Les élèves-maitres de Saint Louis dont leur admission a été annulée par le ministre de l’Education au terme des investigations, ont été refusés l’accès au Centre régional de formation du personnel de l’éducation. C’est le porte-parole du collectif des 690 élèves-maitres, Abdoul Aziz Kane, qui l’a annoncé hier, mercredi 6 août 2014, tout soulignant le dépôt de leur recours auprès de la Cour suprême ce vendredi.
Après avoir annulé leur admission malgré 5 mois de formation déjà entamés dans les Centres régionaux de formation du personnel de l’Education (Crfpe), les autorités académiques ont passé à la vitesse supérieure pour mettre leur mesure en exécution. A en croire le porte-parole du collectif des 690 élèves-maitres, les élèves-maitres de Saint Louis dont leur admission a été annulée par le ministre de tutelle au terme des investigations, ont été refusés l’accès dans leur établissement de formation.
Joint au téléphone hier, mercredi 6 août 2014, Abdoul Aziz Diop se dit surpris de la mesure des autorités académiques pendant que cette affaire est pendante devant la justice.
« Nous avons interpellé la directrice de l’établissement pour voir quelles sont les raisons de cette mesure d’interdiction aux élèves de ne pas franchir la porte du Centre régional. Elle m’a dit que cette décision vient du Gouverneur de Saint Louis», a confié Abdoul Aziz Diop, non sans avoir relevé que «c’est une décision est illogique dans la mesure où le ministre soutient que l’enquête suit son Cour ».
Suite à l’annulation de l’admission des 690 élèves-maîtres ayant bénéficié de notes falsifiées à l’occasion du concours de recrutement, session 2013-2014, le ministre avait décidé, à titre provisoire, de relever certains agents du ministère impliqués dans le traitement et la délibération des résultats du concours. Il a ensuite procédé au remplacement des 690 cas de fraude par les candidats les mieux classés de la liste d’attente.
Suffisant pour le collectif d’engager la bataille juridique en annonçant le dépôt de leur recours à la Cour suprême ce vendredi pour annulation de la décision de leur ministre de tutelle.
« Un recours nécessite des normes à respecter. Notre pool d’avocats va le déposer ce vendredi matin. Je pense qu’il y a des non-dits sur cette affaire », a soutenu M. Diop.
Par ailleurs, Abdoul Aziz Diop estime avoir reçu des menaces venant des autorités académiques sur le combat qu’ils sont entrain de mener pour que lumière soit faite sur ces cas de fraude. Tout en comptant aller jusqu’au bout de leur réclamation, ils exigent, a-t-il dit, que les autorités donnent des preuves de leurs accusations.
Serigne Mbaye Thiam avait annoncé, rappelons-le, après vérification systématique des notes des 2 545 candidats de la base de données de la direction des Examens et Concours (Dexco) déclarés admis au Concours de recrutement des élèves-maitres (Crem), que 690 ont vu leurs notes revues à la hausse, soit 27,11%.
SUdonline
Après avoir annulé leur admission malgré 5 mois de formation déjà entamés dans les Centres régionaux de formation du personnel de l’Education (Crfpe), les autorités académiques ont passé à la vitesse supérieure pour mettre leur mesure en exécution. A en croire le porte-parole du collectif des 690 élèves-maitres, les élèves-maitres de Saint Louis dont leur admission a été annulée par le ministre de tutelle au terme des investigations, ont été refusés l’accès dans leur établissement de formation.
Joint au téléphone hier, mercredi 6 août 2014, Abdoul Aziz Diop se dit surpris de la mesure des autorités académiques pendant que cette affaire est pendante devant la justice.
« Nous avons interpellé la directrice de l’établissement pour voir quelles sont les raisons de cette mesure d’interdiction aux élèves de ne pas franchir la porte du Centre régional. Elle m’a dit que cette décision vient du Gouverneur de Saint Louis», a confié Abdoul Aziz Diop, non sans avoir relevé que «c’est une décision est illogique dans la mesure où le ministre soutient que l’enquête suit son Cour ».
Suite à l’annulation de l’admission des 690 élèves-maîtres ayant bénéficié de notes falsifiées à l’occasion du concours de recrutement, session 2013-2014, le ministre avait décidé, à titre provisoire, de relever certains agents du ministère impliqués dans le traitement et la délibération des résultats du concours. Il a ensuite procédé au remplacement des 690 cas de fraude par les candidats les mieux classés de la liste d’attente.
Suffisant pour le collectif d’engager la bataille juridique en annonçant le dépôt de leur recours à la Cour suprême ce vendredi pour annulation de la décision de leur ministre de tutelle.
« Un recours nécessite des normes à respecter. Notre pool d’avocats va le déposer ce vendredi matin. Je pense qu’il y a des non-dits sur cette affaire », a soutenu M. Diop.
Par ailleurs, Abdoul Aziz Diop estime avoir reçu des menaces venant des autorités académiques sur le combat qu’ils sont entrain de mener pour que lumière soit faite sur ces cas de fraude. Tout en comptant aller jusqu’au bout de leur réclamation, ils exigent, a-t-il dit, que les autorités donnent des preuves de leurs accusations.
Serigne Mbaye Thiam avait annoncé, rappelons-le, après vérification systématique des notes des 2 545 candidats de la base de données de la direction des Examens et Concours (Dexco) déclarés admis au Concours de recrutement des élèves-maitres (Crem), que 690 ont vu leurs notes revues à la hausse, soit 27,11%.
SUdonline