Abordant le sujet, le panéliste Dr Bacry Samb a souligné qu’aujourd’hui la menace est partout. Et dans ce contexte le journaliste a une double responsabilité. «D’abord informer juste et vrai, mais aussi s’avoir comment gérer des informations sensibles à des moments qui peuvent être d’une certaine psychose au niveau de la population».
Poursuivant, le Dr Samb a plaidé pour que : « de la même manière que nos forces de sécurités et de défense, les agents de l’Etat, les citoyens de manière général, doivent s’informer de manière à avoir la capacité renforcée sur le phénomène. Les journalistes doivent aller au plus près de l’information. Mais aussi, en cultivant certaine précision dans les terminologies qui sont choisies pour désigner les groupes, les mouvements. Parce que l’utilisation de ces termes peut porter à confusion, pousser à une stigmatisation d’une religion particulière. Et ceci n’est pas le rôle premier du journaliste », a-t-il soutenu.
Comme pour renforcer les propos du Dr Samb, le Colonel Abou Thiam a annoncé le dépôt d’une plainte contre un journal italien, qui n’aurait pas respecté ces règles : «La menace terroriste est prise au série.
Aujourd’hui, ce que nous devons mettre en avant c’est la sécurité de notre pays. Le terrorisme, c’est tuer en masse avec beaucoup d’éclats. Les victimes c’est la population, c’est la presse. Ce qu’ils cherchent : créer la psychose chez les populations. Aujourd’hui j’ai vu un article bidon qui disait qu’au niveau de Sally, ils (les terroristes) vont faire ceci ou cela, etc. Et le publicateur a cité des noms qu’il n’a jamais connu ni d’Adam ni d’Eve».
Le cas d’école d’hier s’est porté sur «Médias et Terrorisme : quelle posture pour les journalistes».
Pressafrik