Le père et le frère de Pierre Legrand, capturé au Niger le 16 septembre 2010 et détenu depuis au Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), ont porté plainte vendredi pour enlèvement et séquestration, ainsi que mise en danger de la vie d'autrui, ont-ils annoncé à l'AFP.
La plainte, avec constitution de partie civile, contre X, vise notamment de possibles manquements à la sécurité d'Areva et d'une filiale du groupe Vinci, Sogea-Satom, pour laquelle travaillait l'otage français. "Depuis 1.000 jours, les progrès sont insignifiants, nous ne voulons pas nous reprocher de n'avoir rien fait, nous voulons comprendre", a dit le père de l'otage, Alain Legrand.
La plainte, pour enlèvement et séquestration aggravés, en lien avec une entreprise terroriste, atteintes volontaires à l'intégrité physique et mise en danger de la vie d'autrui, devrait aboutir à la désignation d'un juge d'instruction. Pierre Legrand a été enlevé avec d'autres Français près du site d'extraction d'uranium d'Arlit au Niger, exploité par Areva, le 16 septembre 2010. M. Legrand et trois autres Français sont toujours retenus par AQMI au Sahel.
L'employeur de l'otage a mis en place "des mesures de sécurité insuffisantes compte tenu du contexte ambiant dans le nord du Niger en septembre 2010, et ce depuis quelques années", selon la plainte déposée par l'avocat de la famille, Me Olivier Morice. La plainte cite en particulier une lettre du préfet d'Arlit, adressée au responsable de la Satom à Arlit, deux semaines avant les enlèvements, selon laquelle "la menace du groupe Aqmi est à prendre au sérieux car un tel contexte est favorable à toutes les actions crapuleuses".
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La plainte, avec constitution de partie civile, contre X, vise notamment de possibles manquements à la sécurité d'Areva et d'une filiale du groupe Vinci, Sogea-Satom, pour laquelle travaillait l'otage français. "Depuis 1.000 jours, les progrès sont insignifiants, nous ne voulons pas nous reprocher de n'avoir rien fait, nous voulons comprendre", a dit le père de l'otage, Alain Legrand.
La plainte, pour enlèvement et séquestration aggravés, en lien avec une entreprise terroriste, atteintes volontaires à l'intégrité physique et mise en danger de la vie d'autrui, devrait aboutir à la désignation d'un juge d'instruction. Pierre Legrand a été enlevé avec d'autres Français près du site d'extraction d'uranium d'Arlit au Niger, exploité par Areva, le 16 septembre 2010. M. Legrand et trois autres Français sont toujours retenus par AQMI au Sahel.
L'employeur de l'otage a mis en place "des mesures de sécurité insuffisantes compte tenu du contexte ambiant dans le nord du Niger en septembre 2010, et ce depuis quelques années", selon la plainte déposée par l'avocat de la famille, Me Olivier Morice. La plainte cite en particulier une lettre du préfet d'Arlit, adressée au responsable de la Satom à Arlit, deux semaines avant les enlèvements, selon laquelle "la menace du groupe Aqmi est à prendre au sérieux car un tel contexte est favorable à toutes les actions crapuleuses".
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