« Qui est plus criminel que celui qui invente des mensonges sur Dieu » (Sourate 18, verset 15).
Des mensonges sur Dieu, oui, à qui mieux mieux de la part de nouveaux types de « prêcheurs » dont les discours s’éloignent de la directive du Coran. « Et récite ce qui t'a été révélé du Livre de ton Seigneur. Nul ne peut changer Ses paroles. Et tu ne trouveras, en dehors de Lui, aucun refuge. » ( Sourate 18 verset 27). Ces animateurs-religieux, loin de chercher éveiller, sont plutôt de plus en plus à la pèche de « Eskeuy ». Les télés s’y mettent à coeur joie. Chaque « Eskeuy » est synonyme d’audience.
L’histoire de ceux qui n’en demandaient pas autant, est remplacée par des récits fantasmagoriques. La voiture sans frein s’accélère de plus en plus. La machine devient de plus en plus folle. Aucune limite n’est plus ménagée dans les propos inimaginables. Ça dérive, ça dérape, ça fonce!
« Nous n’assumons pas les propos de nos invités », semblait se justifier l’animateur. Mais que si, vous êtes les premiers responsables. Sidy Lamine le rappelait souvent dans ses combats par médias interposés: celui qui choisit ses invités a déjà pris position. Le simple fait de choisir son invité est déjà une énorme responsabilité. Le recrutement de laudateurs-animateurs-showmen, pour animer des émissions « religieuses » en est une autre. Le concept de ces comédie-shows, religion-entertaiments, en est une autre de la responsabilité. Et que dire des acquiescements « Eskey » de ces animateurs quand des énormités sont proférées sur le plateau.
Pour pécher les « Eskeuy », faire intervenir les « battrer-men », faire sortir les « pleurs », aucune fantaisie, aucune énormité n’est de trop : titiller le sentiment par des propos mensongers, valoriser l’appartenance à une communauté, élever des hommes, fut-ce le Prophète (paix et salut sur lui) à des dimensions exagérées. L’audience monte, le show commence, le réalisateur scrute sur internet l’audimat. Ça monte!
Tel personnage est qualifié d’homme le plus aimé de Dieu après le Prophète Mohammed (avant donc tous les compagnons et autres prophètes cités dans le Coran). L’audience monte, monte, monte encore selon le niveau du show : 1000 internautes, 2000, 5000, 10 000, 20 000, 30 000 et la télé de déclarer le lendemain qu’elle a eu une audience jamais atteinte: plus de 40 000 internautes qui se sont connectés en même temps à l’émission. Les télés se battent alors pour s’arracher le « prêcheur » qui en rajoute à chaque intervention.
La religion devient show, show vestimentaire, show-business, show-audiences, ... dénaturée à volonté, sous la concurrence des télés. Chaque télé, chaque jour, un show qui monte, un autre « prêcheur » pour surenchérir. La fièvre monte, monte encore. L’invité qualifie son « marabout » de « fils de Dieu ».
L’animateur religieux de l’émission, qui exhibe son chapelet, se transformant lui-même en chantre, n’a en cure. Que dire alors du verset du Coran pour de tels propos: « ....avertir ceux qui disent: «Allah S'est attribué un enfant. Ni eux ni leurs ancêtres n'en savent rien. Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches! Ce qu'ils disent n'est que mensonge. » (Sourate 18 versets 4-5)
Difficile de croire que de tels propos ont été tenus durant ces animateurs religieux? et je vous passe de tout ce qui a été proféré durant ce Ramadan-religion-entertainment. Les émissions sont disponibles pour en temoigner. Là n’est pas la question. La vraie question est notre degré de responsabilité dans la dérive de notre société. Ne sommes-nous pas tous responsables de ce qui arrive à notre société, de peur des commentaires des internautes, de peur des menaces, de peur de perdre des amis, de peurs..., de peurs...., ou plus grave par simple indifférence. Einstein disait que le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ce ceux qui les laissent faire.
