A deux mois de la présidentielle, votre parti est-il prêt ?
Notre parti l’est dans la mesure où c’est un jeune bébé car nous sommes présents dans tous les départements et nous avions pu grâce au parraine nous en sommes à plus de 51000 parrains, à plus de 8 régions nous avons dépassé les 2000 et atteindre les 10 régions. Nous avons les parrains qu’il faut et rassembler la caution. Nous sommes des intellectuels et un parti pauvre. Nous pensons qu’il faut , nous militants et responsables qui peuvent nous soutenir rassembler cette caution
Avez-vous rencontré des difficultés lors de la collecte de parrains ?
Nous sommes très modestes dans le discours surtout que c’est une donnée à remplir pour être candidat. Nous faisons tout pour réussir car nous avons des difficultés. Nous avons fait beaucoup de villages mais nous a permis d’avoir plus de 2000 parrains et c’est positif. Nous avons eu des difficultés car dans cette période nous avons une situation à revoir. Les formations politiques qui remplissent les conditions d’avoir le nombre de maires, de conseillers et de députés devraient s’en tenir aux parrainages des élus au lieu de polluer l’espace pour empêcher les autres d’y accéder. Tout le monde parle d’élections inclusives mais en réalité ces formations politiques veulent des élections entre elles et sans les autres. J’ai reçu des pièces d’identité de gens qui sont spontanément venus nous les livrer. C’est une méthode de contrôle du nombre de candidats. Il faut être éthique et honnête. Il y a le marché du parrainage qui est là et un vrai business avec des gens qui vendent leur pièce et d’autres les achètent. Les groupements dont les Gie de femmes, les mouvements de femmes sont ciblés par des partis et candidats et qui achètent systématiquement les parrains. Mais il faut arriver à un contrôle. Aujourd’hui personne ne sait comment est constitué le logiciel qui va surveiller le parrainage. Vous ne savez pas comment cela va se passer. J’espère que cela ne va pas arriver et que le Conseil constitutionnel a intérêt à inviter les mandataires, des informaticiens pour voir comment est conçu le logiciel et dans l’intérêt de tout le monde.
Durant la collecte il y a eu des difficultés dont l’opposition avec les candidats bloqués dans certaines zones ?
Nous avons respecté la légalité. Nous ne sommes pas en période de campagne et que toutes les tournées nous sommes deux ou trois voitures qui nous accompagnent. Même pas des feux de détresse. On se fond dans la masse pour faire le travail. Il faut une démarche citoyenne et être conforme. A part la conférence de presse faite à l’hôtel de Kolda mais personne ne savait que nous étions passés. Mais cela a été notre démarche car nous avions le pouvoir que les règles soient respectées.
Parlons de cette polémique et de cette guerre des chiffres avec des millions de parrains. Cela dépasse le nombre ?
C’est absurde mais il faut juste de l’intelligence car ils peuvent collecter trois millions 700 pour celui-la qui a annoncé le chiffre le plus élevé. Mais on ne peut déposer que 58900 parrains, pas plus. C’est peut-être pour dire que nous avons la moitié du corps électoral et que demain il justifie un hold-up électoral. C’est tragique. C’est absurde car c’est la moitié des gens inscrits. D’autres parlent de deux millions ou plus. Mais c’est absurde. Nous sommes transparents par rapport à l’opinion et nous en avons plus de 50.000 et notre objectif est d’en avoir les 60 mille mais pas plus.
Avez-vous une équipe chargée de surveiller le signatures a cause de doublons ?
Nous avons une cellule informatique qui fait la saisie et qui enlève les doublons car on peut avoir des doublons et des parrains identiques. Il faut nettoyer et il faut s’assurer de la bonne saisie du fichier et une erreur de saisie annule le parrain saisie et donc logiquement on y travaille. Déjà hier vendredi nous étions à 35.000 saisies et donc on est en train de le faire. Il reste encore mais on y est. Celui qui peut avoir 3 millions 700 mais c’est archi faux car il ne déposera pas plus car le conseil constitutionnel va éliminer tout le reste. La probabilité est nulle.
Votre programme s’articule autour d’axes. Quelle est la part des femmes? Quelle place pour la femme sénégalaise ?
