Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a annoncé lors de son point de presse qu'il allait introduire un recours contre sa radiation. Il a précisé qu'il ne le faisait pas pour retourner à l'Assemblée nationale, mais pour démontrer aux Sénégalais si les responsables actuels du pouvoir sont sérieux, dignes de confiance et respectent l'État de droit.
« On ne peut pas me radier et laisser d’autres députés définitivement condamnés à l’Assemblée », a-t-il déclaré.
Dias a ajouté : « Ceux qui sont de mauvaise foi sont libres, chacun aura son tour. Et franchement, ceux qui se réjouissent de ma radiation, permettez-moi de vous dire que je n'ai pas ma place dans cette Assemblée pour des raisons qui me sont propres. »
Il a aussi demandé que soit radié un autre député, également condamné, soulignant qu'il ne doit pas y avoir de discrimination.
Concernant sa destitution en tant que maire de Dakar, il a évoqué la législation en vigueur : « L’article 135 du Code général des collectivités stipule que la révocation d’un maire est possible uniquement en cas de condamnation pour un crime. Or, j’ai été condamné pour un délit, pas pour un crime. Ceux qui cherchent à manipuler les textes pour justifier une éventuelle destitution, je leur fais savoir dès maintenant que cela n’arrivera pas. Je n’irai pas plus loin, mais nous ne céderons pas d’un millimètre. »
« On ne peut pas me radier et laisser d’autres députés définitivement condamnés à l’Assemblée », a-t-il déclaré.
Dias a ajouté : « Ceux qui sont de mauvaise foi sont libres, chacun aura son tour. Et franchement, ceux qui se réjouissent de ma radiation, permettez-moi de vous dire que je n'ai pas ma place dans cette Assemblée pour des raisons qui me sont propres. »
Il a aussi demandé que soit radié un autre député, également condamné, soulignant qu'il ne doit pas y avoir de discrimination.
Concernant sa destitution en tant que maire de Dakar, il a évoqué la législation en vigueur : « L’article 135 du Code général des collectivités stipule que la révocation d’un maire est possible uniquement en cas de condamnation pour un crime. Or, j’ai été condamné pour un délit, pas pour un crime. Ceux qui cherchent à manipuler les textes pour justifier une éventuelle destitution, je leur fais savoir dès maintenant que cela n’arrivera pas. Je n’irai pas plus loin, mais nous ne céderons pas d’un millimètre. »