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Au terme des négociations entre le gouvernement et le collectif de la coordination des étudiants du Sénégal, un Protocole d'accord a été signé hier vendredi mais dans la division. Les étudiants des différentes universités publiques qui étaient jusque-là dans une même coordination ne parlent plus le même langage.
En effet les représentants des universités de Thiès, Bambey et Ziguinchor ont signé le protocole contrairement à leurs camarades de Gaston Berger qui ont simplement réfuté le contenu du document tandis que ceux de Cheikh Anta Diop de Dakar n'ont même pas daigné faire le déplacement. Ce qui semble importer peu pour le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, qui a sifflé tout simplement la fin des négociations et annoncé désormais le début d'application des décisions prises : droits d'inscription dans toutes les universités publiques sénégalaises sont fixés respectivement à 25 OOO F Cfa, 5O OOOF Cfa et 75 OOOF Cfa respectivement pour la licence, le master et le doctorat de 2013 à 2016.
La crise universitaire qui s’est installée depuis le début d’application des directives prises lors d’un Conseil présidentiel consacrées aux Concertations nationales sur l’Avenir de l’Enseignement supérieur est loin de connaitre son épilogue. En effet, le gouvernement et le collectif de la coordination nationale n’ont pas trouvé à l’issue de leur rencontre d’hier un consensus sur les droits d’inscription, le paiement des bourses, la police universitaire et le cas d’Ibrahima Diouf. Hier, vendredi 10 janvier, troisième rencontre entre les deux parties, qui visait l’harmonisation des différentes propositions, a donné lieu à la signature partielle du Protocole d’accord.
Les représentants des étudiants des universités régionales de Bambey, Thiès et Ziguinchor ont signé le Protocole d’Accord contrairement à leurs camarades des universités de Dakar et de Saint-Louis qui eux, ont dit niet. Ces derniers affirment qu’ils ne se trouvent pas dans le contenu du document.
Le Protocole d’Accord signé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et une partie du collectif (les étudiants de Ziguinchor, de Bambey et de Thiès), fixe désormais les droits d’inscription à 25 OOO F Cfa, 5O OOOF Cfa et 75 OOOF Cfa respectivement pour la licence, le Master et le doctorat de 2013 à 2016.
Outre les droits d'inscription, le protocole précise que « l'étudiant dont le maintien de la bourse n'est pas assujettie à ses résultats est autorisé à s'inscrire, s'il le souhaite, en signant une autorisation de prélèvement sur sa bourse, soit un montant équivalent à ses droits d’inscription ».
Les étudiants non boursiers, indique le même texte, sont autorisés à s’inscrire en « avançant une somme de 10 000 FCFA sur leurs droits d'inscription, le reste devant être complété au plus tard le 15 mars 2014 ». L’accord souligne qu’un seul redoublement est permis dans chaque cycle pour la licence et le Master, en ce qui concerne le renouvellement des bourses, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche s'engage à payer « les bourses des étudiants qui sont assurés de conserver leurs bourses d'études et qui ont souscrit aux formalités d'inscription ». Les deux parties sont convenues de « la possibilité de terminer la thèse en deux ans ».
En ce qui le concerne, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche prendra toutes les dispositions pour associer les représentants des étudiants dans « le partage et la validation des textes en cours d'élaboration sur la police universitaire ».
Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur a donné des assurances pour le respect des décisions prises entre parties. Pour Mary Teuw Niane, l’heure est venue de passer à l’application des « mesures que nous venons de signer avec les étudiants. Ceux qui souhaitent étudier auront la possibilité d’étudier. Nous prendrons les toutes dispositions idoines pour qu’ils étudient ». L’ancien Recteur devenu ministre poursuit en soutenant que « le temps de la discussion est terminé ».
Ces engagements sensés éventuellement apporté des réponses concrètes à la crise universitaire ont été balayés d’un revers de main par la Coordination des étudiants de Saint Louis. Pour le représentant de l’Ugb, Cheikh Mbacké Sène, « les circonstances n’ont pas changé et nous refusons systématiquement de signer le Protocole d’Accord ». Et de poursuivre : « nous condamnons fermement le comportement des étudiants de Thiès, Bambey et Ziguinchor pour avoir trahi toutes les décisions prises au sein de la Coordination ».
Le Président de la Fédération nationale des parents d’élèves et étudiants, Bakary Badiane, garde toutefois un espoir de voir les universités de Dakar et de Saint Louis, signer le Protocole pour permettre d’avoir un espace universitaire pacifié.
« Nous voulons une université apaisée. C’est le temple du savoir. Nous ne voulons pas que quelqu’un entre à l’Université avec la peur au ventre », a-t-il dit, tout en fondant « un espoir pour l’ensemble des universités de rejoindre leurs camarades ».
Ibrahima Diouf sera évacué en Europe
Le ministre a décidé d’évacuer Ibrahima Diouf dans une structure européenne. Cette décision pour l’étudiant de la Faculté des Sciences et Techniques qui a perdu son œil gauche lors des manifestations contre la hausse des frais d’inscription, figure dans le protocole d’accord. Pour rappel, son évacuation sanitaire était un des quatre points de revendications de la Coordination nationale des étudiants du Sénégal. En plus de l’évacuation, Mary TeuwNiane s’engage à accorder à l’étudiant une bourse pour ses études.