Plusieurs car il faut tout faire pour éviter la pénibilité du travail des femmes. Il faut libérer les femmes. Il leur faut des métiers car notre pays est très en retard dans la formation des femmes. On parle de femmes gendarmes, policiers au moment où la Gambie en avait déjà. Nous allons faire des efforts. Quand nous aurons de l’électricité partout nous allons mettre au musée le mortier et le pilon et l’enlever dans certains quartiers. L’autre élément c’est l’eau car dans le Djolof des femmes conduisent des charrettes et dans la banlieue des femmes cherchent de l’eau. Cela doit disparaître. L’accès à l’eau et à l’électricité. L’autre aspect c’est la mortalité à la naissance et avec la santé publique et que l’accès aux soins de santé, au maternité, aux visites prénatales et que le numérique va jouer un rôle. Nous n’avons pas partout des gynécologiques mais avec les échographies numériques que les femmes soient consultées. Le cancer aussi nous avons une politique large et le diabète aussi où on va installer un hôpital pilote pour les équipement et d’y mettre un UFR de la santé et partout pour les aider. C’est la question de l’entreprenariat féminin afin que les femmes aient surtout ce qui est du commerce et nous allons les aider dans la formation mais aussi à une production pour des revenus et valoriser leurs activités.
Après la tournée dans beaucoup de pays, pensez-vous mettre doigt sur quelque chose de nouveau ?
Il y a deux choses où même trois. La première c’est que partout ou je suis rendu, notre système éducatif est inadapté par notre pays. Il faut le reprendre. L’autre c’est notre agriculture car on n’a pas mis l’élément de de base pour avoir une agriculture pour une souveraine alimentaire et une industrie agro-alimentaire. C’est aussi la question de l’eau avec 12 mois sur 12. L’élevage aussi c’est un problème et nous avons 3 millions de vaches avec 59 milliards de lait en poudre que nous importons. Il n’y pas de politique d’insémination de toutes les vaches pour la santé de la population et du lait. Je plains les enfants et un enfants qui va à l’école sans le lait c’est un problème. C’est dramatique et c’est peut-être réglé et cela fait partie des choses que nous voulons faire.
Les politiques sont dans la théorie et en tant que scientifique quelle sont le solutions préconisée pour le chômage des jeunes ?
Il y a des piliers et le chômage ne se règle pas instantanément et il faut être honnête. Wade n’a rien fait, ni Macky. Il faut d’abord deux solutions dans la durabilité et l’autre à court terme. Il y a la réforme du système éducatif et il faut donner une formation à la place majeure dans le système et que les élèves choisissent entre aller en formation générale avec initiation à un métier. Il y a le collège d’enseignement et avec 4 ans pour avoir le Cap et le Bep. D’autres feront le BT et donc nous allons mettre les universités nationales technologiques à Matam, Mbacké, Mbour et Sédhiou pour la formation. Le grand déficit c’est que les gens n’ont pas de métiers. C’est comme ce que Macky fait à Diamniadio. C’est de la pacotille. Il faut des ouvriers qualifiés. On va développer l’agriculture et les industries. La solution c‘est le programme « niax jarinu ». » Donc à trois mois, six mois et un an au maximum. Cette entreprise privée aura des tâches à faire. Eradiquer les abris provisoires. J’ai été à Médina Yoro Foula et je pensais que les abris provisoires n’étaient qu’un vieux souvenir. De même que dans certains endroits des enfants ne vont pas à l’école. Il y a le programme de modernisation des villages et cette équité. On a le programme d’accès à l’eau 12 mois / 12 , des forages et des vallées faucilles. De grands travaux pour que les jeunes soient formés et de pouvoir gagner leur vie en attendant que muris et les réformes plus structurelle et que les jeunes travaille ; il faut du concret.
Comment comprendre que ce pays dispose de richesse mais il existe toujours la pauvreté. Est ce de l’incompétence des autorités ou le colonialisme en marche ?
