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De l'encens à l'intérieur de la Mairie, des pagnes Batik, des pagnes tissés, du "mounass", on aura tout vu à l'installation de Mansour FAYE, le nouveau maire de Saint-Louis. Après avoir longuement rencontré le maitre sortant, Mansour FAYE s'est dirigé vers la tribune officielle sous les "hourras" et folles ovations d'une foule en furie.
Là, un "Serou Deunk" spécial est placé et le maire ministre va marcher dessus pour regagner sa place dans la loge officielle.
Une cérémonie aussi solennelle, mettant l'avenir de Saint-Louis en jeu, a été rythmée par des éloges et du griotisme à outrance, en l'honneur à l'édile. Certaines personnalités qui étaient là, il y a quelques années pour chanter la gloire d'Oumane Masseck NDIAYE, puis de Bamba DIEYE à leur installation, ont déjà fait le "diébalou" ou le serment d'allégence au beau-frère du président.
L'autre fait insolite, l'indifférence à la presse de Saint-Louis, jetée en pâture par les organisateurs qui n'ont donné daigné offrir une seule place aux chasseurs d'infos malgré l'importance de leur mission. Ces derniers se mettront sous un soleil ardent alors que les tambours et tintamarres battaient le macadam.
L'appel au travail a été lancé pour sauver Saint-Louis de cette décrépitude qui la caractérise, de ces nombreuses urgentes qui interpellent les nouveaux élus, mais les gouvernants politiques de la ville ne semblent pas mesurer la sacralité de la fonction à laquelle ils viennent d'accéder.
"Saint-Louis n'avancera pas", a lâché un spectateur dépité par les extravagances. En tout cas, les sentinelles citoyennes de Saint-Louis, désintéressées par les titres, billets de banque et autre matérialisme, accrochées uniquement à l'émergence de leur ville, doivent se réveiller et se dresser.
NDAR INFO
Là, un "Serou Deunk" spécial est placé et le maire ministre va marcher dessus pour regagner sa place dans la loge officielle.
Une cérémonie aussi solennelle, mettant l'avenir de Saint-Louis en jeu, a été rythmée par des éloges et du griotisme à outrance, en l'honneur à l'édile. Certaines personnalités qui étaient là, il y a quelques années pour chanter la gloire d'Oumane Masseck NDIAYE, puis de Bamba DIEYE à leur installation, ont déjà fait le "diébalou" ou le serment d'allégence au beau-frère du président.
L'autre fait insolite, l'indifférence à la presse de Saint-Louis, jetée en pâture par les organisateurs qui n'ont donné daigné offrir une seule place aux chasseurs d'infos malgré l'importance de leur mission. Ces derniers se mettront sous un soleil ardent alors que les tambours et tintamarres battaient le macadam.
L'appel au travail a été lancé pour sauver Saint-Louis de cette décrépitude qui la caractérise, de ces nombreuses urgentes qui interpellent les nouveaux élus, mais les gouvernants politiques de la ville ne semblent pas mesurer la sacralité de la fonction à laquelle ils viennent d'accéder.
"Saint-Louis n'avancera pas", a lâché un spectateur dépité par les extravagances. En tout cas, les sentinelles citoyennes de Saint-Louis, désintéressées par les titres, billets de banque et autre matérialisme, accrochées uniquement à l'émergence de leur ville, doivent se réveiller et se dresser.
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