Autour d'une table, un micro et 5 militaires.
« Nous, forces patriotiques regroupées au sein du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), avons décidé de prendre nos responsabilités devant le peuple et devant l'histoire », a déclaré sur la télévision publique ORTM le porte-parole des militaires, le colonel-major Ismaël Wagué, chef d'état-major adjoint de l'armée de l'air.
Les militaires qui ont pris le pouvoir au Mali et poussé à la démission le président Ibrahim Boubacar Keïta déclarent vouloir mettre en place une « transition politique civile » devant conduire à des élections générales dans un « délai raisonnable » a encore déclaré le porte-parole qui assure que tous les accords internationaux du Mali seront respectés.
La continuité des services publics sera assurée. Dans cette déclaration, Ismaël Wagué assure également que tous les accords internationaux seront bien respectés. Il précise enfin que des forces telles que la Minusma (force de l'ONU) ou encore Barkhane « demeurent des partenaires pour la restauration de la stabilité ».
Le profil des cadres de ce mouvement insurrectionnel se précise. Si en 2012, lors d’une précédente mutinerie qui s’est transformé en coup d’état, ce sont des sous-officiers et des hommes du rang avaient mené les opérations, cette fois-ci, ce sont des officiers supérieurs de l’armée qui ont pris la tête du mouvement, rapporte notre correspondant, Serge Daniel. Parmi les personnalités qui émergent, un des responsables du camp militaire de la ville de Kati, fief des mutins, un officier de la garde nationale, une composante de l’armée malienne, et un troisième haut gradé.
RFI
« Nous, forces patriotiques regroupées au sein du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), avons décidé de prendre nos responsabilités devant le peuple et devant l'histoire », a déclaré sur la télévision publique ORTM le porte-parole des militaires, le colonel-major Ismaël Wagué, chef d'état-major adjoint de l'armée de l'air.
Les militaires qui ont pris le pouvoir au Mali et poussé à la démission le président Ibrahim Boubacar Keïta déclarent vouloir mettre en place une « transition politique civile » devant conduire à des élections générales dans un « délai raisonnable » a encore déclaré le porte-parole qui assure que tous les accords internationaux du Mali seront respectés.
La continuité des services publics sera assurée. Dans cette déclaration, Ismaël Wagué assure également que tous les accords internationaux seront bien respectés. Il précise enfin que des forces telles que la Minusma (force de l'ONU) ou encore Barkhane « demeurent des partenaires pour la restauration de la stabilité ».
Le profil des cadres de ce mouvement insurrectionnel se précise. Si en 2012, lors d’une précédente mutinerie qui s’est transformé en coup d’état, ce sont des sous-officiers et des hommes du rang avaient mené les opérations, cette fois-ci, ce sont des officiers supérieurs de l’armée qui ont pris la tête du mouvement, rapporte notre correspondant, Serge Daniel. Parmi les personnalités qui émergent, un des responsables du camp militaire de la ville de Kati, fief des mutins, un officier de la garde nationale, une composante de l’armée malienne, et un troisième haut gradé.
RFI