Ce sont les deux à la fois. Les autorités n’ont pas une vision à long terme. Il y avait un programme avec le Pse mais depuis lors dans le Pse et ce que fait le Gouvernement c’est tout le contraire. Il n’y pas de planification y compris l’administration et le cadre qu’il faut pour des politiques publiques. On en manque. Alors il faut réagir. Il y a toujours ce lien avec le colonialisme. Mais nous sommes un pays où on parle de chômage mais nous savons que le secteur pourvoyeur d’emploi est la pêche mais il y a des chômeurs. Il faut arrêter les accords de pêche et assurer les rotations dans l’exploitation des ressources maritimes, équiper les pêcheurs et que les jeunes s’y intéressent. Mais tout le monde sait que la monnaie est aussi importante. Nos dirigeants sont scotchés sur le Fcfa. Que le pays aille vers sa propre monnaie et on a de bonnes conditions et les gisements d’or. Mais l’or est invisible dans ce pays. Les bijoutiers dénoncent cela et où va notre or. Alors il faut refaire une monnaie sénégalaise comme la Gambie, la Mauritanie, le Ghana etc. mais pourquoi pas nous ? Mais ce colonialisme est dans la tête des gens. Le colon est dans la tête et quand on dit de faire des écoles qui forment le sénégalais, le « nité », selon le sénégalais et enseigner nos valeurs de culture et de civilisation ,des gens vont sortir des bois comme des gourous et vous taper dessus. Des intellectuels qui sont conservateurs et donc il faut remettre en cause ce système qui ne favorise pas le bien être des gens. Le Br, le Illa Touba c’est bien mais allez à Mbadakhoun où des familles peinent à assurer, les trois repas qui deviennent illusoire. Pas de dîner ou de lait, mais c’est dommage. Alors je pense que ce développement c’est l’être humain et malheureusement ce régime ne l’a pas compris et tout changement doit commencer et donc on parle de transformation avec à la demande des populations.
Il y a le système politique avec des universitaires qui sont sortis de leur silence pour taper sur la table pour dire non au recul démocratique. Comment appréciez-vous cela ?
Ce pays a beaucoup reculé car Diouf avait trouvé un système balbutiant avec Senghor et le problème des trois et quatre courants. Il a libéralisé. Quand en 2000 il y a eu la réforme du code électoral, c’est un geste très fort et les commissions il a dit qu’il n’y enlèvera aucune virgule en nommant un militaire au Ministère de l’intérieur pour les élections. C’est quelque chose qui relève de nos traditions et valeurs. Wade a apporté des avancées dans les manifestations et Macky a fait reculer la démocratie car beaucoup d’acquis ont été remis en cause. La dernière décision pour moi c’est inélégant . Quand la Cena a décidé de dire que Sonko devait récupérer sa fiche de parrainage et que quelques jours après il dissout la Cena et renvoie les membres pour en nommer d’autres. Mais je pense que le moment était inapproprié et le message c’est du « ma tey ». Il est coutumier des ces faits comme lors des locales. Lorsque un monsieur qui avait les dossiers de candidature du Pastef à Matam, non seulement il a fait une malversation et par la suite il a été reçu par Macky. Des actes qui ne sont pas à la hauteur de la fonction de Président. Nous allons à ces élections qui peuvent être plus apaisées. Il a fait un geste c’est-à-dire le fait qu’il ne soit pas candidat. Et surtout il l’a fondé sur ce que j’ai souhaité car c’était une question d’éthique et de parole donnée. Vous savez, je pense qu’il doit pouvoir se dire que le pays ne s’arrête pas à lui ni à ce qu’il veut imposer. C’est le peuple qui va choisir et il manque d’élégance et de culture aristocratique démocratique. C’est mauvais pour nous et nous sommes à quelques jours des dépôts de candidatures. Il y’en a qui sont représentatifs et rien à dire. C’est aux sénégalais de le dire ; mais pourquoi le nier. Il faut que les gens aient la latitude de choisir qui ils veulent.
La situation de Sonko et des détenus politiques préoccupent les universitaires. Partagez-vous cet avis.
Ce sont des détenus politiques et non de droits communs ; mais pas pour ceux qui ont attaqué des maisons ou des bus mais tout le reste ce sont des détenus politiques. Personne ne sait ce qu’on leur reproche. Se souvenir c’est ce que disaient nos doyens pour le Pai clandestin et la traque. La longue chasse aux rouges qui est là et ce n’est pas bon pour la démocratie. Tout le monde doit respecter la démocratie mais le premier c’est celui qui a la force de coercition et de donner l’exemple et de faire baisser et il le faut. Dans ce pays nous avons la religion, nos valeurs, la connaissance et la paix. Il doit apaiser.
