Un soldat israélien pourrait avoir été enlevé vendredi matin dans le sud de la bande de Gaza, a rapporté l'armée israélienne. (1er août 2014) Image: AFP
S'en remettant aux informations de son allié historique israélien, le président américain a attribué toute la responsabilité de la rupture de la trêve au Hamas. Parlant de violation «barbare, il a estimé très difficile de mettre en place d'un nouveau cessez-le-feu sans l'engagement du mouvement islamiste.
Il a aussi réclamé davantage de protection à l'égard de la population civile à Gaza, prise au piège des combats entre le Hamas et Israël.
Plus de 1500 Palestiniens tués
La crise s'est aggravée au moment même où un cessez-le-feu de 72 heures entre Israël et le Hamas devait apporter un peu de soulagement aux 1,8 million de Gazaouis prisonniers de l'enclave soumise à un déluge de feu.
La trêve entrée en vigueur à 8H00 locales et censée permettre aux habitants durement éprouvés de se réapprovisionner et d'enterrer leurs morts, n'aura pas tenu deux heures.
La barre des 1500 Palestiniens tués a été franchie en ce 25e jour de la guerre, ont indiqué les services d'urgence. Selon l'ONU, les trois quarts des morts sont des civils, dont de nombreux enfants. Côté israélien, la plupart des morts sont des militaires impliqués dans le conflit. Soixante-trois ont péri, ainsi que trois civils.
Soldat enlevé
Les chances d'une pause durable semblent plus éloignées que jamais, après la probable capture d'un sous-lieutenant israélien de 23 ans, et la mort côté palestinien d'au moins 62 personnes dans des tirs d'artillerie israéliens près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza dévastée et asphyxiée, selon les secours locaux.
Deux soldats israéliens ont été tués au cours de l'affrontement qui aurait conduit à la capture du sous-lieutenant près de Rafah, selon l'armée israélienne. Un rapt qui n'a pas été revendiqué.
Accusations mutuelles
Israël et le Hamas se sont renvoyé la responsabilité du nouvel échec de cette trêve, la première pourtant que les deux camps avaient acceptée depuis le début des hostilités le 8 juillet.
Le Hamas a assuré n'avoir mené aucune opération après l'entrée en vigueur de la trêve. Pour le porte-parole de l'organisation islamiste à Gaza, Fawzi Barhum, «c'est l'occupant (Israël) qui a violé le cessez-le-feu». «La résistance palestinienne a agi au nom de son droit à l'autodéfense pour arrêter les massacres de notre peuple», a-t-il ajouté.
Une grande partie de la journée, le secteur de Rafah a été soumis à d'intenses bombardements israéliens, qui, outre 62 morts, ont fait au moins 350 blessés, selon les services d'urgence. La plus grande confusion régnait à Rafah, les secours s'employant comme ils pouvaient à essayer de récupérer les blessés et les morts, ont indiqué des correspondants de l'AFP.
Négociations repoussées
Des négociations étaient censées s'engager vendredi au Caire pour que le cessez-le-feu puisse durer plus longtemps que les précédentes trêves, unilatérales et toutes avortées.
L'Egypte a informé les responsables palestiniens qu'elle repoussait ces pourparlers après qu'Israël l'eut informée de la probable capture d'un de ses soldats, a indiqué un responsable du Jihad islamique, organisation qui devait prendre part à cet effort de négociation. Le Caire a de son côté assuré que son invitation tenait toujours.
Une délégation palestinienne composée de représentants du Hamas, de son allié du Jihad islamique et du Fatah se rendra au Caire samedi «quelles que soient les circonstances», a indiqué le président palestinien Mahmoud Abbas.
Des manifestations sporadiques en soutien à Gaza ont par ailleurs éclaté dans les grandes villes de Cisjordanie occupée. Deux Palestiniens ont été tués par l'armée d'occupation israélienne à Tulkarem, près de Naplouse et à Safaa. (ats/Newsnet)s[
Il a aussi réclamé davantage de protection à l'égard de la population civile à Gaza, prise au piège des combats entre le Hamas et Israël.
Plus de 1500 Palestiniens tués
La crise s'est aggravée au moment même où un cessez-le-feu de 72 heures entre Israël et le Hamas devait apporter un peu de soulagement aux 1,8 million de Gazaouis prisonniers de l'enclave soumise à un déluge de feu.
La trêve entrée en vigueur à 8H00 locales et censée permettre aux habitants durement éprouvés de se réapprovisionner et d'enterrer leurs morts, n'aura pas tenu deux heures.
La barre des 1500 Palestiniens tués a été franchie en ce 25e jour de la guerre, ont indiqué les services d'urgence. Selon l'ONU, les trois quarts des morts sont des civils, dont de nombreux enfants. Côté israélien, la plupart des morts sont des militaires impliqués dans le conflit. Soixante-trois ont péri, ainsi que trois civils.
Soldat enlevé
Les chances d'une pause durable semblent plus éloignées que jamais, après la probable capture d'un sous-lieutenant israélien de 23 ans, et la mort côté palestinien d'au moins 62 personnes dans des tirs d'artillerie israéliens près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza dévastée et asphyxiée, selon les secours locaux.
Deux soldats israéliens ont été tués au cours de l'affrontement qui aurait conduit à la capture du sous-lieutenant près de Rafah, selon l'armée israélienne. Un rapt qui n'a pas été revendiqué.
Accusations mutuelles
Israël et le Hamas se sont renvoyé la responsabilité du nouvel échec de cette trêve, la première pourtant que les deux camps avaient acceptée depuis le début des hostilités le 8 juillet.
Le Hamas a assuré n'avoir mené aucune opération après l'entrée en vigueur de la trêve. Pour le porte-parole de l'organisation islamiste à Gaza, Fawzi Barhum, «c'est l'occupant (Israël) qui a violé le cessez-le-feu». «La résistance palestinienne a agi au nom de son droit à l'autodéfense pour arrêter les massacres de notre peuple», a-t-il ajouté.
Une grande partie de la journée, le secteur de Rafah a été soumis à d'intenses bombardements israéliens, qui, outre 62 morts, ont fait au moins 350 blessés, selon les services d'urgence. La plus grande confusion régnait à Rafah, les secours s'employant comme ils pouvaient à essayer de récupérer les blessés et les morts, ont indiqué des correspondants de l'AFP.
Négociations repoussées
Des négociations étaient censées s'engager vendredi au Caire pour que le cessez-le-feu puisse durer plus longtemps que les précédentes trêves, unilatérales et toutes avortées.
L'Egypte a informé les responsables palestiniens qu'elle repoussait ces pourparlers après qu'Israël l'eut informée de la probable capture d'un de ses soldats, a indiqué un responsable du Jihad islamique, organisation qui devait prendre part à cet effort de négociation. Le Caire a de son côté assuré que son invitation tenait toujours.
Une délégation palestinienne composée de représentants du Hamas, de son allié du Jihad islamique et du Fatah se rendra au Caire samedi «quelles que soient les circonstances», a indiqué le président palestinien Mahmoud Abbas.
Des manifestations sporadiques en soutien à Gaza ont par ailleurs éclaté dans les grandes villes de Cisjordanie occupée. Deux Palestiniens ont été tués par l'armée d'occupation israélienne à Tulkarem, près de Naplouse et à Safaa. (ats/Newsnet)s[