L’élection présidentielle de février 2019 va se dérouler sans le Parti démocratique sénégalais (Pds). La candidature de leur candidat, en l’occurrence Karim Wade a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel à cause de la condamnation et de la non-inscription de ce dernier sur les listes électorales.
Professeur de Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint Louis, le professeur Moussa Diaw, joint au téléphone par emedia.sn, pense que « l’absence du Pds à l’élection présidentielle va affaiblir le paysage politique sénégalais surtout sa démocratie. Car, dans une compétition de cette nature, on souhaiterait qu’il ait des leaders qui ont ce poids électoral et qui interviennent dans le débat politique ».
Pour le professeur, ce que les libéraux doivent faire maintenant c’est de redistribuer les cartes entre les candidats de l’opposition retenus. « Le Pds a reçu cette décision comme un coup de massue. Il faut d’abord qu’il supporte cela et prévoie un certain nombre de réalités. Il sera obligé de se réorganiser parce que la politique de la chaise vide n’a jamais donné de résultats probants », analyse le professeur. Avant d’ajouter : « l’enjeu est d’exister politiquement et de mener le combat avec les autres candidats qui sont retenus. Il faut mener des négociations, voir des liens affectif et idéologique ou programmatique en fonction de ce que le Pds avait concocté comme programme. Je pense que c’est la meilleure attitude plutôt que de se verser dans une épreuve de force dont l’issue est incertaine ».
De l’avis du professeur, le parrainage en soi n’est pas mauvais il pense qu’on doit penser les modalités et les critères de ce système. Il propose une réflexion sur les moyens afin de les améliorer. D’autant qu’à son avis, il y a une pratique politique qui se présente et qu’il faudrait bannir. « On est dans une démocratie et il est interdit d’éliminer un candidat parce qu’il vous gêne dans sa position au niveau de l’espace politique ».
En outre, le professeur de sciences politiques avertit que les nombreuses contestations qui ont émaillé la publication des candidats augurent un avenir incertain pour l’élection présidentielle de février 2019. Ainsi, il pense qu’il va falloir revoir les modalités de désignation des membres du Conseil constitutionnel. Cela, dit-il, donne à cette juridiction une configuration conforme à l’esprit du droit et aux attentes des politiques.
EMEDIA
Professeur de Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint Louis, le professeur Moussa Diaw, joint au téléphone par emedia.sn, pense que « l’absence du Pds à l’élection présidentielle va affaiblir le paysage politique sénégalais surtout sa démocratie. Car, dans une compétition de cette nature, on souhaiterait qu’il ait des leaders qui ont ce poids électoral et qui interviennent dans le débat politique ».
Pour le professeur, ce que les libéraux doivent faire maintenant c’est de redistribuer les cartes entre les candidats de l’opposition retenus. « Le Pds a reçu cette décision comme un coup de massue. Il faut d’abord qu’il supporte cela et prévoie un certain nombre de réalités. Il sera obligé de se réorganiser parce que la politique de la chaise vide n’a jamais donné de résultats probants », analyse le professeur. Avant d’ajouter : « l’enjeu est d’exister politiquement et de mener le combat avec les autres candidats qui sont retenus. Il faut mener des négociations, voir des liens affectif et idéologique ou programmatique en fonction de ce que le Pds avait concocté comme programme. Je pense que c’est la meilleure attitude plutôt que de se verser dans une épreuve de force dont l’issue est incertaine ».
De l’avis du professeur, le parrainage en soi n’est pas mauvais il pense qu’on doit penser les modalités et les critères de ce système. Il propose une réflexion sur les moyens afin de les améliorer. D’autant qu’à son avis, il y a une pratique politique qui se présente et qu’il faudrait bannir. « On est dans une démocratie et il est interdit d’éliminer un candidat parce qu’il vous gêne dans sa position au niveau de l’espace politique ».
En outre, le professeur de sciences politiques avertit que les nombreuses contestations qui ont émaillé la publication des candidats augurent un avenir incertain pour l’élection présidentielle de février 2019. Ainsi, il pense qu’il va falloir revoir les modalités de désignation des membres du Conseil constitutionnel. Cela, dit-il, donne à cette juridiction une configuration conforme à l’esprit du droit et aux attentes des politiques.
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