L’Agence universitaire de la Francophonie (Auf) va octroyer 200 bourses aux étudiants sénégalais. L’annonce est du président et du recteur de l’Auf, Yvon Fontaine et Bernard Cerquiglini, qui ont salué le dynamisme de l’enseignement supérieur en Afrique et du Sénégal en particulier. C’était en marge du colloque international du Réseau pour l’excellence de l’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest (Reesao), tenu à Dakar.
Cette année l’Auf va octroyer environ 200 bourses de Master, de Doctorat et de Post-doctorat à des étudiants sénégalais, a indiqué le recteur Bernard Cerquiglini. Inversement, l’agence va donner 100 bourses à des étudiants non sénégalais qui viendront faire leurs études au Sénégal. « Cela démontre que l’enseignement supérieur sénégalais bouge dans les deux sens et notre rôle, c’est de l’accompagner en donnant des bourses aux étudiants, en ouvrant des campus numériques, en aidant les universités à améliorer leur gouvernance, en les aidant à intégrer le numérique. Pour résumer, nous sommes une association d’universités dont nous accompagnons l’essor et le développement. Car notre conviction est que l’enseignement supérieur est le levier du développement », a fait savoir le recteur de l’Auf. La conviction de Bernard Cerquiglini est que « l’Afrique bouge et l’enseignement supérieur africain bouge et il bouge rapidement ». Depuis 5 ans qu’il dirige cette association d’universités forte de 800 membres, il a affirmé avoir vu « les choses bouger en qualité, en quantité et en réflexion sur ce continent ». Cela, sous la houlette d’une génération de ministres de l’Enseignement supérieur brillants. Il a cité en exemple le ministre Mary Teuw Niane à qui l’Auf va apporter son soutien. Bernard Cerquiglini se prononçait au cours d’une conférence de presse en compagnie du président de l’Auf, Yvon Fontaine.
En marge de leur participation au colloque du Reesao, ils ont procédé aussi à l’installation du nouveau directeur du bureau de l’Afrique de l’Ouest, M. Jemaïel Ben Brahim, un universitaire tunisien arrivé au Sénégal depuis le mois de septembre. M. Fontaine a rappelé la place importante qu’occupe le bureau de Dakar au sein de l’Auf. « Ce bureau est très important pour l’Auf puisqu’il est le doyen de tous les bureaux. À cela, il faut ajouter le dynamisme des universités sénégalaises et de la sous-région qui sont des modèles à suivre pour d’autres universités africaines », s’est-il réjoui.
Appui au gouvernement
Il a indiqué qu’ils se sont entretenus longuement avec le ministre Mary Teuw Niane avec qui ils ont évoqué les projets ambitieux du Sénégal en matière de réforme du système d’enseignement supérieur et le renouvellement des universités. Et c’est pour dire que l’Auf sera un partenaire privilégié du gouvernement sénégalais pour assurer leur mise en œuvre.
Selon lui, à l’image de toutes les universités du monde, les universités sénégalaises ont également leurs défis à relever. Il s’agit, entre autres, de la professionnalisation des filières, de la massification, de la gouvernance. Néanmoins, avec les Cdp, il a bon espoir que les universités sénégalaises mettront en place les mécanismes qui leur permettront d’apporter les correctifs nécessaires. « Ce qui est important à noter, c’est cet intérêt renouvelé des grands bailleurs de fonds internationaux et même des Etats à l’importance de la contribution de l’enseignement supérieur au développement des sociétés. Nous sommes assez optimistes quant aux capacités du Sénégal à relever les défis auxquels sont confrontées ses universités », a avancé le président de l’Auf. L’organisation universitaire francophone va faire bénéficier de son expertise à l’université de Saint-Louis dans le cadre de son campus numérique. Un accord a été déjà signé entre les deux entités.
El Hadji Ibrahima THIAM
Cette année l’Auf va octroyer environ 200 bourses de Master, de Doctorat et de Post-doctorat à des étudiants sénégalais, a indiqué le recteur Bernard Cerquiglini. Inversement, l’agence va donner 100 bourses à des étudiants non sénégalais qui viendront faire leurs études au Sénégal. « Cela démontre que l’enseignement supérieur sénégalais bouge dans les deux sens et notre rôle, c’est de l’accompagner en donnant des bourses aux étudiants, en ouvrant des campus numériques, en aidant les universités à améliorer leur gouvernance, en les aidant à intégrer le numérique. Pour résumer, nous sommes une association d’universités dont nous accompagnons l’essor et le développement. Car notre conviction est que l’enseignement supérieur est le levier du développement », a fait savoir le recteur de l’Auf. La conviction de Bernard Cerquiglini est que « l’Afrique bouge et l’enseignement supérieur africain bouge et il bouge rapidement ». Depuis 5 ans qu’il dirige cette association d’universités forte de 800 membres, il a affirmé avoir vu « les choses bouger en qualité, en quantité et en réflexion sur ce continent ». Cela, sous la houlette d’une génération de ministres de l’Enseignement supérieur brillants. Il a cité en exemple le ministre Mary Teuw Niane à qui l’Auf va apporter son soutien. Bernard Cerquiglini se prononçait au cours d’une conférence de presse en compagnie du président de l’Auf, Yvon Fontaine.
En marge de leur participation au colloque du Reesao, ils ont procédé aussi à l’installation du nouveau directeur du bureau de l’Afrique de l’Ouest, M. Jemaïel Ben Brahim, un universitaire tunisien arrivé au Sénégal depuis le mois de septembre. M. Fontaine a rappelé la place importante qu’occupe le bureau de Dakar au sein de l’Auf. « Ce bureau est très important pour l’Auf puisqu’il est le doyen de tous les bureaux. À cela, il faut ajouter le dynamisme des universités sénégalaises et de la sous-région qui sont des modèles à suivre pour d’autres universités africaines », s’est-il réjoui.
Appui au gouvernement
Il a indiqué qu’ils se sont entretenus longuement avec le ministre Mary Teuw Niane avec qui ils ont évoqué les projets ambitieux du Sénégal en matière de réforme du système d’enseignement supérieur et le renouvellement des universités. Et c’est pour dire que l’Auf sera un partenaire privilégié du gouvernement sénégalais pour assurer leur mise en œuvre.
Selon lui, à l’image de toutes les universités du monde, les universités sénégalaises ont également leurs défis à relever. Il s’agit, entre autres, de la professionnalisation des filières, de la massification, de la gouvernance. Néanmoins, avec les Cdp, il a bon espoir que les universités sénégalaises mettront en place les mécanismes qui leur permettront d’apporter les correctifs nécessaires. « Ce qui est important à noter, c’est cet intérêt renouvelé des grands bailleurs de fonds internationaux et même des Etats à l’importance de la contribution de l’enseignement supérieur au développement des sociétés. Nous sommes assez optimistes quant aux capacités du Sénégal à relever les défis auxquels sont confrontées ses universités », a avancé le président de l’Auf. L’organisation universitaire francophone va faire bénéficier de son expertise à l’université de Saint-Louis dans le cadre de son campus numérique. Un accord a été déjà signé entre les deux entités.
El Hadji Ibrahima THIAM