Plus de 160 pays vont signer, vendredi 22 avril, à New York, un accord international destiné à ralentir le réchauffement de la planète, avec l'espoir de maintenir l'élan donné par la conférence de Paris de décembre (COP21).
Une soixantaine de chefs d'État et de gouvernement sont attendus au siège de l'ONU, dont le président français François Hollande, le vice-premier ministre chinois Zhang Gaoli, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le secrétaire d'État américain John Kerry et le Premier ministre italien Matteo Renzi. Même la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, menacée de destitution, doit faire le voyage. Elle devrait en profiter pour dénoncer devant ses pairs le "coup d'État" dont elle s'estime victime de la part du Parlement.
Côté célébrités, l'acteur récemment oscarisé et militant écologiste Leonardo DiCaprio devrait être de la partie, pour galvaniser les énergies.
Sans Obama ni Poutine
"Jamais un accord international n'aura été signé par autant de pays en un seul jour", a souligné en amont la ministre française de l'Environnement, Ségolène Royal, qui préside la COP21. Le précédent record datait de 1982, quand 119 pays avaient paraphé la Convention de l'ONU sur le droit de la mer.
La ministre a minimisé l'absence de certains dirigeants de pays-clés, car grands pollueurs, comme le président américain Barack Obama et son homologue russe Vladimir Poutine, ou encore le Premier ministre indien Narendra Modi : "Que certains ne soient pas là n'affaiblit pas l'accord".
Mais la signature n'est qu'une première étape. L'accord n'entrera en vigueur que lorsque 55 pays responsables d'au moins 55 % des émissions de gaz à effet de serre l'auront ratifié, ce qui pourrait intervenir dès 2017, soit trois ans avant avant la date prévue par l’accord. "On est, de l’avis des experts, sur une très bonne voie pour arriver à une ratification peut-être dès l’année prochaine", rapporte Emmanuel Saint-Martin, correspondant de France 24 à New York.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, souhaite que les pays s'engagent vendredi à ratifier rapidement, afin de "faire comprendre aux gouvernements et au monde des affaires qu'il est temps d'intensifier l'action sur le climat". Car le temps presse. Le mois dernier a été le mois de mars le plus chaud jamais enregistré, selon les météorologues américains. Et ce record de température a été battu pendant 11 mois consécutifs, une série inédite en 137 ans de relevés.
Les petits États insulaires à l’honneur
L'accord de Paris engage ses signataires à limiter la hausse de température "bien en-deçà de 2°C" et à "poursuivre leurs efforts" pour limiter cette hausse à 1,5°C. Cet objectif très ambitieux demandera une volonté soutenue et des centaines de milliards de dollars pour assurer la transition vers des énergies propres.
En tant que président du pays hôte de la COP 21, François Hollande sera le premier à parapher solennellement le texte. Celui-ci reste ouvert pendant un an à la signature des 195 pays qui l'ont négocié.
FRANCE24 Avec AFP
Une soixantaine de chefs d'État et de gouvernement sont attendus au siège de l'ONU, dont le président français François Hollande, le vice-premier ministre chinois Zhang Gaoli, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le secrétaire d'État américain John Kerry et le Premier ministre italien Matteo Renzi. Même la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, menacée de destitution, doit faire le voyage. Elle devrait en profiter pour dénoncer devant ses pairs le "coup d'État" dont elle s'estime victime de la part du Parlement.
Côté célébrités, l'acteur récemment oscarisé et militant écologiste Leonardo DiCaprio devrait être de la partie, pour galvaniser les énergies.
Sans Obama ni Poutine
"Jamais un accord international n'aura été signé par autant de pays en un seul jour", a souligné en amont la ministre française de l'Environnement, Ségolène Royal, qui préside la COP21. Le précédent record datait de 1982, quand 119 pays avaient paraphé la Convention de l'ONU sur le droit de la mer.
La ministre a minimisé l'absence de certains dirigeants de pays-clés, car grands pollueurs, comme le président américain Barack Obama et son homologue russe Vladimir Poutine, ou encore le Premier ministre indien Narendra Modi : "Que certains ne soient pas là n'affaiblit pas l'accord".
Mais la signature n'est qu'une première étape. L'accord n'entrera en vigueur que lorsque 55 pays responsables d'au moins 55 % des émissions de gaz à effet de serre l'auront ratifié, ce qui pourrait intervenir dès 2017, soit trois ans avant avant la date prévue par l’accord. "On est, de l’avis des experts, sur une très bonne voie pour arriver à une ratification peut-être dès l’année prochaine", rapporte Emmanuel Saint-Martin, correspondant de France 24 à New York.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, souhaite que les pays s'engagent vendredi à ratifier rapidement, afin de "faire comprendre aux gouvernements et au monde des affaires qu'il est temps d'intensifier l'action sur le climat". Car le temps presse. Le mois dernier a été le mois de mars le plus chaud jamais enregistré, selon les météorologues américains. Et ce record de température a été battu pendant 11 mois consécutifs, une série inédite en 137 ans de relevés.
Les petits États insulaires à l’honneur
L'accord de Paris engage ses signataires à limiter la hausse de température "bien en-deçà de 2°C" et à "poursuivre leurs efforts" pour limiter cette hausse à 1,5°C. Cet objectif très ambitieux demandera une volonté soutenue et des centaines de milliards de dollars pour assurer la transition vers des énergies propres.
En tant que président du pays hôte de la COP 21, François Hollande sera le premier à parapher solennellement le texte. Celui-ci reste ouvert pendant un an à la signature des 195 pays qui l'ont négocié.
FRANCE24 Avec AFP