Il ne joue pas, mais il semble d’ores et déjà gagner la partie. En réussissant à diviser Yewwi askan wi, le président Macky Sall donne un avantage considérable à son camp. En effet, une alliance Taxawu-Pastef semble appartenir au passé. Et dans cette logique, si Benno bokk yaakaar (Bby) réussit à avoir un candidat consensuel, la perte du pouvoir ne sera pas pour demain.
Il aura été jusqu’au bout de sa logique. En prenant le pouvoir en 2012, le président Macky Sall avait juré de réduire l’opposition à sa plus simple expression. A la veille de la Présidentielle de février 2024, force est de constater qu’il n’a jamais varié dans sa logique. Bien que renonçant à se présenter, le patron de Benno bokk yaakaar (BBY) s’est évertué à fragmenter au maximum la dynamique de l’opposition, qui était susceptible de menacer les ambitions de son camp. En effet, après la déferlante vague de l’opposition, qui a fait main basse sur certaines grandes villes aux élections locales, la mouvance présidentielle avait nié cette percée en invoquant une division dans ses rangs.
Après l’union sacrée de la majorité derrière Mimi Touré aux dernières législatives, l’opposition a confirmé sa montée en puissance en obtenant 80 députés lors de ce scrutin. Le chef de BBY a été contraint de freiner cette dynamique de l’opposition, qui menace de le déloger du Palais. Comment casser cette entente de l’opposition caractérisée principalement par l’alliance Taxawu Senegaal-Pastef ? C’est cette équation que le Président Macky Sall devait résoudre. En lançant son dialogue politique, il n’ignorait pas que Khalifa Sall, écarté de la Présidentielle de 2019, n’avait que l’ambition de concourir pour 2024. Dans ce cas, laisser Ousmane Sonko avec sa popularité aux mains expertes de Khalifa Sall était un risque à ne surtout pas faire perdurer et, ce, à moins d’une année de l’élection présidentielle de 2024.
Faisant miroiter une possible participation pour Khalifa Sall, Macky Sall avait trouvé l’astuce de faire renier à Ousmane Sonko ses principes ou de l’éloigner de l’ancien maire de Dakar. Le choc des ambitions fera le reste du boulot.
Khalifa Sall décide alors de rejoindre la table du dialogue et Ousmane Sonko continue son chemin politique avec ses principes. La rupture est consommée. Mais Khalifa Sall, connaissant l’apport que le parti Pastef sans candidat pourrait lui apporter, a tenté tant bien que mal de s’accrocher à cette alliance, qui n’existe plus que de nom. Le «monstre politique» Macky Sall obtient gain de cause, mais en y laissant quelques plumes. Il renonce à se présenter en 2024 et va, certainement, entraîner dans son départ Ousmane Sonko. N’ayant plus son soutien, Ousmane Sonko est devant le fait accompli. Il devra répondre de ses actes devant la Justice.
En attendant, Khalifa Sall a été réhabilité par l’Assemblée nationale. La guerre, qui s’est ensuite déclarée au sein de Yewwi askan wi, ne va profiter à aucun de ses membres. L’appareil politique du PS n’étant pas acquis pour Khalifa, l’ancien maire de Dakar voit le parti Pastef s’éloigner, et sa collaboration avec le Pur est incertaine. En fin de compte, le président Macky Sall, qui ne sera pas candidat, gagne à l’heure actuelle l’élection en réduisant l’opposition à sa plus simple expression. Khalifa Sall ne pourra que compter sur lui-même.
Il aura été jusqu’au bout de sa logique. En prenant le pouvoir en 2012, le président Macky Sall avait juré de réduire l’opposition à sa plus simple expression. A la veille de la Présidentielle de février 2024, force est de constater qu’il n’a jamais varié dans sa logique. Bien que renonçant à se présenter, le patron de Benno bokk yaakaar (BBY) s’est évertué à fragmenter au maximum la dynamique de l’opposition, qui était susceptible de menacer les ambitions de son camp. En effet, après la déferlante vague de l’opposition, qui a fait main basse sur certaines grandes villes aux élections locales, la mouvance présidentielle avait nié cette percée en invoquant une division dans ses rangs.
Après l’union sacrée de la majorité derrière Mimi Touré aux dernières législatives, l’opposition a confirmé sa montée en puissance en obtenant 80 députés lors de ce scrutin. Le chef de BBY a été contraint de freiner cette dynamique de l’opposition, qui menace de le déloger du Palais. Comment casser cette entente de l’opposition caractérisée principalement par l’alliance Taxawu Senegaal-Pastef ? C’est cette équation que le Président Macky Sall devait résoudre. En lançant son dialogue politique, il n’ignorait pas que Khalifa Sall, écarté de la Présidentielle de 2019, n’avait que l’ambition de concourir pour 2024. Dans ce cas, laisser Ousmane Sonko avec sa popularité aux mains expertes de Khalifa Sall était un risque à ne surtout pas faire perdurer et, ce, à moins d’une année de l’élection présidentielle de 2024.
Faisant miroiter une possible participation pour Khalifa Sall, Macky Sall avait trouvé l’astuce de faire renier à Ousmane Sonko ses principes ou de l’éloigner de l’ancien maire de Dakar. Le choc des ambitions fera le reste du boulot.
Khalifa Sall décide alors de rejoindre la table du dialogue et Ousmane Sonko continue son chemin politique avec ses principes. La rupture est consommée. Mais Khalifa Sall, connaissant l’apport que le parti Pastef sans candidat pourrait lui apporter, a tenté tant bien que mal de s’accrocher à cette alliance, qui n’existe plus que de nom. Le «monstre politique» Macky Sall obtient gain de cause, mais en y laissant quelques plumes. Il renonce à se présenter en 2024 et va, certainement, entraîner dans son départ Ousmane Sonko. N’ayant plus son soutien, Ousmane Sonko est devant le fait accompli. Il devra répondre de ses actes devant la Justice.
En attendant, Khalifa Sall a été réhabilité par l’Assemblée nationale. La guerre, qui s’est ensuite déclarée au sein de Yewwi askan wi, ne va profiter à aucun de ses membres. L’appareil politique du PS n’étant pas acquis pour Khalifa, l’ancien maire de Dakar voit le parti Pastef s’éloigner, et sa collaboration avec le Pur est incertaine. En fin de compte, le président Macky Sall, qui ne sera pas candidat, gagne à l’heure actuelle l’élection en réduisant l’opposition à sa plus simple expression. Khalifa Sall ne pourra que compter sur lui-même.