La mission d’observation de l’Union européenne a épinglé l’ancien régime par rapport aux conditions difficiles des journalistes dans la période électorale. Le retrait de la licence de Walf Tv, la dégradation des libertés des journalistes… ont été relevés dans ledit rapport.
Dans son rapport final de l’élection présidentielle de 2024 présenté, hier, la mission d’observation de l’Union européenne a exposé les difficiles conditions de travail des journalistes». Le document renseigne que la liberté de la presse s’est sévèrement dégradée depuis 2021 : Le retrait de la licence de Walf Tv, la dégradation des libertés des journalistes… «Les arrestations de journalistes et les détentions provisoires se sont multipliées et les journalistes rapportent une recrudescence d’agressions physiques et verbales des militants politiques, notamment de l’ex-Pastef. En outre, les autorités ont suspendu temporairement le signal télévisé de la chaîne Walf TV, et dans une moindre mesure de Sen TV, à plusieurs reprises depuis 2021, pour leur couverture jugée «irresponsable» de manifestations pro-Ousmane Sonko», lit-on dans le rapport.
Ces restrictions de la liberté d’expression et de la presse, et du droit à l’information, poursuit le rapport, se sont poursuivies pendant la période pré-électorale qui a renforcé le poids de l’exécutif sur les médias. Le 4 février, alors que le groupe WalFadjri, contrairement aux chaines concurrentes, couvrait en direct les manifestations des opposants au report de l’élection, le ministre de la Communication a fait suspendre le signal puis a retiré la licence de diffusion du groupe avec effet immédiat et définitif. Le ministre n’a démontré ni la nécessité, ni la proportionnalité de cette mesure contraire aux normes internationales. La suspension des données Internet mobiles (voir la section réseaux sociaux), décidée par le même ministère, a doublement limité les droits du public et du groupe WalFadjri qui avait continué d’émettre sur sa chaîne YouTube. La licence a été restituée hors cadre légal sur décision du président de la République le 11 février.
Durant les manifestations qui ont suivi l’annonce du report, poursuit le rapport, «des cas de violence contre des journalistes ont été documentés, notamment des charges des forces de sécurité et des tirs de gaz lacrymogènes. Plusieurs journalistes ont été victimes d’attaques et menaces en ligne, à la suite de prises de position dans les médias pendant la période pré-électorale».
Dans son rapport final de l’élection présidentielle de 2024 présenté, hier, la mission d’observation de l’Union européenne a exposé les difficiles conditions de travail des journalistes». Le document renseigne que la liberté de la presse s’est sévèrement dégradée depuis 2021 : Le retrait de la licence de Walf Tv, la dégradation des libertés des journalistes… «Les arrestations de journalistes et les détentions provisoires se sont multipliées et les journalistes rapportent une recrudescence d’agressions physiques et verbales des militants politiques, notamment de l’ex-Pastef. En outre, les autorités ont suspendu temporairement le signal télévisé de la chaîne Walf TV, et dans une moindre mesure de Sen TV, à plusieurs reprises depuis 2021, pour leur couverture jugée «irresponsable» de manifestations pro-Ousmane Sonko», lit-on dans le rapport.
Ces restrictions de la liberté d’expression et de la presse, et du droit à l’information, poursuit le rapport, se sont poursuivies pendant la période pré-électorale qui a renforcé le poids de l’exécutif sur les médias. Le 4 février, alors que le groupe WalFadjri, contrairement aux chaines concurrentes, couvrait en direct les manifestations des opposants au report de l’élection, le ministre de la Communication a fait suspendre le signal puis a retiré la licence de diffusion du groupe avec effet immédiat et définitif. Le ministre n’a démontré ni la nécessité, ni la proportionnalité de cette mesure contraire aux normes internationales. La suspension des données Internet mobiles (voir la section réseaux sociaux), décidée par le même ministère, a doublement limité les droits du public et du groupe WalFadjri qui avait continué d’émettre sur sa chaîne YouTube. La licence a été restituée hors cadre légal sur décision du président de la République le 11 février.
Durant les manifestations qui ont suivi l’annonce du report, poursuit le rapport, «des cas de violence contre des journalistes ont été documentés, notamment des charges des forces de sécurité et des tirs de gaz lacrymogènes. Plusieurs journalistes ont été victimes d’attaques et menaces en ligne, à la suite de prises de position dans les médias pendant la période pré-électorale».