Le professeur Babacar Kanté, ancien vice-président du Conseil constitutionnel a livré un cours magistral sur la justice Constitutionnelle lors de la séance inaugurale de l’Institut des droits de l’Homme et de la paix (Idhp) hier, à l’université de Dakar. «Même élu démocratiquement, le pouvoir perd sa légitimité ».
S’il fallait ne retenir qu’une phrase du cours magistral que le professeur Babacar Kanté a donné hier à l’université Dakar, ce serait bien celle-là. « La légitimité d’un pouvoir n’est jamais acquise d’avance, bien au contraire, elle est dans l’exercice quotidien. Pour le Professeur Demba Sy, constitutionnaliste « Le fait délire quelqu’un ne lui donne pas la légitimité totale. Il y a ce qu’on appelle la légitimité d’entrée et la légitimité de performance ».
Et la légitimité de performance ne s’acquiert que dans l’exercice permanent par le citoyen de son droit fondamental au contrôle et à l’évaluation des autorités. En conclusion, lorsque le pouvoir se cache derrière la carte blanche de l’élection et le délai d’un mandat pour repousser toute critique, il est dans la violation de l’expression d’un droit fondamental. « La loi devient alors l’expression de la majorité présidentielle, dit le professeur Kanté.
Ainsi pour éviter ces dérives autoritaristes, il appartient à la justice constitutionnaliste de s’ériger en rempart en se dotant d’armes pour protéger les droits fondamentaux, socle d’une société du vivre ensemble. En résumé, le citoyen, qui demeure au début et à la fin de la démocratie, doit exiger son droit à la critique.
Senegal7.com
S’il fallait ne retenir qu’une phrase du cours magistral que le professeur Babacar Kanté a donné hier à l’université Dakar, ce serait bien celle-là. « La légitimité d’un pouvoir n’est jamais acquise d’avance, bien au contraire, elle est dans l’exercice quotidien. Pour le Professeur Demba Sy, constitutionnaliste « Le fait délire quelqu’un ne lui donne pas la légitimité totale. Il y a ce qu’on appelle la légitimité d’entrée et la légitimité de performance ».
Et la légitimité de performance ne s’acquiert que dans l’exercice permanent par le citoyen de son droit fondamental au contrôle et à l’évaluation des autorités. En conclusion, lorsque le pouvoir se cache derrière la carte blanche de l’élection et le délai d’un mandat pour repousser toute critique, il est dans la violation de l’expression d’un droit fondamental. « La loi devient alors l’expression de la majorité présidentielle, dit le professeur Kanté.
Ainsi pour éviter ces dérives autoritaristes, il appartient à la justice constitutionnaliste de s’ériger en rempart en se dotant d’armes pour protéger les droits fondamentaux, socle d’une société du vivre ensemble. En résumé, le citoyen, qui demeure au début et à la fin de la démocratie, doit exiger son droit à la critique.
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