Sudonline.sn
En effet les représentants des universités de Thiès, Bambey et Ziguinchor ont signé le protocole contrairement à leurs camarades de Gaston Berger qui ont simplement réfuté le contenu du document tandis que ceux de Cheikh Anta Diop de Dakar n'ont même pas daigné faire le déplacement. Ce qui semble importer peu pour le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, qui a sifflé tout simplement la fin des négociations et annoncé désormais le début d'application des décisions prises : droits d'inscription dans toutes les universités publiques sénégalaises sont fixés respectivement à 25 OOO F Cfa, 5O OOOF Cfa et 75 OOOF Cfa respectivement pour la licence, le master et le doctorat de 2013 à 2016.
La crise universitaire qui s’est installée depuis le début d’application des directives prises lors d’un Conseil présidentiel consacrées aux Concertations nationales sur l’Avenir de l’Enseignement supérieur est loin de connaitre son épilogue. En effet, le gouvernement et le collectif de la coordination nationale n’ont pas trouvé à l’issue de leur rencontre d’hier un consensus sur les droits d’inscription, le paiement des bourses, la police universitaire et le cas d’Ibrahima Diouf. Hier, vendredi 10 janvier, troisième rencontre entre les deux parties, qui visait l’harmonisation des différentes propositions, a donné lieu à la signature partielle du Protocole d’accord.
Les représentants des étudiants des universités régionales de Bambey, Thiès et Ziguinchor ont signé le Protocole d’Accord contrairement à leurs camarades des universités de Dakar et de Saint-Louis qui eux, ont dit niet. Ces derniers affirment qu’ils ne se trouvent pas dans le contenu du document.
Le Protocole d’Accord signé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et une partie du collectif (les étudiants de Ziguinchor, de Bambey et de Thiès), fixe désormais les droits d’inscription à 25 OOO F Cfa, 5O OOOF Cfa et 75 OOOF Cfa respectivement pour la licence, le Master et le doctorat de 2013 à 2016.
Outre les droits d'inscription, le protocole précise que « l'étudiant dont le maintien de la bourse n'est pas assujettie à ses résultats est autorisé à s'inscrire, s'il le souhaite, en signant une autorisation de prélèvement sur sa bourse, soit un montant équivalent à ses droits d’inscription ».
Les étudiants non boursiers, indique le même texte, sont autorisés à s’inscrire en « avançant une somme de 10 000 FCFA sur leurs droits d'inscription, le reste devant être complété au plus tard le 15 mars 2014 ». L’accord souligne qu’un seul redoublement est permis dans chaque cycle pour la licence et le Master, en ce qui concerne le renouvellement des bourses, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche s'engage à payer « les bourses des étudiants qui sont assurés de conserver leurs bourses d'études et qui ont souscrit aux formalités d'inscription ». Les deux parties sont convenues de « la possibilité de terminer la thèse en deux ans ».
En ce qui le concerne, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche prendra toutes les dispositions pour associer les représentants des étudiants dans « le partage et la validation des textes en cours d'élaboration sur la police universitaire ».
Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur a donné des assurances pour le respect des décisions prises entre parties. Pour Mary Teuw Niane, l’heure est venue de passer à l’application des « mesures que nous venons de signer avec les étudiants. Ceux qui souhaitent étudier auront la possibilité d’étudier. Nous prendrons les toutes dispositions idoines pour qu’ils étudient ». L’ancien Recteur devenu ministre poursuit en soutenant que « le temps de la discussion est terminé ».
Ces engagements sensés éventuellement apporté des réponses concrètes à la crise universitaire ont été balayés d’un revers de main par la Coordination des étudiants de Saint Louis. Pour le représentant de l’Ugb, Cheikh Mbacké Sène, « les circonstances n’ont pas changé et nous refusons systématiquement de signer le Protocole d’Accord ». Et de poursuivre : « nous condamnons fermement le comportement des étudiants de Thiès, Bambey et Ziguinchor pour avoir trahi toutes les décisions prises au sein de la Coordination ».
Le Président de la Fédération nationale des parents d’élèves et étudiants, Bakary Badiane, garde toutefois un espoir de voir les universités de Dakar et de Saint Louis, signer le Protocole pour permettre d’avoir un espace universitaire pacifié.
« Nous voulons une université apaisée. C’est le temple du savoir. Nous ne voulons pas que quelqu’un entre à l’Université avec la peur au ventre », a-t-il dit, tout en fondant « un espoir pour l’ensemble des universités de rejoindre leurs camarades ».
Ibrahima Diouf sera évacué en Europe
Le ministre a décidé d’évacuer Ibrahima Diouf dans une structure européenne. Cette décision pour l’étudiant de la Faculté des Sciences et Techniques qui a perdu son œil gauche lors des manifestations contre la hausse des frais d’inscription, figure dans le protocole d’accord. Pour rappel, son évacuation sanitaire était un des quatre points de revendications de la Coordination nationale des étudiants du Sénégal. En plus de l’évacuation, Mary TeuwNiane s’engage à accorder à l’étudiant une bourse pour ses études.
Sudonline.sn
