Tout le monde sait que le peuple égyptien était doté d'une grande intelligence pour construire les pyramides ou de gigantesques statues. Ils avaient notamment développé des systèmes de traîneaux pour déplacer plusieurs tonnes de blocs de pierre. Mais une question revenait avec insistance: comment faisaient-ils pour les tirer dans le sable?
Si la réponse semble aujourd'hui enfantine, il a toutefois fallu l'intervention de plusieurs physiciens néerlandais de l'Université d'Amsterdam et de la Fondation pour la recherche fondamentale sur la matière (FOM) pour y voir un peu plus clair dans cette affaire. Et selon le site "Phys.org", le résultat de leurs recherches publié dans les "Physical Review Letters" (datant du 29 avril) permet (enfin) de percer ce mystère.
Goutte d'eau
La solution? Elle est aussi simple qu'une goutte d'eau. Effectivement, il apparaît que les Egyptiens se sont facilités la tâche en mouillant le sable à l'avant du traîneau. Des tests effectués en laboratoire ont démontré que la force de traction est diminuée de moitié en dosant correctement l'humidité du sable.
Question de dosage
Si on ajoute de l'eau au sable, des "ponts capillaires" se forment entre les grains. Les petites gouttes d'eau les collent entre eux et la compacité du sable augmente. Forcément, un traîneau glisse mieux sur une surface compacte. Sur le sable sec, la progression a plutôt tendance à freiner. Et en versant trop d'eau, le risque de boue est possible et la force de traction deviendra à nouveau très compliquée. Bref, tout est une question de dosage...
Avancée historique
Cette découverte, une avancée importante dans l'Histoire, permettrait aussi de comprendre le comportement d'autres matériaux granuleux, comme le béton, le goudron ou l'asphalte. Et par la même occasion d'améliorer les transports à travers le monde (10% de notre consommation énergétique totale).
Si la réponse semble aujourd'hui enfantine, il a toutefois fallu l'intervention de plusieurs physiciens néerlandais de l'Université d'Amsterdam et de la Fondation pour la recherche fondamentale sur la matière (FOM) pour y voir un peu plus clair dans cette affaire. Et selon le site "Phys.org", le résultat de leurs recherches publié dans les "Physical Review Letters" (datant du 29 avril) permet (enfin) de percer ce mystère.
Goutte d'eau
La solution? Elle est aussi simple qu'une goutte d'eau. Effectivement, il apparaît que les Egyptiens se sont facilités la tâche en mouillant le sable à l'avant du traîneau. Des tests effectués en laboratoire ont démontré que la force de traction est diminuée de moitié en dosant correctement l'humidité du sable.
Question de dosage
Si on ajoute de l'eau au sable, des "ponts capillaires" se forment entre les grains. Les petites gouttes d'eau les collent entre eux et la compacité du sable augmente. Forcément, un traîneau glisse mieux sur une surface compacte. Sur le sable sec, la progression a plutôt tendance à freiner. Et en versant trop d'eau, le risque de boue est possible et la force de traction deviendra à nouveau très compliquée. Bref, tout est une question de dosage...
Avancée historique
Cette découverte, une avancée importante dans l'Histoire, permettrait aussi de comprendre le comportement d'autres matériaux granuleux, comme le béton, le goudron ou l'asphalte. Et par la même occasion d'améliorer les transports à travers le monde (10% de notre consommation énergétique totale).