A Grabové, où sont tombés les débris de l'avion le 17 juillet, des dizaines d'enquêteurs néerlandais, australiens et malaisiens ont passé plusieurs heures samedi à s'affairer dans les morceaux épars du Boeing sous la surveillance de rebelles armés, a constaté une journaliste de l'AFP. Des chiens renifleurs étaient également sur place à la recherche des restes de victimes, qui constituent la priorité à ce stade plutôt que l'élucidation des causes de la catastrophe. Un petit groupe d'experts qui s'était rendu sur une autre partie du site à la recherche de morceaux de fuselage a choisi en revanche de quitter les lieux alors que des explosions dues à des tirs d'artillerie se rapprochaient, a indiqué l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) qui encadre l'équipe d'experts.
Danger
"C'était suffisamment proche pour que nous décidions de partir, l'impact des tirs d'artillerie était très bruyant et le sol tremblait", a expliqué à la presse Alexander Hug, chef adjoint de la mission en Ukraine de l'OSCE. En revanche, sur la partie du site où sont menées les recherches les plus actives, les travaux ont pu continuer malgré des tirs de mortiers entendus à distance et ont permis de mettre à jour de nouveaux restes humains, pour le deuxième jour consécutif, a indiqué la mission néerlandaise dans un communiqué.Les restes doivent être soumis à un premier examen médico-légal à Kharkiv, plus au nord, avant de rejoindre les Pays-Bas à des fins d'identification.
Hommage
Les victimes de la catastrophe aérienne ont été honorées samedi à la célèbre Gay Pride sur les canaux d'Amsterdam. Des collègues des spécialistes du sida morts dans le crash brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "A la mémoire de nos collègues du MH17". Six spécialistes du sida, dont l'expert néerlandais Joep Lange, se trouvaient à bord de l'avion de Malaysia Airlines. Ils se rendaient à une conférence sur le sida à Melbourne, en Australie.
7sur7.be
Danger
"C'était suffisamment proche pour que nous décidions de partir, l'impact des tirs d'artillerie était très bruyant et le sol tremblait", a expliqué à la presse Alexander Hug, chef adjoint de la mission en Ukraine de l'OSCE. En revanche, sur la partie du site où sont menées les recherches les plus actives, les travaux ont pu continuer malgré des tirs de mortiers entendus à distance et ont permis de mettre à jour de nouveaux restes humains, pour le deuxième jour consécutif, a indiqué la mission néerlandaise dans un communiqué.Les restes doivent être soumis à un premier examen médico-légal à Kharkiv, plus au nord, avant de rejoindre les Pays-Bas à des fins d'identification.
Hommage
Les victimes de la catastrophe aérienne ont été honorées samedi à la célèbre Gay Pride sur les canaux d'Amsterdam. Des collègues des spécialistes du sida morts dans le crash brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "A la mémoire de nos collègues du MH17". Six spécialistes du sida, dont l'expert néerlandais Joep Lange, se trouvaient à bord de l'avion de Malaysia Airlines. Ils se rendaient à une conférence sur le sida à Melbourne, en Australie.
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