Le nouveau stade de Diamniadio, qui sera inauguré ce mardi, va porter le nom de Me Abdoulaye Wade, le Pape du Sopi.
Il a accepté la proposition de son successeur à la tête du pays. Wade qui vit actuellement à Dakar entre ainsi davantage dans l’histoire après avoir géré le pays pendant douze années et avoir réussi bien des paris.
Son image sera naturellement plus vivante au sein de la jeunesse et des sportifs après les politiques. Il mérite, à coup sûr, une telle distinction.
D’ailleurs, c’est un signe magnifique de vitalité démocratique dans un pays africain où les anciens présidents ne sont pas obligés de s’exiler ou d’être traqués même si son fils Karim l’a été.
C’est dire que l’on peut présider aux destinées de son pays, quitter ses fonctions et y résider tranquillement.
Cela montre également que les incompréhensions entre les deux hommes et au-delà d’eux les deux camps sont aujourd’hui derrière eux. Ce qui, naturellement ne nous dit pas toujours ce que Karim fait au Qatar.
En tout état de cause, ‘’père’’ et ‘’fils’’ se sont ainsi réconciliés, retrouvés pour le bien de leurs états-majors politique et même de la nation dans un élan d’apaisement dont tout le monde avait besoin.
Certes, il y a eu entre temps beaucoup de médiations. Alpha Condé, Serigne Mountakha et bien d’autres certainement ont beaucoup aidé à arrondir les angles entre les deux hommes. Ce qui, du reste, n’a pas toujours aidé le Parti démocratique sénégalais (Pds) à adopter des positions cohérentes surtout lors d’élections.
Entre Macky et Wade, les relations sont restées tantôt mouvementées, tantôt tranquilles pour ne pas dire cordiales. Mais, depuis quelques mois, surtout après la présidentielle de 2019, Wade a adopté une posture qui est la conséquence du geste qui vient d’être posée.
Entre-temps, Idrissa Seck, le patron de Rewmi, arrivé second à la présidentielle, a rejoint la majorité présidentielle d’une façon spectaculaire. La famille libérale se retrouve ainsi en l’absence du Pds dont le leader de facto, Karim est toujours au Qatar.
Wade a-t-il réussi, aujourd’hui, à réunir la grande famille libérale ? Beaucoup le pensent et le soutiennent. Car, la candidature de Doudou Wade à la Mairie de Dakar lors des locales n’a été que l’arbre qui cache la forêt. Entre Macky et Wade, les divergences ont été manifestement aplanies et les malentendus dissipés.
La preuve, pour le retour de Karim, on n’évoque plus que la Covid-19. Et il n’est pas impossible qu’avant les législatives, le Pds retrouve son leader. Et la troisième pièce du puzzle (‘’le gloria’’) va apparaître au grand jour.
Toutefois, on peut se demander ce que pèse encore ce parti qui a perdu plus d’une centaine de communes après les dernières locales ?
Une question d’autant plus légitime qu’il y a une reconfiguration du paysage politique en cours avec l’émergence de nouveaux leaders et de nouvelles coalitions devenues très dynamique.
Pis, la longue absence du Pds sur le landerneau politique risque de lui coûter cher. Et ceci d’autant plus que si le parti doit reprendre ses activités dans une posture de compagnonnage avec la majorité, le rebond risque d’être retardé encore longtemps.
Car, il ne faut pas l’occulter, Macky avait tout fait pour désagréger le Pds et il y a presque réussi. Beaucoup de caciques du parti libéral sont aujourd’hui avec lui y compris ceux qui faisaient partie des plus proches de Wade.
Paradoxalement, Macky a aujourd’hui besoin du Pds qu’il avait savamment déconstruit. Il doit alors se résoudre à se contenter de ce qui en reste.
En réalité, depuis 2019, Wade n’a jamais cessé de l’appuyer même si c’est indirectement au cours des différentes élections. Et Macky qui en est conscient rend la pièce de la monnaie par un geste que tout le monde apprécie.
Wade mérite tous les honneurs au Sénégal, mais il ne faudrait pas oublier Senghor, qui avait aussi beaucoup fait dans un contexte plus difficile de décolonisation.
