Les relations entre la France et le Sénégal ? « Le seul problème, c’est qu’il n’y en a pas ! » La boutade tourne en boucle depuis quelques années. Pour dire que rien n’a changé. C’est donc dans la « normalité » que le président Macron débarque à Dakar le 1er février pour une visite de deux jours.
Dans son agenda, le Sommet sur le Partenariat mondial pour l’éducation, puis un séjour à Saint-Louis. La première visite du président français au Sénégal aura une grande tonalité en raison de la présence concomitante du président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, ainsi que de plusieurs chefs d’Etat ; le Centrafricain, Faustin Archange Touadéran, le Burkinabé, Roch Marc Kaboré, le Malawite, Peter Mutharika ; les présidents tchadien, gabonais, ivoirien et rwandais ainsi que le secrétaire général de l’Organisation des Nations-unies, Antonio Guterres, devraient également être à Dakar.
Derrière cette opportunité, il sera question de la confirmation d’une tendance lourde depuis 2012 avec l’avènement du président Macky Sall : le retour en force des entreprises françaises sur le marché des infrastructures en dehors de leur chasse gardée traditionnelle (Orange, patron incontesté de la téléphonie mobile), ceci malgré l’ouverture vers la Chine et la Turquie. Depuis toujours, la balance commerciale entre les deux pays est déficitaire au profit de l’Hexagone (premier fournisseur et premier client du Sénégal) qui « encadre » toujours l’économie de son ancien pré-carré (qui existe toujours) via le franc Cfa, monnaie commune aux pays de l’Uemoa et à la convertibilité garantie par le trésor français.
En retour, les devises étrangères des « zones franc » africaines sont « confiées » à l’ancienne puissance coloniale. Un vif débat a lieu actuellement sur l’impact de cette assujétion monétaire sur nos économies dont la croissance tarde à faire sentir ses effets. L’influent axe Abidjan-Dakar, en phase avec la France, est pour la perpétuation de cette « entente » malgré les alertes, de plus en plus insistantes, de plusieurs économistes réputés et d’organisations de la Société civile.
NETTALI
Dans son agenda, le Sommet sur le Partenariat mondial pour l’éducation, puis un séjour à Saint-Louis. La première visite du président français au Sénégal aura une grande tonalité en raison de la présence concomitante du président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, ainsi que de plusieurs chefs d’Etat ; le Centrafricain, Faustin Archange Touadéran, le Burkinabé, Roch Marc Kaboré, le Malawite, Peter Mutharika ; les présidents tchadien, gabonais, ivoirien et rwandais ainsi que le secrétaire général de l’Organisation des Nations-unies, Antonio Guterres, devraient également être à Dakar.
Derrière cette opportunité, il sera question de la confirmation d’une tendance lourde depuis 2012 avec l’avènement du président Macky Sall : le retour en force des entreprises françaises sur le marché des infrastructures en dehors de leur chasse gardée traditionnelle (Orange, patron incontesté de la téléphonie mobile), ceci malgré l’ouverture vers la Chine et la Turquie. Depuis toujours, la balance commerciale entre les deux pays est déficitaire au profit de l’Hexagone (premier fournisseur et premier client du Sénégal) qui « encadre » toujours l’économie de son ancien pré-carré (qui existe toujours) via le franc Cfa, monnaie commune aux pays de l’Uemoa et à la convertibilité garantie par le trésor français.
En retour, les devises étrangères des « zones franc » africaines sont « confiées » à l’ancienne puissance coloniale. Un vif débat a lieu actuellement sur l’impact de cette assujétion monétaire sur nos économies dont la croissance tarde à faire sentir ses effets. L’influent axe Abidjan-Dakar, en phase avec la France, est pour la perpétuation de cette « entente » malgré les alertes, de plus en plus insistantes, de plusieurs économistes réputés et d’organisations de la Société civile.
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