Dépitées par les promesses non tenues des autorités, les populations du village de Bopou THIOR ont décidé de passer à la vitesse supérieure après avoir lancé plusieurs appels au secours. « Nous avons refusé de parrainer un quelconque candidat dans le village. Nous ne pouvons plus placer notre confiance en personne. Aussi, nous avons demandé à nos parents établis dans les localités environnantes de nous soutenir dans ce combat », a renseigné leur porte-parole, Djiby DIOP.
« Nous invitons solennellement le Médiateur de la République Me Alioune Badara CISSÉ à rendre visite aux habitants de Bopou THIOR. Il pourra ainsi s’enquérir des conditions difficiles auxquelles nous sommes confrontés. Nous subissons pire que les populations du Ferlo et nous sommes à quelques mètres de Saint-Louis », a-t-il dit.
« Nous ne disposons toujours pas d’eau potable, d’électricité et d’une structure de santé. Aucune promesse n’a été tenue. Pour boire, nous transportons quotidiennement des bidons à Saint-Louis à bord de pirogues », dit-il. « D’autres, moins nantis creusent à même le sol pour chercher la source de vie. Tous puits sont salés. La nappe est affectée depuis l’ouverture du barrage de Diama », a confié M. DIOP.
L’augmentation du taux de salinité empêche en outre toute activité agricole ou pastorale dans le village. Ainsi, les jeunes contraints de chômer, s’adonnent à l’immigration clandestine.
Très remontés, les habitants de ce village mythique qui abrite les premiers cimetières de Saint-Louis refusent t l’installation de bureau dans cette localité à la présidentielle de 2019.
NDARINFO.COM
« Nous invitons solennellement le Médiateur de la République Me Alioune Badara CISSÉ à rendre visite aux habitants de Bopou THIOR. Il pourra ainsi s’enquérir des conditions difficiles auxquelles nous sommes confrontés. Nous subissons pire que les populations du Ferlo et nous sommes à quelques mètres de Saint-Louis », a-t-il dit.
« Nous ne disposons toujours pas d’eau potable, d’électricité et d’une structure de santé. Aucune promesse n’a été tenue. Pour boire, nous transportons quotidiennement des bidons à Saint-Louis à bord de pirogues », dit-il. « D’autres, moins nantis creusent à même le sol pour chercher la source de vie. Tous puits sont salés. La nappe est affectée depuis l’ouverture du barrage de Diama », a confié M. DIOP.
L’augmentation du taux de salinité empêche en outre toute activité agricole ou pastorale dans le village. Ainsi, les jeunes contraints de chômer, s’adonnent à l’immigration clandestine.
Très remontés, les habitants de ce village mythique qui abrite les premiers cimetières de Saint-Louis refusent t l’installation de bureau dans cette localité à la présidentielle de 2019.
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