Comme pour faire justice au cas de l’inspecteur des Impôts et des Domaines, radié de la fonction publique le 29 Août 2016 par décret présidentiel, les Sénégalais ont voté massivement la liste de la coalition « Ndawu Askan-wi ». Une liste portée par le tonitruant Ousmane Sonko, qui devient ainsi la révélation des élections législatives du 30 Juillet dernier.
Pour rappel, l’ancien secrétaire général du syndicat des Impôts et Domaines s’était illustré à travers des révélations fracassantes contre la gestion du régime du président Macky Sall. Notamment dans les contrats nébuleux signés entre l’Etat du Sénégal et certaines multinationales et hommes d’affaires étrangers après la découverte de gisements de pétrole et de gaz. Mais aussi, l’opacité qui voile l’exploitation du zircon dans notre pays. Dans son combat également, Sonko s’est toujours braqué contre l’immixtion de la famille et de la belle-famille présidentielle dans la gestion des affaires de l’Etat.
Une posture qu’il justifie d’ailleurs par ce paradoxe qui prend le contre-pied du président de la République qui avait théorisé la « gestion sobre et vertueuse » qu’il feint d’imprimer à son magistère. Justice a été donc rendue avec l’élection du président du parti PASTEF à l’hémicycle, qui est un grand cadre qui avait été recruté dans la fonction publique par voie de concours très sélectif.
Aussi, il faudra s’attendre à ce que le niveau du débat soit relevé à la représentation populaire, sans compter les propositions de loi et les enquêtes parlementaires qu’Ousmane Sonko devra porter pour l’intérêt des Sénégalais qu’il a toujours défendu.
Mamadou SALL
Pour rappel, l’ancien secrétaire général du syndicat des Impôts et Domaines s’était illustré à travers des révélations fracassantes contre la gestion du régime du président Macky Sall. Notamment dans les contrats nébuleux signés entre l’Etat du Sénégal et certaines multinationales et hommes d’affaires étrangers après la découverte de gisements de pétrole et de gaz. Mais aussi, l’opacité qui voile l’exploitation du zircon dans notre pays. Dans son combat également, Sonko s’est toujours braqué contre l’immixtion de la famille et de la belle-famille présidentielle dans la gestion des affaires de l’Etat.
Une posture qu’il justifie d’ailleurs par ce paradoxe qui prend le contre-pied du président de la République qui avait théorisé la « gestion sobre et vertueuse » qu’il feint d’imprimer à son magistère. Justice a été donc rendue avec l’élection du président du parti PASTEF à l’hémicycle, qui est un grand cadre qui avait été recruté dans la fonction publique par voie de concours très sélectif.
Aussi, il faudra s’attendre à ce que le niveau du débat soit relevé à la représentation populaire, sans compter les propositions de loi et les enquêtes parlementaires qu’Ousmane Sonko devra porter pour l’intérêt des Sénégalais qu’il a toujours défendu.
Mamadou SALL