«Il faut dire que d’un côté, c’est tout à fait normal. On ne peut qu’attendre cela de lui. Mais de l’autre côté on peut soupçonner une tactique, encore une stratégie pour mieux ficeler l’opposition ». Ces propos sont de l’analyste politique Ibrahima Sylla qui disséquait l’appel au dialogue lancé mardi par le chef de l’Etat Macky Sall en direction de ses prédécesseurs mais aussi de l’opposition.
Et de l’avis du Professeur en Sciences politiques à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis, «certains vont profiter de cette main tendue pour faire leur transhumance en toute tranquillité, en toute simplicité pour ne pas paraître suspects».
Mais dans tous les cas, explique Pr Sylla, «l’opposition crédible au Sénégal ne répondra pas positivement à cet appel qui est pour moi un appel trompe-l’œil, parce qu’on a vu tout ce qui a été posé en amont». L’enseignant chercher d’ajouter sur Sud Fm : «Ce qu’on attend de lui ce n’est pas qu’il dialogue. Le chef de l’Etat doit incarner une vision».
Macky Sall avait convié mardi au dialogue l’opposition, un peu après la validation de sa victoire lors de la Présidentielle du 24 février dernier par le Conseil Constitutionnel, avec 58,26% des suffrages qui se sont valablement exprimés. Le Président avait expliqué, pour justifier sa posture, que le Sénégal étant le dénominateur commun, tout le monde avait sa place pour contribuer à aller de l’avant.
Et de l’avis du Professeur en Sciences politiques à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis, «certains vont profiter de cette main tendue pour faire leur transhumance en toute tranquillité, en toute simplicité pour ne pas paraître suspects».
Mais dans tous les cas, explique Pr Sylla, «l’opposition crédible au Sénégal ne répondra pas positivement à cet appel qui est pour moi un appel trompe-l’œil, parce qu’on a vu tout ce qui a été posé en amont». L’enseignant chercher d’ajouter sur Sud Fm : «Ce qu’on attend de lui ce n’est pas qu’il dialogue. Le chef de l’Etat doit incarner une vision».
Macky Sall avait convié mardi au dialogue l’opposition, un peu après la validation de sa victoire lors de la Présidentielle du 24 février dernier par le Conseil Constitutionnel, avec 58,26% des suffrages qui se sont valablement exprimés. Le Président avait expliqué, pour justifier sa posture, que le Sénégal étant le dénominateur commun, tout le monde avait sa place pour contribuer à aller de l’avant.