Les partis politiques ne doivent pas constituer une perspective de réussite pour les hommes politiques car le bien public ne doit pas être personnalisé. C'est le point de vue du sociologue Dr Pascal Oudiane, enseignant chercheur associé à l'Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis et à l'Université Virtuelle du Sénégal (UVS).
Le fondement de cette approche consistant à gouverner sans ou hors des partis politiques repose sur la libération de plusieurs énergies associatives ayant pour rôle de lutter contre la pauvreté récurrente dans le pays, à en croire le sociologue, Dr Pascal Oudiane qui attire l'attention sur les querelles ou guerres de positionnement souvent notées au lendemain de chaque élection présidentielle. A travers le Mouvement politique "Sénégal Ça Kaw Ça Kanam", l'enseignant-chercheur a décidé d'aller vers une nouvelle façon de faire la politique en mettent l'accent sur la société civile et les associations de développement.
"Nous prônons une gouvernance inclusive mais hors des partis politiques. C'est cette approche que nous comptons mettre en place pour lutter contre la pauvreté au niveau des localités. Parce que depuis les années 60, on parle de la pauvreté qui est récurrente et c'est la chose la plus partagée ou cristallisée par nos politiques publiques", a dit le Dr Pascal Oudiane tout en indiquant que cette organisation ira vers des projets de développement qu'elle mettra en place sur financements de leurs partenaires. En réalité, a-t-il poursuivi, les raisons explicatives de cette approche sont qu'elle prône un équilibre du système.
"Si dans la société politique nous n'avons que des partis, alors on aura un modèle unique. Donc, il faut aller vers autre chose notamment des forces contraires qui pourraient au moins favoriser cette stabilité de la société politique. On sait que dans l'histoire du Sénégal on a toujours eu des candidats indépendants. Cela ne marche pas parce qu'en fait, c'est cela qui est convenu si on n'est pas dans un parti politique on est indépendant. Maintenant, nous on voudrait valoriser cette approche et inviter les populations à se fédérer autour de ce projet pour pouvoir réaliser cet équilibre là et ne pas reproduire des instances collectives. Parce que le parti c'est un conglomérat d'intérêt et une fois que les gens arrivent à une station de pouvoir, c'est le premier pilier où on va prélever les ressources pour gouverner. Donc, les gens qui sont hors de ce parti sont forcément exclus", a-t-il expliqué tout en relevant une contradiction sur le fait qu'on demande souvent au chef de l'État de démissionner du parti.
Selon lui, il est préférable d'essayer de contourner cet instrument de conquête de pouvoir pour mettre autre chose qui pourrait permettre de bien gouverner.
NDARINFO.COM
Le fondement de cette approche consistant à gouverner sans ou hors des partis politiques repose sur la libération de plusieurs énergies associatives ayant pour rôle de lutter contre la pauvreté récurrente dans le pays, à en croire le sociologue, Dr Pascal Oudiane qui attire l'attention sur les querelles ou guerres de positionnement souvent notées au lendemain de chaque élection présidentielle. A travers le Mouvement politique "Sénégal Ça Kaw Ça Kanam", l'enseignant-chercheur a décidé d'aller vers une nouvelle façon de faire la politique en mettent l'accent sur la société civile et les associations de développement.
"Nous prônons une gouvernance inclusive mais hors des partis politiques. C'est cette approche que nous comptons mettre en place pour lutter contre la pauvreté au niveau des localités. Parce que depuis les années 60, on parle de la pauvreté qui est récurrente et c'est la chose la plus partagée ou cristallisée par nos politiques publiques", a dit le Dr Pascal Oudiane tout en indiquant que cette organisation ira vers des projets de développement qu'elle mettra en place sur financements de leurs partenaires. En réalité, a-t-il poursuivi, les raisons explicatives de cette approche sont qu'elle prône un équilibre du système.
"Si dans la société politique nous n'avons que des partis, alors on aura un modèle unique. Donc, il faut aller vers autre chose notamment des forces contraires qui pourraient au moins favoriser cette stabilité de la société politique. On sait que dans l'histoire du Sénégal on a toujours eu des candidats indépendants. Cela ne marche pas parce qu'en fait, c'est cela qui est convenu si on n'est pas dans un parti politique on est indépendant. Maintenant, nous on voudrait valoriser cette approche et inviter les populations à se fédérer autour de ce projet pour pouvoir réaliser cet équilibre là et ne pas reproduire des instances collectives. Parce que le parti c'est un conglomérat d'intérêt et une fois que les gens arrivent à une station de pouvoir, c'est le premier pilier où on va prélever les ressources pour gouverner. Donc, les gens qui sont hors de ce parti sont forcément exclus", a-t-il expliqué tout en relevant une contradiction sur le fait qu'on demande souvent au chef de l'État de démissionner du parti.
Selon lui, il est préférable d'essayer de contourner cet instrument de conquête de pouvoir pour mettre autre chose qui pourrait permettre de bien gouverner.
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