L’école élémentaire de l’hydrobase, a abrité, jeudi, la célébration de la Petite journée des Droits de l’homme, organisée le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, en collaboration avec le Centre d’Informations des Nations Unies et Amnesty Sénégal. Des fresques murales sur le thème de la tolérance, des présentations théâtrales, ateliers et discussions ont rythmé la commémoration de cette journée qui, pour Monsieur b[Andrea ORI, représentant du Bureau régional du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, est une bonne occasion de plaider pour le respect des droits des enfants dans le milieu scolaire.]b
Cette forme de violence préoccupe les responsables du le Haut Commissariat qui ont fait le déplacement à Saint-Louis pour sensibiliser les corps éducatifs et les parents sur la nécessité de respecter ses droits. Pour M. ORI, l’enjeu est de définir « une approche éducative ou les droits de l’homme », et l’État doit s’impliquer pour que le citoyen puisse jouer un rôle significatif dans la promotion de la citoyenneté.
Le représentant du Bureau régional informe, en outre, qu’une panoplie d’actions de soutien est mise en œuvre par son organisation pour soutenir les États qui ont ratissé cette convention, et les aider à face aux défis de protection des droits de l’homme. « L’État doit veiller fermement à la protection de ces droits », a dit M.Andrea ORI.
Le directeur de l’école de l’hydrobase s’est réjoui de la ténue de cette journée dans cet établissement qui regroupe au total 492 élèves avec 266 filles et 226 garçons. « C’est un réel plaisir pour toute l’équipe pédagogique de recevoir cette activité », note M. Niasse qui a invité les élèves à faire preuve d’attention pour assimiler les enseignements dispensés, dans le cadre de cette fête pédagogique.
Un important plaidoyer a été lancé pour une bonne prise en charge des droits des enfants dans le corpus pédagogique et pour une résolution définitive des questions à la maltraitance de l’enfance dans les milieux scolaires.
Mme Aminata Kébé, chargée de programme au Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme révèle que les actions de sensibilisations ne sont pas souscrites dans ce milieu et s’étendent à travers plusieurs programmes structurants. Elle note que la célébration de cette journée est une opportunité pour les acteurs sociaux de se pencher sur la problématique de la mendicité.
« Le phénomène des enfants errants nous interpelle tous. La place des enfants ne se trouve pas dans la rue. La mendicité expose les enfants à d’innombrables risques. Elle ne sied pas avec l’image que le Sénégal reflète dehors» explique Mme Kébé.
« La maltraitance doit connaitre un terme », a-t-elle confié à Ndarinfo.com en indiquant ce phénomène devra être combattues dans les structures éducatives de base, à savoir les maisons et les écoles.
NDAR INFO