La présidentielle se tient dans un contexte de tensions. Le débat n’est-il pas parasité ?
Naturellement parce qu’ il yen a qui y participent et d’autres non. Nous sommes dans des questions de liberté et qui n’auraient jamais dû être et de possibilités de participation ou non alors qu’il devaient s’engager dans de vrais débats sur les problèmes du pays. Regardez cette émission, combien de temps nous avons consacré à ces questions ? Le car rapide BBY est en train d’échouer et le président lui-même à manqué de retenue et a perdu son self en s’attaquant à ses propres responsables. Il est de nature calme. Et donc j’ai dit que le sondage est mauvais pour son camp et il a dérapé jusqu’à traiter ces collaborateurs vraiment de termes qui ne devait pas être utilisé. Il y a une panique dans le car rapide Bby.
Des enseignants s’alarment contre la fermeture des universités. Qu’en pensez vous ?
Je pense qu’il faut que l’état revienne sur cette décision de fermer l’ucad et les autres. On ne peut pas fermer une université car l’éducation de manière générale est la base de la transformation d’un pays. L’espoir de bâtir et de construire un pays repose sur le système éducatif et à l’université. Ceux qui ont la chance d’avoir les moyens ont envoyé leurs enfants dans le privé. Mais les autres qui n’ont que l’enseignement public supérieur sont à l’arrêt et avec cet arrêt déjà même s’il y avait reprise d’autres seront découragés. Donc il faut que l’état discute avec les acteurs du système dont le Saes, le Sudes, etc. et les amicales des étudiants et les coordinations des étudiants pour 5 un cadre et reprendre les études. L’enseignement à distance est de l’absurdité car avec l’Uvs il fallait d’abord mettre le cadre. Un étudiant a un ordinateur mais les étudiants ne l’ont pas réussi et on forme les enseignants sur cet aspect car ce n’est pas la même pédagogie et c’est compliqué. Il faut des Eno des Espaces numériques ouverts où les étudiants se retrouvent avec des clefs internet ; mais vous les lâchez dans tous les villages du pays. J’ai été à Médina Yoro Foula où il n’existe même pas de téléphone ni de réseau.
REWMI
Notre parti l’est dans la mesure où c’est un jeune bébé car nous sommes présents dans tous les départements et nous avions pu grâce au parraine nous en sommes à plus de 51000 parrains, à plus de 8 régions nous avons dépassé les 2000 et atteindre les 10 régions. Nous avons les parrains qu’il faut et rassembler la caution. Nous sommes des intellectuels et un parti pauvre. Nous pensons qu’il faut , nous militants et responsables qui peuvent nous soutenir rassembler cette caution
Avez-vous rencontré des difficultés lors de la collecte de parrains ?
Nous sommes très modestes dans le discours surtout que c’est une donnée à remplir pour être candidat. Nous faisons tout pour réussir car nous avons des difficultés. Nous avons fait beaucoup de villages mais nous a permis d’avoir plus de 2000 parrains et c’est positif. Nous avons eu des difficultés car dans cette période nous avons une situation à revoir. Les formations politiques qui remplissent les conditions d’avoir le nombre de maires, de conseillers et de députés devraient s’en tenir aux parrainages des élus au lieu de polluer l’espace pour empêcher les autres d’y accéder. Tout le monde parle d’élections inclusives mais en réalité ces formations politiques veulent des élections entre elles et sans les autres. J’ai reçu des pièces d’identité de gens qui sont spontanément venus nous les livrer. C’est une méthode de contrôle du nombre de candidats. Il faut être éthique et honnête. Il y a le marché du parrainage qui est là et un vrai business avec des gens qui vendent leur pièce et d’autres les achètent. Les groupements dont les Gie de femmes, les mouvements de femmes sont ciblés par des partis et candidats et qui achètent systématiquement les parrains. Mais il faut arriver à un contrôle. Aujourd’hui personne ne sait comment est constitué le logiciel qui va surveiller le parrainage. Vous ne savez pas comment cela va se passer. J’espère que cela ne va pas arriver et que le Conseil constitutionnel a intérêt à inviter les mandataires, des informaticiens pour voir comment est conçu le logiciel et dans l’intérêt de tout le monde.
Durant la collecte il y a eu des difficultés dont l’opposition avec les candidats bloqués dans certaines zones ?
