C’est un démenti en règle que le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, a opposé au maire de Saint-Louis qui l’accuse d’avoir voulu lui priver la parole lors de la célébration du Kurel des deux Raaka à Saint-Louis, avant-hier lundi. ‘J’ai été surpris tout à l’heure à travers vos antennes d’entendre Cheikh Bamba Dièye me mettre en cause en disant que nous avons comploté pour qu’il n’ait pas droit à la parole lors de la célébration des deux Raaka à Saint-Louis’, a dit d’emblée Me Madické Niang. Ajoutant : ‘Je dis et je répète que si son père était vivant, il ne m’aurait jamais accusé gratuitement. Car moi, je ne suis pas de cet acabit.’
Avant de se poser moult questions sur ce qui a motivé le maire de Saint-Louis à le mettre en cause, surtout sur son attitude qui a consisté à porter-presse. ‘Et en plus, pourquoi protester et convoquer les journalistes, alors qu’on lui a donné la parole ? Moi je ne comprends pas... Lui, le fils de Cheikh Abdoulaye Dièye, grand mouride, comment il peut venir dans une cérémonie et menacer de partir si on ne lui donne pas la parole ? Je me demande quel intérêt y trouve-t-il à demander la parole ?’, s’interroge le ministre d’Etat. Trouvant lui-même la réponse, il pense qu’ ’il a voulu profiter de cette activité et politiser cette activité purement mouride’ . Car à ses yeux, ‘Cheikh Bamba Dièye est habité par une ambition démesurée qui vaudrait qu’à chaque situation, il veut en tirer profit.’
Avant de jurer la main sur le cœur qu’il n’a jamais été impliqué dans la décision de priver Cheikh Bamba Dièye de parole. ‘J’ ai jeûné et je prends à témoin Dieu pour dire qu’il raconte des histoires, je n’ai été impliqué dans cette décision seulement au moment où il fallait en parler devant Serigne Mame Mor Mbacké, notre autorité morale’, certifie-t-il.
Revenant sur le film des événements, Me Madické Niang raconte qu’à son arrivée à Saint-Louis, il a reçu la visite du directeur de cabinet de Cheikh Bamba Dièye, venu le voir en tant que fondateur du Kurel des deux Rakka. ‘Son directeur de cabinet est venu me voir en disant qu’il y a problème, on veut priver le maire de parole. Je lui ai dit, Oumar ne réagit pas ; il y a une autorité morale, c’est Serigne Mame Mor Mbacké, allons le voir demain avec le président du Kurel et nous arrêterons le mode opératoire. Nous sommes partis voir Serigne Mame Mor. Après analyse, nous avons vu que si on voulait donner la parole à la famille du parrain, au maire et au ministre d’Etat, Ousmane Ngom et plus tard à son marabout, on allait perdre un temps fou. Cela va susciter l’impatience des mourides qui sont venus pour deux choses : pour écouter Serigne Mame Mor et prier. La meilleure illustration est que quand le ministre d’Etat, Ousmane Ngom, s’est mis à parler, il y a eu des manifestations d’humeur. Certains se sont levés pour dire, nous voulons prier, il est temps de prier. Donc pour moi, c’est ce qui a été arrêté devant le marabout qui devait être appliqué. Et même le président du Kurel qui a l’habitude de faire une adresse, ne l’a pas faite cette fois-ci’, clarifie le ministre d’Etat, non sans se défendre qu’il ne profite pas des évènements religieux pour comploter politiquement. ‘Moi, quand je vais dans les deux Rakka ou dans les évènements de Serigne Touba, j’y vais pour le servir’, assure-t-il.
(walfadjri)
Avant de se poser moult questions sur ce qui a motivé le maire de Saint-Louis à le mettre en cause, surtout sur son attitude qui a consisté à porter-presse. ‘Et en plus, pourquoi protester et convoquer les journalistes, alors qu’on lui a donné la parole ? Moi je ne comprends pas... Lui, le fils de Cheikh Abdoulaye Dièye, grand mouride, comment il peut venir dans une cérémonie et menacer de partir si on ne lui donne pas la parole ? Je me demande quel intérêt y trouve-t-il à demander la parole ?’, s’interroge le ministre d’Etat. Trouvant lui-même la réponse, il pense qu’ ’il a voulu profiter de cette activité et politiser cette activité purement mouride’ . Car à ses yeux, ‘Cheikh Bamba Dièye est habité par une ambition démesurée qui vaudrait qu’à chaque situation, il veut en tirer profit.’
Avant de jurer la main sur le cœur qu’il n’a jamais été impliqué dans la décision de priver Cheikh Bamba Dièye de parole. ‘J’ ai jeûné et je prends à témoin Dieu pour dire qu’il raconte des histoires, je n’ai été impliqué dans cette décision seulement au moment où il fallait en parler devant Serigne Mame Mor Mbacké, notre autorité morale’, certifie-t-il.
Revenant sur le film des événements, Me Madické Niang raconte qu’à son arrivée à Saint-Louis, il a reçu la visite du directeur de cabinet de Cheikh Bamba Dièye, venu le voir en tant que fondateur du Kurel des deux Rakka. ‘Son directeur de cabinet est venu me voir en disant qu’il y a problème, on veut priver le maire de parole. Je lui ai dit, Oumar ne réagit pas ; il y a une autorité morale, c’est Serigne Mame Mor Mbacké, allons le voir demain avec le président du Kurel et nous arrêterons le mode opératoire. Nous sommes partis voir Serigne Mame Mor. Après analyse, nous avons vu que si on voulait donner la parole à la famille du parrain, au maire et au ministre d’Etat, Ousmane Ngom et plus tard à son marabout, on allait perdre un temps fou. Cela va susciter l’impatience des mourides qui sont venus pour deux choses : pour écouter Serigne Mame Mor et prier. La meilleure illustration est que quand le ministre d’Etat, Ousmane Ngom, s’est mis à parler, il y a eu des manifestations d’humeur. Certains se sont levés pour dire, nous voulons prier, il est temps de prier. Donc pour moi, c’est ce qui a été arrêté devant le marabout qui devait être appliqué. Et même le président du Kurel qui a l’habitude de faire une adresse, ne l’a pas faite cette fois-ci’, clarifie le ministre d’Etat, non sans se défendre qu’il ne profite pas des évènements religieux pour comploter politiquement. ‘Moi, quand je vais dans les deux Rakka ou dans les évènements de Serigne Touba, j’y vais pour le servir’, assure-t-il.
(walfadjri)