Né de El Hadj Malick Sy et Sokhna Rokhaya Ndiaye en 1885 à Saint-Louis, Serigne Babacar Sy est le premier khalif général des tidjanes. Après avoir fait ses humanités à Saint-Louis, où il apprit le coran et la chariha, il devient le plus grand savant de sa génération.
Un fait qu’il mit en œuvre à travers plusieurs poèmes sur le prophète (Psl), sur Cheikh Ahmed Tidjane Sy, fondateur de la «Tidjanya» et sur son père El Hadj Malick Sy.
Au Sénégal, Serigne Babacar Sy était également appelé Serigne Mbaye Sy. Il est le premier marabout a porté le titre de khalif général de la Tidjanya. De son magistère, il a toujours défendu avec dévouement, trois choses : l’islam, la tarikha tidjane et les «dahiras», dont il est l’initiateur en 1932.
Les «Dahiras » sont des entités à vocation éducationnelle, de solidarité, d’entre aide, de fraternité en Islam qui, de nos jours, sont des milieux de culture, d’éducation et de formation islamiques. Cette approche a vite fait de s’imposer comme un outil performant au service de l’Islam au Sénégal et ailleurs. Le premier mis sur pied s’appelait «Dahiratoul kirâm tidianiya». Donc, c’est à lui que toutes les confréries doivent cette trouvaille qui a rapidement fait des adeptes.
Papa de Serigne Mansour Sy et de Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Makhtoum, l’actuel khalif, Serigne Babacar Sy était également réputé comme étant un grand savant mystique. L’on rapporte qu’il répondait à certains de ses disciplines qui évoquaient son nom dans leurs prières.
Nourrie de culture du raffinement et de la délicatesse en grand Saint-louisien de naissance, Serigne Babacar Sy était pour les disciples, l’homme de la situation. Ouvert d’esprit et sur son monde, mais ferme dans ses principes et la défense de la Tijâniyya.
Il a tellement marqué son khalifa que les générations successives qui ne l’ont pas connu en font pourtant leur modèle spirituel. Le 25 mars 1957, Serigne Babacar Sy est rappelé à Dieu, à son domicile de Tivaouane, à l’âge de 72ans. De tous ceux qui ont visité son œuvre, le témoignage reste le même. «Serigne Babacar Sy était un fin lettré, un poète au talent rare, un spécialiste de la Tajwiid (bonne diction en lecture coranique) et un Tafsir (exégète) du Saint-Coran », disent-ils en chœur.
Marianne Siva DIOP gfm.sn
Un fait qu’il mit en œuvre à travers plusieurs poèmes sur le prophète (Psl), sur Cheikh Ahmed Tidjane Sy, fondateur de la «Tidjanya» et sur son père El Hadj Malick Sy.
Au Sénégal, Serigne Babacar Sy était également appelé Serigne Mbaye Sy. Il est le premier marabout a porté le titre de khalif général de la Tidjanya. De son magistère, il a toujours défendu avec dévouement, trois choses : l’islam, la tarikha tidjane et les «dahiras», dont il est l’initiateur en 1932.
Les «Dahiras » sont des entités à vocation éducationnelle, de solidarité, d’entre aide, de fraternité en Islam qui, de nos jours, sont des milieux de culture, d’éducation et de formation islamiques. Cette approche a vite fait de s’imposer comme un outil performant au service de l’Islam au Sénégal et ailleurs. Le premier mis sur pied s’appelait «Dahiratoul kirâm tidianiya». Donc, c’est à lui que toutes les confréries doivent cette trouvaille qui a rapidement fait des adeptes.
Papa de Serigne Mansour Sy et de Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Makhtoum, l’actuel khalif, Serigne Babacar Sy était également réputé comme étant un grand savant mystique. L’on rapporte qu’il répondait à certains de ses disciplines qui évoquaient son nom dans leurs prières.
Nourrie de culture du raffinement et de la délicatesse en grand Saint-louisien de naissance, Serigne Babacar Sy était pour les disciples, l’homme de la situation. Ouvert d’esprit et sur son monde, mais ferme dans ses principes et la défense de la Tijâniyya.
Il a tellement marqué son khalifa que les générations successives qui ne l’ont pas connu en font pourtant leur modèle spirituel. Le 25 mars 1957, Serigne Babacar Sy est rappelé à Dieu, à son domicile de Tivaouane, à l’âge de 72ans. De tous ceux qui ont visité son œuvre, le témoignage reste le même. «Serigne Babacar Sy était un fin lettré, un poète au talent rare, un spécialiste de la Tajwiid (bonne diction en lecture coranique) et un Tafsir (exégète) du Saint-Coran », disent-ils en chœur.
Marianne Siva DIOP gfm.sn