Il a accepté la proposition de son successeur à la tête du pays. Wade qui vit actuellement à Dakar entre ainsi davantage dans l’histoire après avoir géré le pays pendant douze années et avoir réussi bien des paris.
Son image sera naturellement plus vivante au sein de la jeunesse et des sportifs après les politiques. Il mérite, à coup sûr, une telle distinction.
D’ailleurs, c’est un signe magnifique de vitalité démocratique dans un pays africain où les anciens présidents ne sont pas obligés de s’exiler ou d’être traqués même si son fils Karim l’a été.
C’est dire que l’on peut présider aux destinées de son pays, quitter ses fonctions et y résider tranquillement.
Cela montre également que les incompréhensions entre les deux hommes et au-delà d’eux les deux camps sont aujourd’hui derrière eux. Ce qui, naturellement ne nous dit pas toujours ce que Karim fait au Qatar.
En tout état de cause, ‘’père’’ et ‘’fils’’ se sont ainsi réconciliés, retrouvés pour le bien de leurs états-majors politique et même de la nation dans un élan d’apaisement dont tout le monde avait besoin.
Certes, il y a eu entre temps beaucoup de médiations. Alpha Condé, Serigne Mountakha et bien d’autres certainement ont beaucoup aidé à arrondir les angles entre les deux hommes. Ce qui, du reste, n’a pas toujours aidé le Parti démocratique sénégalais (Pds) à adopter des positions cohérentes surtout lors d’élections.
Entre Macky et Wade, les relations sont restées tantôt mouvementées, tantôt tranquilles pour ne pas dire cordiales. Mais, depuis quelques mois, surtout après la présidentielle de 2019, Wade a adopté une posture qui est la conséquence du geste qui vient d’être posée.
Entre-temps, Idrissa Seck, le patron de Rewmi, arrivé second à la présidentielle, a rejoint la majorité présidentielle d’une façon spectaculaire. La famille libérale se retrouve ainsi en l’absence du Pds dont le leader de facto, Karim est toujours au Qatar.
Wade a-t-il réussi, aujourd’hui, à réunir la grande famille libérale ? Beaucoup le pensent et le soutiennent. Car, la candidature de Doudou Wade à la Mairie de Dakar lors des locales n’a été que l’arbre qui cache la forêt. Entre Macky et Wade, les divergences ont été manifestement aplanies et les malentendus dissipés.
La preuve, pour le retour de Karim, on n’évoque plus que la Covid-19. Et il n’est pas impossible qu’avant les législatives, le Pds retrouve son leader. Et la troisième pièce du puzzle (‘’le gloria’’) va apparaître au grand jour.
Toutefois, on peut se demander ce que pèse encore ce parti qui a perdu plus d’une centaine de communes après les dernières locales ?
Une question d’autant plus légitime qu’il y a une reconfiguration du paysage politique en cours avec l’émergence de nouveaux leaders et de nouvelles coalitions devenues très dynamique.
Pis, la longue absence du Pds sur le landerneau politique risque de lui coûter cher. Et ceci d’autant plus que si le parti doit reprendre ses activités dans une posture de compagnonnage avec la majorité, le rebond risque d’être retardé encore longtemps.
Car, il ne faut pas l’occulter, Macky avait tout fait pour désagréger le Pds et il y a presque réussi. Beaucoup de caciques du parti libéral sont aujourd’hui avec lui y compris ceux qui faisaient partie des plus proches de Wade.
Paradoxalement, Macky a aujourd’hui besoin du Pds qu’il avait savamment déconstruit. Il doit alors se résoudre à se contenter de ce qui en reste.
En réalité, depuis 2019, Wade n’a jamais cessé de l’appuyer même si c’est indirectement au cours des différentes élections. Et Macky qui en est conscient rend la pièce de la monnaie par un geste que tout le monde apprécie.
Wade mérite tous les honneurs au Sénégal, mais il ne faudrait pas oublier Senghor, qui avait aussi beaucoup fait dans un contexte plus difficile de décolonisation.