Comme il y a les fameux bus rouges de Londres ou les taxis jaunes de New York, les cars rapides sont l'un des symboles du Sénégal. Mais d'ici 2018, ils auront disparu de la circulation. « Ces véhicules ont fait leur temps, explique Alioune Thiam, directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud). Ils ont rendu énormément de services aux populations en termes de mobilité. Mais voilà qu’aujourd’hui, ce sont des véhicules polluants qui sont source d’insécurité routière. Il fallait bien procéder à leur renouvellement et procéder également à la professionnalisation des acteurs. »
Sur le parking de la mairie de Liberté 3, un de ces vieux cars rapides est en train d'être repeint. C'est lui qui représentera ses condisciples disparus au nouveau Musée de l'Homme afin de témoigner d'une époque.
Alain Epelboin, un des commissaires scientifiques du Musée de l'Homme : « Ces cars rapides, au départ, ce sont des objets mis au rebut du Nord, qui ont été revendus dans les pays du Sud. Mais ils ont été réinvestis à la fois par des savoir-faire techniques, de mécanique, de débrouillardise et en même temps, réinvestis en termes d’objets esthétiques par des peintures spécifiques, mais également par toute une série de protections magiques correspondant aux cultures sénégalaises. Le rôle d’un musée, c’est justement de garder pour les générations futures, les témoignages des cultures matérielles et immatérielles. Nous sommes dans notre rôle ». Un car rapide en face de la tour Eiffel, ce sera à partir du 17 octobre prochain.
RFI.FR
Sur le parking de la mairie de Liberté 3, un de ces vieux cars rapides est en train d'être repeint. C'est lui qui représentera ses condisciples disparus au nouveau Musée de l'Homme afin de témoigner d'une époque.
Alain Epelboin, un des commissaires scientifiques du Musée de l'Homme : « Ces cars rapides, au départ, ce sont des objets mis au rebut du Nord, qui ont été revendus dans les pays du Sud. Mais ils ont été réinvestis à la fois par des savoir-faire techniques, de mécanique, de débrouillardise et en même temps, réinvestis en termes d’objets esthétiques par des peintures spécifiques, mais également par toute une série de protections magiques correspondant aux cultures sénégalaises. Le rôle d’un musée, c’est justement de garder pour les générations futures, les témoignages des cultures matérielles et immatérielles. Nous sommes dans notre rôle ». Un car rapide en face de la tour Eiffel, ce sera à partir du 17 octobre prochain.
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