Gao a été prise samedi par les forces françaises, maliennes et tchadiennes. Gao tombée, c’est en réalité une double première : première grande ville du nord du Mali reprise dans le cadre de l’opération en cours contre les rebelles islamistes, tout particulièrement ceux du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), dont Gao était la « capitale ». Mais aussi première entrée dans le conflit de troupes africaines.
Gao est aussi un haut lieu symbolique de la vie sous contrôle des rebelles du Mujao et de leurs alliés, inspirés par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Sous le contrôle du Mujao, la police islamique s’est distinguée à Gao par la dureté des châtiments infligés à la population : lapidations, amputations, séances de fouet publiques. Mais samedi, en cours de journée, c’est un Mujao très affaibli qui perdait le contrôle de la ville.
Le Monde
Gao est aussi un haut lieu symbolique de la vie sous contrôle des rebelles du Mujao et de leurs alliés, inspirés par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Sous le contrôle du Mujao, la police islamique s’est distinguée à Gao par la dureté des châtiments infligés à la population : lapidations, amputations, séances de fouet publiques. Mais samedi, en cours de journée, c’est un Mujao très affaibli qui perdait le contrôle de la ville.
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