Barack Obama reçoit, ce vendredi, à la Maison Blanche, le Dalaï Lama. L’annonce de cet entretien privé entre le président américain et le chef spirituel tibétain en exil a aussitôt provoqué la colère de la Chine, qui exige l’annulation de ce rendez-vous.
Ce sont les mêmes menaces qu’en 2011, la dernière fois que Barack Obama a reçu le Dalaï Lama.
La Chine se dit – via son ministère des Affaires étrangères - « fermement opposée à cette rencontre qui constitue une grossière ingérence dans les affaires intérieures du pays ».
Pékin accuse Washington de soutenir un dangereux séparatiste, et prévient : ce rendez-vous va détériorer les relations sino-américaines, comme elles ont gelé les relations sino-britanniques pendant 18 mois, après une rencontre entre le Premier ministre britannique David Cameron, et le Dalaï Lama en 2012.
Les Etats-Unis – eux – évoquent leur inquiétude concernant les droits de l’homme, dans la province autonome du Tibet, mais aussi dans les régions limitrophes. En quatre ans, plus de 120 Tibétains (126 selon le gouvernement tibétain en exil), majoritairement des moines, se sont immolés par le feu pour dénoncer les atteintes à leur religion et à leur culture. Aujourd’hui, des séances de rééducation politique sont imposées dans les monastères, et la zone est inaccessible aux journalistes. Les autorités chinoises accusent le Dalaï Lama d’orchestrer cette contestation depuis son exil en Inde.
Rfi.fr
Ce sont les mêmes menaces qu’en 2011, la dernière fois que Barack Obama a reçu le Dalaï Lama.
La Chine se dit – via son ministère des Affaires étrangères - « fermement opposée à cette rencontre qui constitue une grossière ingérence dans les affaires intérieures du pays ».
Pékin accuse Washington de soutenir un dangereux séparatiste, et prévient : ce rendez-vous va détériorer les relations sino-américaines, comme elles ont gelé les relations sino-britanniques pendant 18 mois, après une rencontre entre le Premier ministre britannique David Cameron, et le Dalaï Lama en 2012.
Les Etats-Unis – eux – évoquent leur inquiétude concernant les droits de l’homme, dans la province autonome du Tibet, mais aussi dans les régions limitrophes. En quatre ans, plus de 120 Tibétains (126 selon le gouvernement tibétain en exil), majoritairement des moines, se sont immolés par le feu pour dénoncer les atteintes à leur religion et à leur culture. Aujourd’hui, des séances de rééducation politique sont imposées dans les monastères, et la zone est inaccessible aux journalistes. Les autorités chinoises accusent le Dalaï Lama d’orchestrer cette contestation depuis son exil en Inde.
Rfi.fr