Par le décret n° 2024-3534 du 24 décembre 2024, l’État du Sénégal a déclaré d’utilité publique les terrains occupés par la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss, située à Dakar-Plateau. Cette décision marque une nouvelle orientation dans la gestion des infrastructures carcérales du pays, avec l’objectif de moderniser le système pénitentiaire et d’améliorer les conditions de détention.
La prison de Rebeuss, construite en 1929, est depuis plusieurs années au cœur des débats sur les conditions de détention au Sénégal. La vétusté des infrastructures et la surpopulation carcérale ont souvent été dénoncées par les organisations de défense des droits humains.
Dans cette optique, l’État a opté pour la reprise des terrains où se situe la prison, en vue d’y construire un nouvel établissement pénitentiaire moderne, conforme aux standards internationaux.
Initialement, la prison de Rebeuss devait être délocalisée et son site cédé à la Commune de Dakar-Plateau, en accord avec le Code général des Collectivités territoriales. Ce projet avait reçu l’aval de la Commission de Contrôle des Opérations Domaniales (CCOD), qui avait validé la cession des terrains.
Toutefois, après plusieurs consultations en octobre et novembre 2024, l’État a finalement décidé de reprendre les terrains pour des motifs d’intérêt général. Cette nouvelle orientation vise à garantir une gestion optimale du foncier public tout en répondant aux défis de la réforme carcérale.
Le décret officialise la reprise des titres fonciers n° 3419/DK et 428/DK, marquant ainsi une étape importante dans la restructuration du patrimoine foncier public. Cette décision reflète la volonté du gouvernement de repenser l’aménagement urbain de Dakar tout en adaptant ses infrastructures pénitentiaires aux exigences actuelles.
Ce projet devrait susciter des réactions au sein des autorités locales et des acteurs du foncier, alors que les discussions sur l’avenir de ce site stratégique continueront d’animer le débat public.
La prison de Rebeuss, construite en 1929, est depuis plusieurs années au cœur des débats sur les conditions de détention au Sénégal. La vétusté des infrastructures et la surpopulation carcérale ont souvent été dénoncées par les organisations de défense des droits humains.
Dans cette optique, l’État a opté pour la reprise des terrains où se situe la prison, en vue d’y construire un nouvel établissement pénitentiaire moderne, conforme aux standards internationaux.
Initialement, la prison de Rebeuss devait être délocalisée et son site cédé à la Commune de Dakar-Plateau, en accord avec le Code général des Collectivités territoriales. Ce projet avait reçu l’aval de la Commission de Contrôle des Opérations Domaniales (CCOD), qui avait validé la cession des terrains.
Toutefois, après plusieurs consultations en octobre et novembre 2024, l’État a finalement décidé de reprendre les terrains pour des motifs d’intérêt général. Cette nouvelle orientation vise à garantir une gestion optimale du foncier public tout en répondant aux défis de la réforme carcérale.
Le décret officialise la reprise des titres fonciers n° 3419/DK et 428/DK, marquant ainsi une étape importante dans la restructuration du patrimoine foncier public. Cette décision reflète la volonté du gouvernement de repenser l’aménagement urbain de Dakar tout en adaptant ses infrastructures pénitentiaires aux exigences actuelles.
Ce projet devrait susciter des réactions au sein des autorités locales et des acteurs du foncier, alors que les discussions sur l’avenir de ce site stratégique continueront d’animer le débat public.