Mal de gorge, rhume et autres rhumatismes vont souvent de pair avec la saison. Hassan qui souffre d’asthme confie les difficultés qu’il a à respirer lorsqu’il fait froid. « J’ai souvent le nez bouché et les bronches prises dès les premiers moments de fraicheur. »
De même, Aïda à bientôt 60 ans explique que le froid la fait souffrir au niveau de ses articulations, elle en éprouve même des difficultés à marcher. La fraicheur touche tous les habitants sans distinction et la maladie guette celui qui n’y prend pas gare.
Pour lutter contre ces désagréments, chacun a sa solution.
Si la période sèche est pour vous un calvaire, rien de mieux que le « anda » pour réchauffer l’atmosphère. Les plus frileux le mettront à chauffer dès le matin alors que la majorité tendrait plutôt à le laisser brûler à la faveur de la nuit. Goé, diguigué ou gowé soof sont les grands gagnants dans les familles qui les préfèrent aux autres tchouraï. Les femmes les choisissent, car ils durent plus longtemps et permettent de chasser les mauvaises odeurs. Rien de mieux que de rendre le foyer accueillant pour garder le mari à la maison, confient les malicieuses.
Les femmes, dans la bonne tradition sénégalaise, souhaitent avant tout rester élégantes. Mais comment rester attrayantes quand les alizées obligent à couvrir chaque partie du corps ? Les jeunes filles revêtent plus aisément pulls et vestes que leurs mères qui jugent cet accoutrement peu seyant. Ainsi, Bulo confie que lors de l’arrivée du froid elle porte du wax, du bazin lourd ou encore du tchoup qui lui permet de mieux se protéger. Cette quarantenaire déclare que sous son boubou elle porte un petit tricot de corps et par-dessus une jolie voile ou châle qui lui permet d’agrémenter sa tenue.
On l’aura compris, avec ce temps, il n’est pas question pour ces dames de revêtir le petit pagne. Les intempéries, n’en déplaise à ces messieurs, ne permettent pas aux femmes d’exposer leurs charmes naturels. Mais consolation pour les couples, c’est une période de rapprochement pour conserver le peu de chaleur qu’il reste dans le foyer. Émilie observe « la couverture c’est bien, mais rien n’est mieux que la couverture humaine. » Les amoureux n’ont donc pas la crainte d’attraper froid à l’inverse des célibataires qui regrette de ne s’être pas « fait épingler ». De même, c’est un drame dans les ménages, car il faut pour certaines obtenir l’avantage sur les autres épouses pour ne pas attraper froid. Les plus habiles utiliseront le Némali, mais attention aux novices que le feu ne fasse pas trop de fumée. Car avoir chaud est bien, mais il n’est pas question non plus d’étouffer.
NDARINFO.COM
De même, Aïda à bientôt 60 ans explique que le froid la fait souffrir au niveau de ses articulations, elle en éprouve même des difficultés à marcher. La fraicheur touche tous les habitants sans distinction et la maladie guette celui qui n’y prend pas gare.
Pour lutter contre ces désagréments, chacun a sa solution.
Si la période sèche est pour vous un calvaire, rien de mieux que le « anda » pour réchauffer l’atmosphère. Les plus frileux le mettront à chauffer dès le matin alors que la majorité tendrait plutôt à le laisser brûler à la faveur de la nuit. Goé, diguigué ou gowé soof sont les grands gagnants dans les familles qui les préfèrent aux autres tchouraï. Les femmes les choisissent, car ils durent plus longtemps et permettent de chasser les mauvaises odeurs. Rien de mieux que de rendre le foyer accueillant pour garder le mari à la maison, confient les malicieuses.
Les femmes, dans la bonne tradition sénégalaise, souhaitent avant tout rester élégantes. Mais comment rester attrayantes quand les alizées obligent à couvrir chaque partie du corps ? Les jeunes filles revêtent plus aisément pulls et vestes que leurs mères qui jugent cet accoutrement peu seyant. Ainsi, Bulo confie que lors de l’arrivée du froid elle porte du wax, du bazin lourd ou encore du tchoup qui lui permet de mieux se protéger. Cette quarantenaire déclare que sous son boubou elle porte un petit tricot de corps et par-dessus une jolie voile ou châle qui lui permet d’agrémenter sa tenue.
On l’aura compris, avec ce temps, il n’est pas question pour ces dames de revêtir le petit pagne. Les intempéries, n’en déplaise à ces messieurs, ne permettent pas aux femmes d’exposer leurs charmes naturels. Mais consolation pour les couples, c’est une période de rapprochement pour conserver le peu de chaleur qu’il reste dans le foyer. Émilie observe « la couverture c’est bien, mais rien n’est mieux que la couverture humaine. » Les amoureux n’ont donc pas la crainte d’attraper froid à l’inverse des célibataires qui regrette de ne s’être pas « fait épingler ». De même, c’est un drame dans les ménages, car il faut pour certaines obtenir l’avantage sur les autres épouses pour ne pas attraper froid. Les plus habiles utiliseront le Némali, mais attention aux novices que le feu ne fasse pas trop de fumée. Car avoir chaud est bien, mais il n’est pas question non plus d’étouffer.
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