Moubarack dans son atelier, à coté de Range Rover qu'il avait transformé en corbillard
Il est difficile de saisir le bon bout pertinent pour rendre hommage à cette incarnation parfaite de la philanthropie, de la serviabilité sincère et de l’Amour de terroir. Hélas, les piliers de la « Saint-Louisienté », ce condensé de valeurs morales, spirituelles et intellectuelles tombent, en laissant derrière elle, une génération assise sur de l’or, mais inconsciente de l’ampleur de son trésor.
Hier, à Santhiaba, la vive tristesse et l’émotion sans mesure étaient à un niveau extrême pour tous ceux qui ont accompagné ce monument. Ses interventions sociales n’avaient pas de limites et touchaient tous les secteurs de la vie des habitants de la Langue de Barbarie et du Faubourg de Sor.
L’on raconte que ce vaillant fut l’un des premiers à soutenir la procession du Fanal qu’il concevait pour son quartier Santhiaba. Au début des années 70, il créait une surprise qui alimentait tous les grands palaces de NDAR, en confectionnant un FANAL à l’image der l’Assemblée nationale et dédié à l’éminent Mady Cissokho.
Ce maitre-menuiser, disciple de Cheikhna Cheikh Saad Bou, virtuose du bois qu’il façonnait à sa guise, Moubarack a été formé par Samba Baye Nafi SARR. Il tirera de lui son professionnalisme, mais surtout son sens de l’engagement au service de sa localité.
Constatant les durs supplices que surmontaient les diminues pour transporter les corps de leurs biens aimés aux cimetières, il transforma son véhicule en corbillard dont il était, lui-même, le chauffeur.
« Même en cas de fortes exigences professionnelles, il suffit d’une petite sollicitation pour que l’homme mette fin à ses travaux et répondre aux besoins des autres », témoigne un des ses proches.
Cette fois, il est parti, lui, rejoindre ses morts qu’il avait si noblement servis. Son être s’en va, mais son action demeure à jamais dans les cœurs et les esprits. Elle devra servir de leçon à toutes les générations à venir. Que faut-il alors attendre pour donner à cet illustre homme le nom de cette rue qu’il entreprenait au quotidien pour aller SERVIR ?
SERVIR sans calculer, SERVIR sa localité sans rien attendre en retour. SERVIR dans la constance et l’effacement, en trouvant dans son action du plaisir à soulager l’autre. SERVIR, Moubarack DIEYE a passé toute sa vie à conjuguer se verbe.
NDARINFO.COM
Hier, à Santhiaba, la vive tristesse et l’émotion sans mesure étaient à un niveau extrême pour tous ceux qui ont accompagné ce monument. Ses interventions sociales n’avaient pas de limites et touchaient tous les secteurs de la vie des habitants de la Langue de Barbarie et du Faubourg de Sor.
L’on raconte que ce vaillant fut l’un des premiers à soutenir la procession du Fanal qu’il concevait pour son quartier Santhiaba. Au début des années 70, il créait une surprise qui alimentait tous les grands palaces de NDAR, en confectionnant un FANAL à l’image der l’Assemblée nationale et dédié à l’éminent Mady Cissokho.
Ce maitre-menuiser, disciple de Cheikhna Cheikh Saad Bou, virtuose du bois qu’il façonnait à sa guise, Moubarack a été formé par Samba Baye Nafi SARR. Il tirera de lui son professionnalisme, mais surtout son sens de l’engagement au service de sa localité.
Constatant les durs supplices que surmontaient les diminues pour transporter les corps de leurs biens aimés aux cimetières, il transforma son véhicule en corbillard dont il était, lui-même, le chauffeur.
« Même en cas de fortes exigences professionnelles, il suffit d’une petite sollicitation pour que l’homme mette fin à ses travaux et répondre aux besoins des autres », témoigne un des ses proches.
Cette fois, il est parti, lui, rejoindre ses morts qu’il avait si noblement servis. Son être s’en va, mais son action demeure à jamais dans les cœurs et les esprits. Elle devra servir de leçon à toutes les générations à venir. Que faut-il alors attendre pour donner à cet illustre homme le nom de cette rue qu’il entreprenait au quotidien pour aller SERVIR ?
SERVIR sans calculer, SERVIR sa localité sans rien attendre en retour. SERVIR dans la constance et l’effacement, en trouvant dans son action du plaisir à soulager l’autre. SERVIR, Moubarack DIEYE a passé toute sa vie à conjuguer se verbe.
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