Nous avons respecté la légalité. Nous ne sommes pas en période de campagne et que toutes les tournées nous sommes deux ou trois voitures qui nous accompagnent. Même pas des feux de détresse. On se fond dans la masse pour faire le travail. Il faut une démarche citoyenne et être conforme. A part la conférence de presse faite à l’hôtel de Kolda mais personne ne savait que nous étions passés. Mais cela a été notre démarche car nous avions le pouvoir que les règles soient respectées.
Parlons de cette polémique et de cette guerre des chiffres avec des millions de parrains. Cela dépasse le nombre ?
C’est absurde mais il faut juste de l’intelligence car ils peuvent collecter trois millions 700 pour celui-la qui a annoncé le chiffre le plus élevé. Mais on ne peut déposer que 58900 parrains, pas plus. C’est peut-être pour dire que nous avons la moitié du corps électoral et que demain il justifie un hold-up électoral. C’est tragique. C’est absurde car c’est la moitié des gens inscrits. D’autres parlent de deux millions ou plus. Mais c’est absurde. Nous sommes transparents par rapport à l’opinion et nous en avons plus de 50.000 et notre objectif est d’en avoir les 60 mille mais pas plus.
Avez-vous une équipe chargée de surveiller le signatures a cause de doublons ?
Nous avons une cellule informatique qui fait la saisie et qui enlève les doublons car on peut avoir des doublons et des parrains identiques. Il faut nettoyer et il faut s’assurer de la bonne saisie du fichier et une erreur de saisie annule le parrain saisie et donc logiquement on y travaille. Déjà hier vendredi nous étions à 35.000 saisies et donc on est en train de le faire. Il reste encore mais on y est. Celui qui peut avoir 3 millions 700 mais c’est archi faux car il ne déposera pas plus car le conseil constitutionnel va éliminer tout le reste. La probabilité est nulle.
Votre programme s’articule autour d’axes. Quelle est la part des femmes? Quelle place pour la femme sénégalaise ?
Plusieurs car il faut tout faire pour éviter la pénibilité du travail des femmes. Il faut libérer les femmes. Il leur faut des métiers car notre pays est très en retard dans la formation des femmes. On parle de femmes gendarmes, policiers au moment où la Gambie en avait déjà. Nous allons faire des efforts. Quand nous aurons de l’électricité partout nous allons mettre au musée le mortier et le pilon et l’enlever dans certains quartiers. L’autre élément c’est l’eau car dans le Djolof des femmes conduisent des charrettes et dans la banlieue des femmes cherchent de l’eau. Cela doit disparaître. L’accès à l’eau et à l’électricité. L’autre aspect c’est la mortalité à la naissance et avec la santé publique et que l’accès aux soins de santé, au maternité, aux visites prénatales et que le numérique va jouer un rôle. Nous n’avons pas partout des gynécologiques mais avec les échographies numériques que les femmes soient consultées. Le cancer aussi nous avons une politique large et le diabète aussi où on va installer un hôpital pilote pour les équipement et d’y mettre un UFR de la santé et partout pour les aider. C’est la question de l’entreprenariat féminin afin que les femmes aient surtout ce qui est du commerce et nous allons les aider dans la formation mais aussi à une production pour des revenus et valoriser leurs activités.
Après la tournée dans beaucoup de pays, pensez-vous mettre doigt sur quelque chose de nouveau ?
Il y a deux choses où même trois. La première c’est que partout ou je suis rendu, notre système éducatif est inadapté par notre pays. Il faut le reprendre. L’autre c’est notre agriculture car on n’a pas mis l’élément de de base pour avoir une agriculture pour une souveraine alimentaire et une industrie agro-alimentaire. C’est aussi la question de l’eau avec 12 mois sur 12. L’élevage aussi c’est un problème et nous avons 3 millions de vaches avec 59 milliards de lait en poudre que nous importons. Il n’y pas de politique d’insémination de toutes les vaches pour la santé de la population et du lait. Je plains les enfants et un enfants qui va à l’école sans le lait c’est un problème. C’est dramatique et c’est peut-être réglé et cela fait partie des choses que nous voulons faire.
Les politiques sont dans la théorie et en tant que scientifique quelle sont le solutions préconisée pour le chômage des jeunes ?
