Décidément, 2017 ne manquera pas de candidats. Invitée du journal télévisé de TF1, Rama Yade a annoncé jeudi sa candidature à la présidence de la République. «C'est évidemment un moment important pour moi. Et je précise de suite que je ne suis pas candidate à la primaire» de la droite, a précisé l'ancienne secrétaire d'Etat en invoquant le général de Gaulle. Elle veut être une candidate indépendante dès le premier tour de la présidentielle en se lançant dès maintenant à la recherche des 500 maires qui devront parrainer sa candidature. «Je ne me présente pas pour témoigner, ni pour peser, ni pour négocier, quoi que ce soit», jure-t-elle. Ajoutant: «Je me présente car la situation est hors-norme et qu'il faut un projet de radicalité».
Pour appuyer sa candidature, Rama Yade «lance une coopérative politique avec plusieurs mouvements citoyens et politiques dans l'objectif d'incarner cette nouvelle offre politique». L'«Alliance écologiste et indépendante, le Parti libéral démocrate, Démocratie 21, le Rassemblement écocitoyen et le Cercle de la diversité» ont décidé d'ores et déjà de rejoindre l'ancienne secrétaire d'État.
Exclue de l'UDI fin 2015, Rama Yade pourra notamment s'appuyer sur le Parti libéral démocrate pour ce combat politique. «Nous avons la conviction que ceux qui sont à l'origine des problèmes de la France ne peuvent pas faire partie de la solution», écrit dans un communiqué Aurélien Véron, le président du PLD.
«Révolution démocratique»
Rama Yade, qui a perdu son dernier mandat en décembre dernier, elle se félicite d'être «libre de lancer un nouveau mouvement et une nouvelle offre politique aux Français».
Un slogan a été choisi: «La France qui ose». Un site internet et un compte Twitter ont aussi été ouverts dès jeudi après-midi. «Le recours, c'est vous: le peuple français», y est-il écrit. «L'élection de 2017 ne sera comme aucune autre, elle ne peut pas l'être», peut-on encore lire.
Un petit texte présente la démarche de la candidate: «Pour tous ceux qui sont écartés des décisions qui ont besoin de participer, agir, coopérer, tous les sacrifiés de la démocratie et les invisibles de la République, “la France qui ose” sera une communauté d'idées et d'actions en réseau qui permet de mobiliser les énergies».
Elle promet qu'une «révolution démocratique (fera) face à la démocratie confisquée». «L'étouffement de la démocratie française par les appareils politiques doit cesser», ajoute la description proposée sur le site de Rama Yade. «Libérer l'initiative, la créativité, abattre les monopoles privés dirigés par la même oligarchie qui se refile les postes, mobiliser la société civile... Voila la perspective d'une société de l'innovation», peut-on encore lire.
Logo de la campagne de Rama Yade
Une première proposition est avancée: «Des citoyens tirés au sort pour contrôler les parlementaires de leur circonscription», pour aller «au-delà de l'abolition des privilèges, cumul des mandats ou réduction du nombre des parlementaires».
Interrogé par Le Scan sur le refus de Rama Yade de participer à la primaire de la droite, le député Thierry Solère -chargé de l'organisation du scrutin- y voit un non-sujet. «Être candidat à la primaire, y obtenir les parrainages suffisants, c'est très difficile. Être candidat à la présidentielle c'est encore plus difficile. Rama Yade est aujourd'hui une personnalité politique indépendande qui n'a pas de mandat. Alors est-ce que je m'inquiète d'une éventuelle division de la droite au premier tour de la présidentielle? La réponse est non», dit-il cinglant.
Pour appuyer sa candidature, Rama Yade «lance une coopérative politique avec plusieurs mouvements citoyens et politiques dans l'objectif d'incarner cette nouvelle offre politique». L'«Alliance écologiste et indépendante, le Parti libéral démocrate, Démocratie 21, le Rassemblement écocitoyen et le Cercle de la diversité» ont décidé d'ores et déjà de rejoindre l'ancienne secrétaire d'État.
Exclue de l'UDI fin 2015, Rama Yade pourra notamment s'appuyer sur le Parti libéral démocrate pour ce combat politique. «Nous avons la conviction que ceux qui sont à l'origine des problèmes de la France ne peuvent pas faire partie de la solution», écrit dans un communiqué Aurélien Véron, le président du PLD.
«Révolution démocratique»
Rama Yade, qui a perdu son dernier mandat en décembre dernier, elle se félicite d'être «libre de lancer un nouveau mouvement et une nouvelle offre politique aux Français».
Un slogan a été choisi: «La France qui ose». Un site internet et un compte Twitter ont aussi été ouverts dès jeudi après-midi. «Le recours, c'est vous: le peuple français», y est-il écrit. «L'élection de 2017 ne sera comme aucune autre, elle ne peut pas l'être», peut-on encore lire.
Un petit texte présente la démarche de la candidate: «Pour tous ceux qui sont écartés des décisions qui ont besoin de participer, agir, coopérer, tous les sacrifiés de la démocratie et les invisibles de la République, “la France qui ose” sera une communauté d'idées et d'actions en réseau qui permet de mobiliser les énergies».
Elle promet qu'une «révolution démocratique (fera) face à la démocratie confisquée». «L'étouffement de la démocratie française par les appareils politiques doit cesser», ajoute la description proposée sur le site de Rama Yade. «Libérer l'initiative, la créativité, abattre les monopoles privés dirigés par la même oligarchie qui se refile les postes, mobiliser la société civile... Voila la perspective d'une société de l'innovation», peut-on encore lire.
Logo de la campagne de Rama Yade
Une première proposition est avancée: «Des citoyens tirés au sort pour contrôler les parlementaires de leur circonscription», pour aller «au-delà de l'abolition des privilèges, cumul des mandats ou réduction du nombre des parlementaires».
Interrogé par Le Scan sur le refus de Rama Yade de participer à la primaire de la droite, le député Thierry Solère -chargé de l'organisation du scrutin- y voit un non-sujet. «Être candidat à la primaire, y obtenir les parrainages suffisants, c'est très difficile. Être candidat à la présidentielle c'est encore plus difficile. Rama Yade est aujourd'hui une personnalité politique indépendande qui n'a pas de mandat. Alors est-ce que je m'inquiète d'une éventuelle division de la droite au premier tour de la présidentielle? La réponse est non», dit-il cinglant.