2013.