Il y a des piliers et le chômage ne se règle pas instantanément et il faut être honnête. Wade n’a rien fait, ni Macky. Il faut d’abord deux solutions dans la durabilité et l’autre à court terme. Il y a la réforme du système éducatif et il faut donner une formation à la place majeure dans le système et que les élèves choisissent entre aller en formation générale avec initiation à un métier. Il y a le collège d’enseignement et avec 4 ans pour avoir le Cap et le Bep. D’autres feront le BT et donc nous allons mettre les universités nationales technologiques à Matam, Mbacké, Mbour et Sédhiou pour la formation. Le grand déficit c’est que les gens n’ont pas de métiers. C’est comme ce que Macky fait à Diamniadio. C’est de la pacotille. Il faut des ouvriers qualifiés. On va développer l’agriculture et les industries. La solution c‘est le programme « niax jarinu ». » Donc à trois mois, six mois et un an au maximum. Cette entreprise privée aura des tâches à faire. Eradiquer les abris provisoires. J’ai été à Médina Yoro Foula et je pensais que les abris provisoires n’étaient qu’un vieux souvenir. De même que dans certains endroits des enfants ne vont pas à l’école. Il y a le programme de modernisation des villages et cette équité. On a le programme d’accès à l’eau 12 mois / 12 , des forages et des vallées faucilles. De grands travaux pour que les jeunes soient formés et de pouvoir gagner leur vie en attendant que muris et les réformes plus structurelle et que les jeunes travaille ; il faut du concret.
Comment comprendre que ce pays dispose de richesse mais il existe toujours la pauvreté. Est ce de l’incompétence des autorités ou le colonialisme en marche ?
Ce sont les deux à la fois. Les autorités n’ont pas une vision à long terme. Il y avait un programme avec le Pse mais depuis lors dans le Pse et ce que fait le Gouvernement c’est tout le contraire. Il n’y pas de planification y compris l’administration et le cadre qu’il faut pour des politiques publiques. On en manque. Alors il faut réagir. Il y a toujours ce lien avec le colonialisme. Mais nous sommes un pays où on parle de chômage mais nous savons que le secteur pourvoyeur d’emploi est la pêche mais il y a des chômeurs. Il faut arrêter les accords de pêche et assurer les rotations dans l’exploitation des ressources maritimes, équiper les pêcheurs et que les jeunes s’y intéressent. Mais tout le monde sait que la monnaie est aussi importante. Nos dirigeants sont scotchés sur le Fcfa. Que le pays aille vers sa propre monnaie et on a de bonnes conditions et les gisements d’or. Mais l’or est invisible dans ce pays. Les bijoutiers dénoncent cela et où va notre or. Alors il faut refaire une monnaie sénégalaise comme la Gambie, la Mauritanie, le Ghana etc. mais pourquoi pas nous ? Mais ce colonialisme est dans la tête des gens. Le colon est dans la tête et quand on dit de faire des écoles qui forment le sénégalais, le « nité », selon le sénégalais et enseigner nos valeurs de culture et de civilisation ,des gens vont sortir des bois comme des gourous et vous taper dessus. Des intellectuels qui sont conservateurs et donc il faut remettre en cause ce système qui ne favorise pas le bien être des gens. Le Br, le Illa Touba c’est bien mais allez à Mbadakhoun où des familles peinent à assurer, les trois repas qui deviennent illusoire. Pas de dîner ou de lait, mais c’est dommage. Alors je pense que ce développement c’est l’être humain et malheureusement ce régime ne l’a pas compris et tout changement doit commencer et donc on parle de transformation avec à la demande des populations.
Il y a le système politique avec des universitaires qui sont sortis de leur silence pour taper sur la table pour dire non au recul démocratique. Comment appréciez-vous cela ?
