L'Afrique prend-elle vraiment la main dans la configuration multilatérale post-Trump ? La question mérite d'être posée après les nominations coup sur coup de deux enfants du continent à la tête d'institutions internationales multilatérales économiques : la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala comme directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et le Sénégalais Makhtar Diop comme président de la Société financière internationale (IFC), branche de la Banque mondiale qui propose des financements pour stimuler l'investissement privé dans les pays en développement.
S'il faudra voir à la fin de leurs mandats respectifs l'impact de ces deux nominations pour l'Afrique et pour la manière dont le commerce et la finance internationale auront évolué, il y a lieu de retenir que le continent vit là, avec ses partenaires, une séquence exceptionnelle au sein des organisations multilatérales.
Actuellement vice-président de la Banque mondiale pour les infrastructures, Makhtar Diop va donc diriger l'IFC, et ce, à partir du 1er mars, a annoncé l'institution jeudi dans un communiqué. Membre du Groupe de la Banque mondiale, IFC est la plus importante institution mondiale d'aide au développement, dont les activités concernent exclusivement le secteur privé dans les pays en développement.
Sa mission : « approfondir et dynamiser la stratégie 3.0 d'IFC »
Les compétences de Makhtar Diop « aideront le Groupe de la Banque mondiale à apporter une réponse rapide à la crise mondiale et contribueront à bâtir une reprise verte, résiliente et inclusive », s'est réjoui le président de la Banque mondiale David Malpass, cité dans le communiqué. Makhtar Diop connaît bien la Banque mondiale, explique-t-on, puisqu'il en a été vice-président Afrique pendant six ans.
L'institution a salué « un avocat passionné de l'Afrique et du développement durable au niveau mondial ». Il a également été directeur de la Banque mondiale au Brésil, ainsi que pour le Kenya, l'Érythrée et la Somalie, et en a été directeur chargé des finances, du secteur privé et de l'infrastructure pour l'Amérique latine et les Caraïbes. Il a par ailleurs été économiste pour le Fonds monétaire international (FMI).
Makhtar Diop aura plusieurs missions, détaille la Banque mondiale, qui cite tout d'abord celle « d'approfondir et dynamiser la stratégie 3.0 d'IFC consistant à créer des marchés de manière proactive et à mobiliser des capitaux privés à grande échelle ». Il devra également faire respecter les engagements politiques de l'IFC, à travers notamment l'augmentation des investissements dans les domaines du climat et de l'égalité des sexes, ainsi que le soutien aux pays touchés par des conflits ou considérés comme fragiles.
S'il faudra voir à la fin de leurs mandats respectifs l'impact de ces deux nominations pour l'Afrique et pour la manière dont le commerce et la finance internationale auront évolué, il y a lieu de retenir que le continent vit là, avec ses partenaires, une séquence exceptionnelle au sein des organisations multilatérales.
Actuellement vice-président de la Banque mondiale pour les infrastructures, Makhtar Diop va donc diriger l'IFC, et ce, à partir du 1er mars, a annoncé l'institution jeudi dans un communiqué. Membre du Groupe de la Banque mondiale, IFC est la plus importante institution mondiale d'aide au développement, dont les activités concernent exclusivement le secteur privé dans les pays en développement.
Sa mission : « approfondir et dynamiser la stratégie 3.0 d'IFC »
Les compétences de Makhtar Diop « aideront le Groupe de la Banque mondiale à apporter une réponse rapide à la crise mondiale et contribueront à bâtir une reprise verte, résiliente et inclusive », s'est réjoui le président de la Banque mondiale David Malpass, cité dans le communiqué. Makhtar Diop connaît bien la Banque mondiale, explique-t-on, puisqu'il en a été vice-président Afrique pendant six ans.
L'institution a salué « un avocat passionné de l'Afrique et du développement durable au niveau mondial ». Il a également été directeur de la Banque mondiale au Brésil, ainsi que pour le Kenya, l'Érythrée et la Somalie, et en a été directeur chargé des finances, du secteur privé et de l'infrastructure pour l'Amérique latine et les Caraïbes. Il a par ailleurs été économiste pour le Fonds monétaire international (FMI).
Makhtar Diop aura plusieurs missions, détaille la Banque mondiale, qui cite tout d'abord celle « d'approfondir et dynamiser la stratégie 3.0 d'IFC consistant à créer des marchés de manière proactive et à mobiliser des capitaux privés à grande échelle ». Il devra également faire respecter les engagements politiques de l'IFC, à travers notamment l'augmentation des investissements dans les domaines du climat et de l'égalité des sexes, ainsi que le soutien aux pays touchés par des conflits ou considérés comme fragiles.