Le ministre délégué français en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, et le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, ont manifesté, mardi, la volonté commune des deux pays de travailler à accroître leurs partenariats et échanges commerciaux.
"Nous avons évoqué la façon dont on pouvait mieux travailler pour augmenter nos partenariats et nos échanges, à la fois les investissement français ici au Sénégal, mais aussi les exportations du Sénégal vers la France’’, a déclaré Franck Riester, à l’issue d’une réunion à huis clos avec son homologue sénégalais, bouclant sa visite officielle de deux jours à Dakar.
APS
"Nous avons évoqué la façon dont on pouvait mieux travailler pour augmenter nos partenariats et nos échanges, à la fois les investissement français ici au Sénégal, mais aussi les exportations du Sénégal vers la France’’, a déclaré Franck Riester, à l’issue d’une réunion à huis clos avec son homologue sénégalais, bouclant sa visite officielle de deux jours à Dakar.
Selon lui, l’ambition est de "faire mieux ensemble pour que les Français achètent davantage de produits sénégalais".
Il s’agit aussi de "bâtir des joint-ventures, des partenariats de long terme, gagnant-gagnant, entre entreprises françaises et entreprises sénégalaises pour relever un grand nombre de défis en matière d’agroalimentaire, du numérique, de ville durable", a t-il précisé.
Il s’agit aussi de "bâtir des joint-ventures, des partenariats de long terme, gagnant-gagnant, entre entreprises françaises et entreprises sénégalaises pour relever un grand nombre de défis en matière d’agroalimentaire, du numérique, de ville durable", a t-il précisé.
"Dans la réflexion que conduit la France sur la relocalisation d’un certain nombre chaînes de valeurs suite à une rupture d’approvisionnement que nous avons eue dans le cadre de la Covid-19, on pense qu’une partie de ces chaînes de valeurs pourrait être produite ici au Sénégal", a-t-il avancé.
’’Nous avons parlé de la question des vaccins, à la fois la livraison des doses à travers le dispositif COVAX, mais aussi le dispositif qui va permettre la production et la distribution, ici au Sénégal, de vaccins’’ ; a-t-il fait savoir.
Il s’agira donc "surtout de voir les secteurs précis sur lesquels le Sénégal à un avantage comparatif, de voir quelle partie de la chaîne de valeurs de ces secteurs pourra être réalisée ici au Sénégal, pour augmenter notre croissance économique, mais surtout, créer également des emplois au Sénégal", a pour sa part expliqué Amadou Hott.
Les deux ministres ont également évoqué au cours de cet tête-à-tête, le sommet pour le financement des économies africaines qui vient de se tenir à Paris, notamment "les modalités pratiques de suivi, surtout de mise en œuvre des décisions qui sont prises dans le cadre des prochains grands rendez-vous, notamment celui du G20 en octobre."
Selon M. Hott, il faut voir "dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne et la présidence sénégalaise de l’Union africaine, l’année prochaine, comment faire pour que les grandes décisions qui sont prises soient mises en œuvre dans les meilleurs délais".
La nécessité d’appuyer d’avantage le secteur privé africain, en particulier sénégalais, avec des mécanismes de financements innovants, a été également au cœur des discussions, a fait savoir Amadou Hott.
"Nous avons étudié comment l’AFD pourra soutenir davantage nos autres instruments tels que la BNDE, le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), dans le cadre de mécanismes déjà existants, avec la France qui a mis déjà 3,5 milliards d’euros à la disposition de l’Afrique pour soutenir les entreprises africaines en termes de garantie et de financement", a-t-il avancé.
Selon lui, il est plutôt question de voir "comment mettre cela concrètement en œuvre au Sénégal, comment booster les actions déjà prises en ce sens, avec une plus grande cohésion, un partenariat avec des mécanismes de garantie mis en place l’Etat du Sénégal dans le cadre de la relance".
Ils ont également évoqué "la mobilisation de ressources concessionnelles, avec le changement des règles de l’OCDE pour réduire les primes de risques et rallonger les maturités", a-t-il dit.
Des réflexions vont ainsi porter sur la mobilisation de "ressources concessionnelles sur le très long terme pour les projets phares, en partenariat toujours avec les entreprises et les PME sénégalaises pour que l’emploi soit créé localement, l’expertise soit transférée aussi", a ajouté Amadou Hott.
’’Et la France est disposée à nous apporter une assistance technique pour cibler certains secteurs qui nous permettront de faire de la localisation, et la participation des entreprises sénégalaises dans certaines chaînes de valeurs", a-t-il déclaré.
APS