La démocratie sénégalaise, "ou plutôt ce qu'il en reste", a été passée au crible, selon le quotidien Les Échos, par un groupe d'intellectuels africains. Contestations et soubresauts ayant jalonné l'élection présidentielle obligent, leur verdict est sans appel : il y a recul.
L'ancien Directeur exécutif d'Amnesty international en Afrique de l'ouest et du centre, notre compatriote Alioune Tine, parle de "la politique du Wathiathia" pour décrire l'absence notoire de dialogue et le manque de confiance entre les différents acteurs.
Dans un tribune publiée dans le journal français Le Point sous le titre "Sénégal : le syndrome Sonko", l'écrivain franco-guinéen Tierno Monénembo s'interroge en ces termes : "Mais où est donc passée cette société fluide et raffinée que nous a léguée le lettré Senghor ?".
Une situation "loin d'être une surprise" pour l'Ong américaine Freedom House. Dans son dernier rapport 2019, intitulé "La démocratie en retraite" qui compile des données de 195 pays, elle se désole de "la dégringolade de la démocratie sénégalaise".
Idem pour le journal spécialisé espagnol, "El Orden Mundial", dont un auteur, Dr Pablo Moral, reste persuadé que "le président sénégalais nouvellement réélu doit concilier deux réalités : une économie émergente prometteuse et de pressants défis sociaux".
Invité à s'exprimer sur la dernière présidentielle, par France 24, le journaliste Louis-Magloire Keumayo, par ailleurs président du Club de l'information africaine, a déploré, pour sa part, "la régression de la démocratie sénégalaise qui était une vitrine en Afrique".
SENEWEB
L'ancien Directeur exécutif d'Amnesty international en Afrique de l'ouest et du centre, notre compatriote Alioune Tine, parle de "la politique du Wathiathia" pour décrire l'absence notoire de dialogue et le manque de confiance entre les différents acteurs.
Dans un tribune publiée dans le journal français Le Point sous le titre "Sénégal : le syndrome Sonko", l'écrivain franco-guinéen Tierno Monénembo s'interroge en ces termes : "Mais où est donc passée cette société fluide et raffinée que nous a léguée le lettré Senghor ?".
Une situation "loin d'être une surprise" pour l'Ong américaine Freedom House. Dans son dernier rapport 2019, intitulé "La démocratie en retraite" qui compile des données de 195 pays, elle se désole de "la dégringolade de la démocratie sénégalaise".
Idem pour le journal spécialisé espagnol, "El Orden Mundial", dont un auteur, Dr Pablo Moral, reste persuadé que "le président sénégalais nouvellement réélu doit concilier deux réalités : une économie émergente prometteuse et de pressants défis sociaux".
Invité à s'exprimer sur la dernière présidentielle, par France 24, le journaliste Louis-Magloire Keumayo, par ailleurs président du Club de l'information africaine, a déploré, pour sa part, "la régression de la démocratie sénégalaise qui était une vitrine en Afrique".
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