Le baril de référence (WTI) pour livraison en août a grimpé de 1,98 dollar à 103,22 dollars, un sommet en clôture depuis le 2 mai 2012, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le WTI s'est apprécié de quelque 6,5% cette semaine, atteignant vendredi un nouveau plus haut en cours d'échanges depuis début mai 2012, à 103,31 dollars.
En légère hausse en début d'échanges, les cours de l'or noir coté à New York ont accéléré leur avancée à mesure que progressait l'optimisme des opérateurs.
"La grande nouvelle de la journée a clairement été la réaction de plus en plus optimiste et positive du marché aux chiffres sur l'emploi américain" en juin, a noté David Bouckhout, de TD Securities.
Les Etats-Unis ont créé plus d'emplois que prévu par les analystes ce mois-là, avec 195.000 embauches contre 166.000 attendues. Le taux de chômage est, lui, resté inchangé à 7,6% de la population active.
"Les créations d'emplois montrent que l'économie est solide, pas exceptionnelle certes, mais certainement pas sur la mauvaise pente, et cela encourage les opérateurs", a commenté Carl Larry, analyste indépendant de Oil Outlooks and Opinions.
Loin d'effrayer les investisseurs craignant une inflexion imminente de la politique monétaire américaine, la multiplication des signes d'embellie de l'économie du premier consommateur mondial d'or noir, était accueillie d'un bon oeil.
"Le marché a peu à peu intégré le fait que la Réserve fédérale américaine (Fed) commencera d'ici peu à réduire ses injections de liquidités" dans le circuit financier américain, au fil de l'accélération de la reprise économique, a estimé M. Bouckhout. "Les bonnes nouvelles sont désormais bel et bien considérées comme de bonnes nouvelles".
D'autre part, les tensions géopolitiques à l'origine de la récente flambée des prix du brut ne montraient que peu de signes d'affaiblissement.
"L'Egypte, la Syrie, la Libye, la situation est telle en ce moment qu'il semble peu probable que l'on repasse" sous le seuil des 100 dollars "dans les prochains jours", a prévu M. Larry.
L'escalade des tensions était particulièrement vive en Egypte, après le renversement du président élu Mohamed Morsi, alors que des affrontements éclataient vendredi au Caire entre ses partisans et ses opposants, aux abords de la place Tahrir.
L'Egypte n'exporte pas de pétrole mais dispose, en plus du canal de Suez, d'un important réseau d'oléoducs et se situe au coeur de l'acheminement de brut d'Afrique du Nord et de la région du Golfe.
7sur7
Le WTI s'est apprécié de quelque 6,5% cette semaine, atteignant vendredi un nouveau plus haut en cours d'échanges depuis début mai 2012, à 103,31 dollars.
En légère hausse en début d'échanges, les cours de l'or noir coté à New York ont accéléré leur avancée à mesure que progressait l'optimisme des opérateurs.
"La grande nouvelle de la journée a clairement été la réaction de plus en plus optimiste et positive du marché aux chiffres sur l'emploi américain" en juin, a noté David Bouckhout, de TD Securities.
Les Etats-Unis ont créé plus d'emplois que prévu par les analystes ce mois-là, avec 195.000 embauches contre 166.000 attendues. Le taux de chômage est, lui, resté inchangé à 7,6% de la population active.
"Les créations d'emplois montrent que l'économie est solide, pas exceptionnelle certes, mais certainement pas sur la mauvaise pente, et cela encourage les opérateurs", a commenté Carl Larry, analyste indépendant de Oil Outlooks and Opinions.
Loin d'effrayer les investisseurs craignant une inflexion imminente de la politique monétaire américaine, la multiplication des signes d'embellie de l'économie du premier consommateur mondial d'or noir, était accueillie d'un bon oeil.
"Le marché a peu à peu intégré le fait que la Réserve fédérale américaine (Fed) commencera d'ici peu à réduire ses injections de liquidités" dans le circuit financier américain, au fil de l'accélération de la reprise économique, a estimé M. Bouckhout. "Les bonnes nouvelles sont désormais bel et bien considérées comme de bonnes nouvelles".
D'autre part, les tensions géopolitiques à l'origine de la récente flambée des prix du brut ne montraient que peu de signes d'affaiblissement.
"L'Egypte, la Syrie, la Libye, la situation est telle en ce moment qu'il semble peu probable que l'on repasse" sous le seuil des 100 dollars "dans les prochains jours", a prévu M. Larry.
L'escalade des tensions était particulièrement vive en Egypte, après le renversement du président élu Mohamed Morsi, alors que des affrontements éclataient vendredi au Caire entre ses partisans et ses opposants, aux abords de la place Tahrir.
L'Egypte n'exporte pas de pétrole mais dispose, en plus du canal de Suez, d'un important réseau d'oléoducs et se situe au coeur de l'acheminement de brut d'Afrique du Nord et de la région du Golfe.
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