«Le meurtre de George Floyd a créé une onde de choc, une prise de conscience universelle par rapport au racisme, à la discrimination. Cette prise de conscience qui pousse aujourd’hui les manifestants, un peu partout dans le monde, à déboulonner les statues des personnes qui ont été les symboles du racisme et de la discrimination dont la colonisation, constitue une des œuvres les plus achevées. On a vu la statue de Christophe Colomb qui a été déboulonnée, la statue de Victor Schœlcher, qui est supposé avoir aboli l’esclavage, qui l’a été aussi. On a vu, en Belgique, la statue du roi Léopold II qui a été déboulonnée également.
Aujourd’hui, ces actes symboliques qui sont en train de survenir en Occident, devraient avoir résonnance en Afrique. On ne peut pas comprendre que la statue de Faidherbe continue à trôner à Saint-Louis, que les autorités l’aient remise sur pied après qu’elle soit tombée d’elle-même. On ne peut pas comprendre que certaines rues de Dakar portent encore les noms de certains colons qui ont été particulièrement violents et répressifs contre les résistants sénégalais. Il appartient aux collectivités territoriales, à l’Etat du Sénégal de déboulonner toutes ces statues, d’enlever tous les noms de toutes ces rues parce qu’ils constituent une insulte à la mémoire des résistants sénégalais, à la souffrance qu’a enduré le peuple sénégalais dans sa lutte contre l’oppression coloniale.
Ce mouvement qui a lieu en Occident, il est honteux qu’il n’ait pas encore résonnance en Afrique. On n’appelle pas à la violence ; mais je dis que ce mouvement doit avoir résonnance ici, en Afrique. Elle doit être portée par les jeunes et les élus. Les statues, aussi bien que les noms des rues, renvoient à un passé colonial douloureux, au racisme, à l’oppression qu’ont subi les indigènes. Laisser sur place les statues ou ne pas changer les noms des rues, tend à légitimer l’oppression coloniale. Il faut qu’on enseigne aux Africains, au Sénégalais, l’histoire de leur continent, les héros de ce continent, pour préserver la dignité du peuple sénégalais. C’est valable pour tous les autres Etats africains.
Aujourd’hui encore, entendre des capitales porter des noms tels que Brazzaville, en l’honneur de Savorgna de Brazza, est une véritable honte. Il faut qu’on se débarrasse de ces héros et qu’on mette en valeur nos propres résistants. C’est comme ça qui va redonner de la fierté à la jeunesse africaine, l’honneur à ceux qui ont résisté. L’Afrique ne peut pas avancer si on est complexé, en pensant qu’on a pas d’histoire».
Aujourd’hui, ces actes symboliques qui sont en train de survenir en Occident, devraient avoir résonnance en Afrique. On ne peut pas comprendre que la statue de Faidherbe continue à trôner à Saint-Louis, que les autorités l’aient remise sur pied après qu’elle soit tombée d’elle-même. On ne peut pas comprendre que certaines rues de Dakar portent encore les noms de certains colons qui ont été particulièrement violents et répressifs contre les résistants sénégalais. Il appartient aux collectivités territoriales, à l’Etat du Sénégal de déboulonner toutes ces statues, d’enlever tous les noms de toutes ces rues parce qu’ils constituent une insulte à la mémoire des résistants sénégalais, à la souffrance qu’a enduré le peuple sénégalais dans sa lutte contre l’oppression coloniale.
Ce mouvement qui a lieu en Occident, il est honteux qu’il n’ait pas encore résonnance en Afrique. On n’appelle pas à la violence ; mais je dis que ce mouvement doit avoir résonnance ici, en Afrique. Elle doit être portée par les jeunes et les élus. Les statues, aussi bien que les noms des rues, renvoient à un passé colonial douloureux, au racisme, à l’oppression qu’ont subi les indigènes. Laisser sur place les statues ou ne pas changer les noms des rues, tend à légitimer l’oppression coloniale. Il faut qu’on enseigne aux Africains, au Sénégalais, l’histoire de leur continent, les héros de ce continent, pour préserver la dignité du peuple sénégalais. C’est valable pour tous les autres Etats africains.
Aujourd’hui encore, entendre des capitales porter des noms tels que Brazzaville, en l’honneur de Savorgna de Brazza, est une véritable honte. Il faut qu’on se débarrasse de ces héros et qu’on mette en valeur nos propres résistants. C’est comme ça qui va redonner de la fierté à la jeunesse africaine, l’honneur à ceux qui ont résisté. L’Afrique ne peut pas avancer si on est complexé, en pensant qu’on a pas d’histoire».