Voici les propos tenus par le successeur d’Abdoul Mbaye à la Primature après la création, par ce dernier d’un parti politique apparemment tourné vers l’opposition. Dans un court texte parvenu à la presse, madame Aminata Touré dite Mimi minimise l’acte mais s’insurge contre certains propos du néo-opposant contre le chef de l’Etat qu’elle juge plutôt et mal à propos.
«C'est son droit. Je regrette juste les propos irrévérencieux à l'endroit du Président de la République qui n'est pas "son Macky Sall". Il s'agit de la première Institution de la République et je ne me rappelle pas que lui et le Chef de l'Etat aient gardé les vaches ensemble pour qu'il s'autorise ces propos déplacés.
Même s'il choisit d'être dans l'opposition, il y'a un respect qu'il doit à celui qui a choisi d'en faire son premier Premier ministre en 2012. Contrairement à ce qu'il subodore en filigrane il n'y a aucune intimidation à son égard, notre démocratie a dépassé ce stade notamment au moment où le Président de la République appelle au dialogue. Seulement, l'argument de la persécution politique et la victimisation ne peuvent pas prospérer face aux dossiers privés en justice où l'Etat n'a d'ailleurs rien à voir. Evoquer l'inquisition politique pour se soustraire à la justice c'est des arguments déjà entendus. Mais bon, la vie politique sénégalaise a vu passer beaucoup de trains».
LERAL
«C'est son droit. Je regrette juste les propos irrévérencieux à l'endroit du Président de la République qui n'est pas "son Macky Sall". Il s'agit de la première Institution de la République et je ne me rappelle pas que lui et le Chef de l'Etat aient gardé les vaches ensemble pour qu'il s'autorise ces propos déplacés.
Même s'il choisit d'être dans l'opposition, il y'a un respect qu'il doit à celui qui a choisi d'en faire son premier Premier ministre en 2012. Contrairement à ce qu'il subodore en filigrane il n'y a aucune intimidation à son égard, notre démocratie a dépassé ce stade notamment au moment où le Président de la République appelle au dialogue. Seulement, l'argument de la persécution politique et la victimisation ne peuvent pas prospérer face aux dossiers privés en justice où l'Etat n'a d'ailleurs rien à voir. Evoquer l'inquisition politique pour se soustraire à la justice c'est des arguments déjà entendus. Mais bon, la vie politique sénégalaise a vu passer beaucoup de trains».
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