Ibrahima Mbengue
Des mensonges sur Dieu, oui, à qui mieux mieux de la part de nouveaux types de « prêcheurs » dont les discours s’éloignent de la directive du Coran. « Et récite ce qui t'a été révélé du Livre de ton Seigneur. Nul ne peut changer Ses paroles. Et tu ne trouveras, en dehors de Lui, aucun refuge. » ( Sourate 18 verset 27). Ces animateurs-religieux, loin de chercher éveiller, sont plutôt de plus en plus à la pèche de « Eskeuy ». Les télés s’y mettent à coeur joie. Chaque « Eskeuy » est synonyme d’audience.
L’histoire de ceux qui n’en demandaient pas autant, est remplacée par des récits fantasmagoriques. La voiture sans frein s’accélère de plus en plus. La machine devient de plus en plus folle. Aucune limite n’est plus ménagée dans les propos inimaginables. Ça dérive, ça dérape, ça fonce!
« Nous n’assumons pas les propos de nos invités », semblait se justifier l’animateur. Mais que si, vous êtes les premiers responsables. Sidy Lamine le rappelait souvent dans ses combats par médias interposés: celui qui choisit ses invités a déjà pris position. Le simple fait de choisir son invité est déjà une énorme responsabilité. Le recrutement de laudateurs-animateurs-showmen, pour animer des émissions « religieuses » en est une autre. Le concept de ces comédie-shows, religion-entertaiments, en est une autre de la responsabilité. Et que dire des acquiescements « Eskey » de ces animateurs quand des énormités sont proférées sur le plateau.
Pour pécher les « Eskeuy », faire intervenir les « battrer-men », faire sortir les « pleurs », aucune fantaisie, aucune énormité n’est de trop : titiller le sentiment par des propos mensongers, valoriser l’appartenance à une communauté, élever des hommes, fut-ce le Prophète (paix et salut sur lui) à des dimensions exagérées. L’audience monte, le show commence, le réalisateur scrute sur internet l’audimat. Ça monte!
Tel personnage est qualifié d’homme le plus aimé de Dieu après le Prophète Mohammed (avant donc tous les compagnons et autres prophètes cités dans le Coran). L’audience monte, monte, monte encore selon le niveau du show : 1000 internautes, 2000, 5000, 10 000, 20 000, 30 000 et la télé de déclarer le lendemain qu’elle a eu une audience jamais atteinte: plus de 40 000 internautes qui se sont connectés en même temps à l’émission. Les télés se battent alors pour s’arracher le « prêcheur » qui en rajoute à chaque intervention.
La religion devient show, show vestimentaire, show-business, show-audiences, ... dénaturée à volonté, sous la concurrence des télés. Chaque télé, chaque jour, un show qui monte, un autre « prêcheur » pour surenchérir. La fièvre monte, monte encore. L’invité qualifie son « marabout » de « fils de Dieu ».
L’animateur religieux de l’émission, qui exhibe son chapelet, se transformant lui-même en chantre, n’a en cure. Que dire alors du verset du Coran pour de tels propos: « ....avertir ceux qui disent: «Allah S'est attribué un enfant. Ni eux ni leurs ancêtres n'en savent rien. Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches! Ce qu'ils disent n'est que mensonge. » (Sourate 18 versets 4-5)
Difficile de croire que de tels propos ont été tenus durant ces animateurs religieux? et je vous passe de tout ce qui a été proféré durant ce Ramadan-religion-entertainment. Les émissions sont disponibles pour en temoigner. Là n’est pas la question. La vraie question est notre degré de responsabilité dans la dérive de notre société. Ne sommes-nous pas tous responsables de ce qui arrive à notre société, de peur des commentaires des internautes, de peur des menaces, de peur de perdre des amis, de peurs..., de peurs...., ou plus grave par simple indifférence. Einstein disait que le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ce ceux qui les laissent faire.
Ibrahima Mbengue