Ce pays a beaucoup reculé car Diouf avait trouvé un système balbutiant avec Senghor et le problème des trois et quatre courants. Il a libéralisé. Quand en 2000 il y a eu la réforme du code électoral, c’est un geste très fort et les commissions il a dit qu’il n’y enlèvera aucune virgule en nommant un militaire au Ministère de l’intérieur pour les élections. C’est quelque chose qui relève de nos traditions et valeurs. Wade a apporté des avancées dans les manifestations et Macky a fait reculer la démocratie car beaucoup d’acquis ont été remis en cause. La dernière décision pour moi c’est inélégant . Quand la Cena a décidé de dire que Sonko devait récupérer sa fiche de parrainage et que quelques jours après il dissout la Cena et renvoie les membres pour en nommer d’autres. Mais je pense que le moment était inapproprié et le message c’est du « ma tey ». Il est coutumier des ces faits comme lors des locales. Lorsque un monsieur qui avait les dossiers de candidature du Pastef à Matam, non seulement il a fait une malversation et par la suite il a été reçu par Macky. Des actes qui ne sont pas à la hauteur de la fonction de Président. Nous allons à ces élections qui peuvent être plus apaisées. Il a fait un geste c’est-à-dire le fait qu’il ne soit pas candidat. Et surtout il l’a fondé sur ce que j’ai souhaité car c’était une question d’éthique et de parole donnée. Vous savez, je pense qu’il doit pouvoir se dire que le pays ne s’arrête pas à lui ni à ce qu’il veut imposer. C’est le peuple qui va choisir et il manque d’élégance et de culture aristocratique démocratique. C’est mauvais pour nous et nous sommes à quelques jours des dépôts de candidatures. Il y’en a qui sont représentatifs et rien à dire. C’est aux sénégalais de le dire ; mais pourquoi le nier. Il faut que les gens aient la latitude de choisir qui ils veulent.
La situation de Sonko et des détenus politiques préoccupent les universitaires. Partagez-vous cet avis.
Ce sont des détenus politiques et non de droits communs ; mais pas pour ceux qui ont attaqué des maisons ou des bus mais tout le reste ce sont des détenus politiques. Personne ne sait ce qu’on leur reproche. Se souvenir c’est ce que disaient nos doyens pour le Pai clandestin et la traque. La longue chasse aux rouges qui est là et ce n’est pas bon pour la démocratie. Tout le monde doit respecter la démocratie mais le premier c’est celui qui a la force de coercition et de donner l’exemple et de faire baisser et il le faut. Dans ce pays nous avons la religion, nos valeurs, la connaissance et la paix. Il doit apaiser.
La présidentielle se tient dans un contexte de tensions. Le débat n’est-il pas parasité ?
Naturellement parce qu’ il yen a qui y participent et d’autres non. Nous sommes dans des questions de liberté et qui n’auraient jamais dû être et de possibilités de participation ou non alors qu’il devaient s’engager dans de vrais débats sur les problèmes du pays. Regardez cette émission, combien de temps nous avons consacré à ces questions ? Le car rapide BBY est en train d’échouer et le président lui-même à manqué de retenue et a perdu son self en s’attaquant à ses propres responsables. Il est de nature calme. Et donc j’ai dit que le sondage est mauvais pour son camp et il a dérapé jusqu’à traiter ces collaborateurs vraiment de termes qui ne devait pas être utilisé. Il y a une panique dans le car rapide Bby.
Des enseignants s’alarment contre la fermeture des universités. Qu’en pensez vous ?
Je pense qu’il faut que l’état revienne sur cette décision de fermer l’ucad et les autres. On ne peut pas fermer une université car l’éducation de manière générale est la base de la transformation d’un pays. L’espoir de bâtir et de construire un pays repose sur le système éducatif et à l’université. Ceux qui ont la chance d’avoir les moyens ont envoyé leurs enfants dans le privé. Mais les autres qui n’ont que l’enseignement public supérieur sont à l’arrêt et avec cet arrêt déjà même s’il y avait reprise d’autres seront découragés. Donc il faut que l’état discute avec les acteurs du système dont le Saes, le Sudes, etc. et les amicales des étudiants et les coordinations des étudiants pour 5 un cadre et reprendre les études. L’enseignement à distance est de l’absurdité car avec l’Uvs il fallait d’abord mettre le cadre. Un étudiant a un ordinateur mais les étudiants ne l’ont pas réussi et on forme les enseignants sur cet aspect car ce n’est pas la même pédagogie et c’est compliqué. Il faut des Eno des Espaces numériques ouverts où les étudiants se retrouvent avec des clefs internet ; mais vous les lâchez dans tous les villages du pays. J’ai été à Médina Yoro Foula où il n’existe même pas de téléphone ni de réseau.
REWMI