« Il faut leur donner une seconde chance. Mais, il faut d’abord que les étudiants reconnaissent qu’ils ont fait des erreurs. En les reconnaissant, cela crée un espace d’échanges, de prise de conscience qu’il faudrait désormais agir autrement. Souvent à l’Ucad, les moments de violences, ce sont ceux des élections au niveau des amicales et autres. Ces amicales ont tout intérêt que ces élections se fassent dans la transparence, la démocratie, de manière pacifiée et que les étudiants choisissent parmi les meilleures d’entre eux pour les représenter. Cela aiderait beaucoup à ce que les amicales puissent respirer la paix et également le désir d’étudier et d’apprendre », a-t-il déclaré.
Considérant que l’université est l’espace de développement et de l’émergence du Sénégal, l’ancien ministre appelle les acteurs à lutter pour sa pacification. C’est dans un espace pacifié que le savoir peut se diffuser, se transmettre et se produire. Sinon ce n’est pas possible », renseigne-t-il. Pour y arriver, M. Niane prône un leadership fort dans tout l’espace universitaire.
MAINS INVISIBLES DERRIÈRE LES VIOLENCES
Pour Mary Teuw Niane, la seule préoccupation des étudiants devrait être : le savoir, comme le disait le parrain de l’Ucad Cheikh Anta Diop. Cette vocation, les universités l’ont toujours. Mais, il regrette de constater, parfois, des mains invisibles au sein de l’espace universitaire, origines de certaines violences. « Au sein des universités, il y a, sans doute, des groupuscules qui agissent, des mains qui ne sont pas celles de l’espace universitaire. Parfois, il y a une main invisible. Je l’ai vécu quand j’étais ministre de l’Enseignement supérieur. Il y avait souvent des perturbations qui n’étaient pas du fait de l’opposition bizarrement, mais qui étaient de faits de camarades de parti qui avaient décidé de perturber l’espace, parce que, peut-être, ce que je faisais ne les plaisez pas. C’est malheureux », a-t-il déploré.
Pour lui, les efforts de pacification doivent être maintenus et renforcés. Mais, qu’il ne faudrait pas dissoudre les amicales qui, par excellence, sont des espaces de formations pour les étudiants. « L’université c’est aussi l’espace de formation des jeunes. Nous tous, on a été formé dans l’espace universitaire. C’est là où on a appris à militer. C’est là où on a appris à nous syndiquer si aujourd’hui on fait de la politique, peut être que c’est venu de là. Donc ça, on ne peut pas le reprocher aux jeunes », a-t-il estimé.
EMEDIA
Considérant que l’université est l’espace de développement et de l’émergence du Sénégal, l’ancien ministre appelle les acteurs à lutter pour sa pacification. C’est dans un espace pacifié que le savoir peut se diffuser, se transmettre et se produire. Sinon ce n’est pas possible », renseigne-t-il. Pour y arriver, M. Niane prône un leadership fort dans tout l’espace universitaire.
MAINS INVISIBLES DERRIÈRE LES VIOLENCES
Pour Mary Teuw Niane, la seule préoccupation des étudiants devrait être : le savoir, comme le disait le parrain de l’Ucad Cheikh Anta Diop. Cette vocation, les universités l’ont toujours. Mais, il regrette de constater, parfois, des mains invisibles au sein de l’espace universitaire, origines de certaines violences. « Au sein des universités, il y a, sans doute, des groupuscules qui agissent, des mains qui ne sont pas celles de l’espace universitaire. Parfois, il y a une main invisible. Je l’ai vécu quand j’étais ministre de l’Enseignement supérieur. Il y avait souvent des perturbations qui n’étaient pas du fait de l’opposition bizarrement, mais qui étaient de faits de camarades de parti qui avaient décidé de perturber l’espace, parce que, peut-être, ce que je faisais ne les plaisez pas. C’est malheureux », a-t-il déploré.
Pour lui, les efforts de pacification doivent être maintenus et renforcés. Mais, qu’il ne faudrait pas dissoudre les amicales qui, par excellence, sont des espaces de formations pour les étudiants. « L’université c’est aussi l’espace de formation des jeunes. Nous tous, on a été formé dans l’espace universitaire. C’est là où on a appris à militer. C’est là où on a appris à nous syndiquer si aujourd’hui on fait de la politique, peut être que c’est venu de là. Donc ça, on ne peut pas le reprocher aux jeunes », a-t-il estimé.
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