D’abord, il a exigé le versement d’une réparation pécuniaire aux familles des victimes. "C’est le minimum", a-t-il soutenu, en langue wolof. Au-delà de la réparation, il exige l’ouverture d’une enquête judiciaire pour "identifier les auteurs et les traduire en justice." D’ailleurs, il a annoncé qu’une plainte sera déposée auprès de la Cour pénale internationale (CPI).
Ensuite, "que les blessés, civils comme militaires, bénéficient également d’indemnisations." Et, "que les otages politiques soient libérés immédiatement et sans conditions", a-t-il lancé. Selon ses estimations, "il y en a un peu plus d’une centaine emprisonnés un peu partout dans le pays dont la plupart ont été kidnappés."
"Nous exigeons que toutes les mesures soient prises pour arrêter à jamais la persécution et l’espionnage des opposants et des honnêtes citoyens", a-t-il renchéri.
Poursuivant, il a aussi exigé "l’identification des nervis", qualifiés de "milices de Macky Sall" afin qu’ils soient "traqués, arrêtés et livrés à la Justice, eux et leurs commanditaires."
Par ailleurs, l’opposant a réclamé la création des conditions pour la tenue d’élections "transparentes". "Nous exigeons que les élections locales, législatives en 2022, et présidentielle en 2024, se tiennent dans les délais, et avec une autorité consensuelle", a-t-il déclaré, excluant, déjà, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome.
"Plus de report d’élections au Sénégal", a averti le leader du parti Pastef / Les Patriotes. Qui a également plaidé pour "la restitution des droits civiques" en faveur des opposants Khalifa Sall et Karim Wade.
"La terreur va changer de camp", a-t-il déclaré.
S’agissant du débat sur le 3e mandat, Ousmane Sonko s’est voulu clair : "plus de ni oui ni non. En 2024, Macky Sall ne sera pas candidat". "La révolution est lancée et rien ne pourra l’arrêter. Conduisons cette révolution intelligent à son terme c’est-à-dire en 2024. Mais ne poussons pas le bouchon à aller le déloger au palais tant que le mandat en cours est valable."
Pour atteindre ces objectifs fixés, il a insisté sur le maintien d’une mobilisation "pacifique". "Il faut garder cette mobilisation, il faut qu’elle soit beaucoup plus importante même mais il faut surtout qu’elle soit pacifique", a-t-il, en effet, conclu.
Pour rappel, son arrestation a déclenché une série de manifestations qui a fait une dizaine de victimes âgées entre 12 et 35 ans, entre Dakar et Bignona, et d’énormes dégâts matériels à travers des actes de saccage et de pillage.
Ensuite, "que les blessés, civils comme militaires, bénéficient également d’indemnisations." Et, "que les otages politiques soient libérés immédiatement et sans conditions", a-t-il lancé. Selon ses estimations, "il y en a un peu plus d’une centaine emprisonnés un peu partout dans le pays dont la plupart ont été kidnappés."
"Nous exigeons que toutes les mesures soient prises pour arrêter à jamais la persécution et l’espionnage des opposants et des honnêtes citoyens", a-t-il renchéri.
Poursuivant, il a aussi exigé "l’identification des nervis", qualifiés de "milices de Macky Sall" afin qu’ils soient "traqués, arrêtés et livrés à la Justice, eux et leurs commanditaires."
Par ailleurs, l’opposant a réclamé la création des conditions pour la tenue d’élections "transparentes". "Nous exigeons que les élections locales, législatives en 2022, et présidentielle en 2024, se tiennent dans les délais, et avec une autorité consensuelle", a-t-il déclaré, excluant, déjà, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome.
"Plus de report d’élections au Sénégal", a averti le leader du parti Pastef / Les Patriotes. Qui a également plaidé pour "la restitution des droits civiques" en faveur des opposants Khalifa Sall et Karim Wade.
"La terreur va changer de camp", a-t-il déclaré.
S’agissant du débat sur le 3e mandat, Ousmane Sonko s’est voulu clair : "plus de ni oui ni non. En 2024, Macky Sall ne sera pas candidat". "La révolution est lancée et rien ne pourra l’arrêter. Conduisons cette révolution intelligent à son terme c’est-à-dire en 2024. Mais ne poussons pas le bouchon à aller le déloger au palais tant que le mandat en cours est valable."
Pour atteindre ces objectifs fixés, il a insisté sur le maintien d’une mobilisation "pacifique". "Il faut garder cette mobilisation, il faut qu’elle soit beaucoup plus importante même mais il faut surtout qu’elle soit pacifique", a-t-il, en effet, conclu.
Pour rappel, son arrestation a déclenché une série de manifestations qui a fait une dizaine de victimes âgées entre 12 et 35 ans, entre Dakar et Bignona, et d’énormes dégâts matériels à travers des actes de saccage et de pillage.